Le statut de neutralité légendaire de la Suisse est sur le point d’être mis à l’épreuve : le ministère de la Défense s’est rapproché des puissances militaires occidentales en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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Le ministère suisse de la Défense élabore actuellement un rapport sur les options de sécurité qui comprennent des exercices militaires conjoints avec les pays de l’OTAN et le stockage des munitions, a déclaré à Reuters Paelvi Pulli, responsable de la politique de sécurité au ministère suisse de la Défense.
“En fin de compte, il pourrait y avoir des changements dans la façon dont la neutralité est interprétée”, a déclaré M. Pulli dans une interview la semaine dernière.
Lors d’un voyage à Washington cette semaine, la ministre de la Défense Viola Amherd a déclaré que la Suisse devrait collaborer plus étroitement avec l’alliance militaire dirigée par les États-Unis, sans toutefois y adhérer, ont rapporté les médias suisses.
“La neutralité, qui a permis à la Suisse d’éviter les deux guerres mondiales au cours du XXe siècle, n’est pas un objectif en soi, mais vise à accroître la sécurité de la Suisse”, a déclaré M. Pulli.
“Parmi les autres options figurent des réunions régulières et de haut niveau entre les commandants et les responsables politiques suisses et de l’OTAN”, a-t-elle ajouté.
Se rapprocher autant de l’alliance marquerait une rupture avec la tradition soigneusement entretenue de ne pas prendre parti qui, selon ses partisans, a permis à la Suisse de prospérer pacifiquement et de conserver un rôle spécial d’intermédiaire, notamment pendant le bras de fer entre l’Occident et l’Union soviétique.
L’idée d’une adhésion à part entière à l’OTAN a été discutée, mais M. Pulli a déclaré que le rapport ne recommanderait probablement pas à la Suisse de franchir le pas et d’adhérer à l’OTAN. Le rapport devrait être terminé d’ici la fin du mois de septembre, date à laquelle il sera soumis au cabinet suisse pour examen. Il sera soumis au Parlement pour discussion, et servira de base à d’éventuelles décisions sur l’orientation future de la politique de sécurité suisse. Le rapport lui-même ne sera pas soumis à un vote.
Le ministère de la Défense contribuera également à une étude plus large préparée par le ministère des Affaires étrangères. Ce projet examinera l’adoption de sanctions, les armes, les exportations de munitions et les relations avec l’OTAN dans une perspective de neutralité, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Neutre depuis 1815
Pour rappel, la Suisse n’a pas participé à une guerre internationale depuis 1815, date à laquelle elle a adopté la neutralité lors du Congrès de Vienne qui a mis fin aux guerres révolutionnaires françaises.
La Convention de La Haye de 1907 stipule que la Suisse ne participera pas aux conflits armés internationaux, ne favorisera pas les parties belligérantes par des troupes ou des armements et ne mettra pas son territoire à la disposition des parties belligérantes.
La neutralité, inscrite dans la Constitution, reconnaît à la Suisse le droit à l’autodéfense et lui laisse une marge de manœuvre pour interpréter les aspects politiques du concept qui ne sont pas couverts par la définition juridique.
Elle a été mise à jour pour la dernière fois au début des années 1990, après l’effondrement de l’Union soviétique, pour permettre une politique étrangère fondée sur la coopération avec d’autres pays dans des domaines tels que l’aide humanitaire et les secours en cas de catastrophe.
Le conflit ukrainien a relancé le débat, désormais centré sur les décisions du gouvernement d’imposer des sanctions à la Russie mais de ne pas autoriser la réexportation de munitions de fabrication suisse vers l’Ukraine.
OTAN en emporte le vent
L’armée suisse est favorable à une plus grande coopération avec l’OTAN comme moyen de renforcer la défense nationale, mais surtout, l’opinion publique a radicalement changé depuis l’invasion de l’Ukraine.
“Il y a beaucoup de malaise, en Suisse, à l’idée que la Suisse ne puisse pas contribuer davantage pour aider l’Ukraine”, a déclaré M. Pulli.
La fourniture de munitions par la Suisse à d’autres pays, pour remplacer celles envoyées en Ukraine, est une autre mesure potentielle, a déclaré M. Pulli, ce qui constitue un changement par rapport à la politique du gouvernement jusqu’à présent, bien que la fourniture directe à l’Ukraine soit probablement un pas de trop – sur ce point, on notera la finesse diplomatique.
Le président Ignazio Cassis a pour sa part exclu toute livraison d’armes à des pays tiers pour soutenir l’Ukraine, mais il a également déclaré que la neutralité n’était pas un “dogme” et que l’absence de sanctions “aurait fait le jeu de l’agresseur”.
La Suisse a déjà certains liens avec l’OTAN. L’année dernière, elle a décidé d’acheter des chasseurs F-35A de Lockheed Martin (LMT.N), qui sont déjà utilisés par certains membres de l’OTAN.
La Suisse “ne peut adhérer à aucune alliance en raison de sa neutralité. Mais nous pouvons travailler ensemble et les systèmes que nous achetons constituent une bonne base pour cela”, a déclaré le ministre de la Défense à SRF.
Réaction russe
Vladimir Khokhlov, porte-parole de l’ambassade de Russie à Berne, a déclaré que de tels choix constitueraient un changement radical de politique pour la Suisse. Moscou “ne pourrait pas ignorer” une éventuelle renonciation à la neutralité, qui aurait des conséquences, a déclaré M. Khokhlov. Il n’a pas fourni de détails supplémentaires et a bien fait : les Suisses prennent assez mal les menaces, et même l’UDC, très jaloux de maintenir la courageuse neutralité du pays, pourrait y prendre ombrage.
Renversement radical de l’opinion
“L’invasion de l’Ukraine par la Russie est perçue comme une attaque contre nos valeurs démocratiques occidentales”
- Selon un récent sondage, plus de la moitié des personnes interrogées – 56 % – sont favorables à un renforcement des liens avec l’OTAN. C’est un bouleversement par rapport aux 37 % en moyenne enregistrés ces dernières années.
- Le soutien à l’adhésion à l’OTAN reste minoritaire, mais il a lui aussi augmenté de manière significative.
Le sondage réalisé en avril – deux mois après l’invasion – par Sotomo montre que 33 % des Suisses sont favorables à l’adhésion à l’alliance, contre 21 % exprimées dans une étude précédente de l’université ETH de Zurich.
“Il est clair que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a changé beaucoup d’esprits. Elle est perçue comme une attaque contre nos valeurs démocratiques occidentales”, a déclaré Michael Hermann de Sotomo.
- Thierry Burkart, leader du Parti libéral-démocrate de droite, qui fait partie de la coalition gouvernementale, décrit le changement dans la façon dont les citoyens ressentent la neutralité comme un “changement sismique”.
“Avant l’Ukraine, certaines personnes pensaient qu’il n’y aurait jamais une autre guerre conventionnelle en Europe”, a-t-il dit, “ajoutant que certains avaient même préconisé de dissoudre l’armée. Le conflit ukrainien montre que nous ne pouvons pas être complaisants”.
- Burkart a déclaré qu’il était favorable à une augmentation des dépenses militaires et à une relation plus étroite avec l’OTAN, mais pas à une adhésion complète.
- A l’inverse, Peter Keller, secrétaire général de l’Union démocratique du centre (UDC), a déclaré à Reuters qu’une relation plus étroite avec l’OTAN était selon lui incompatible avec la neutralité. L’UDC fait également partie de la coalition gouvernementale et est le plus grand parti de la chambre basse du parlement suisse.
“Il n’y a aucune raison de changer cette maxime de politique étrangère qui a fait ses preuves. Elle a apporté la paix et la prospérité à la population”, a déclaré M. Keller.
Le ministère de la Défense n’est pas d’accord avec cette analyse. Lors de sa visite à Washington, Mme Amherd a déclaré que le cadre de la loi sur la neutralité “nous permet de collaborer plus étroitement avec l’OTAN et aussi avec nos partenaires européens”, rapporte le journal Tagesanzeiger.
Même la Suisse !
Le va-t’en-guerre Vladimir Poutine a mis la planète en danger, par son agression militaire injustifiée, qui est ressentie comme une attaque contre les valeurs occidentales. Personne n’avait besoin de détruire le statu quo, et il le paiera sans doute au prix fort.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Bonjour monsieur Grumberg,
“Le va-t’en-guerre Vladimir Poutine a mis la planète en danger, par son agression militaire injustifiée, qui est ressentie comme une attaque contre les valeurs occidentales. Personne n’avait besoin de détruire le statu quo, et il le paiera sans doute au prix fort.”
Sans blagues? C’en est presque comique pour ne pas dire burlesque. La planète carrément… Quant à la Suisse, ainsi que le dit Poutine:”C’est une erreur”. Elle aurait pu jouer son rôle habituel de médiateur crédible…Dommage…
PS: Le calife qui rêve de devenir le calife de tout les califes, le spécialiste du billard à cinq bandes, l’orfèvre des coups tordus, le maitre chanteur d’Ankara est à la manœuvre. Ne voilà-il pas qu’il se manifeste à nouveau en refusant l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN. Comme c’est dommage.
En tant qu’Israélien vous devez pourtant le connaitre encore mieux que tout les autres (Mais si mais si …Rappelez-vous les bateaux “humanitaires” envoyés à Gaza…). Vous savez qu’il ne lâche rien tant qu’il n’a obtenu satisfaction: virer de Suède tout ce ressemble de près ou de loin à un kurde. On va voir ce que vont décider ces grands humanistes suédois…
PS: J’espère qu’il ne fait pas trop chaud en Israël . Le goût des oranges de Jaffa est paraît-il incomparable. Bon séjour.
Cordialement
Lenardon
Monsieur, je n’apprécie pas la manière et le ton que vous employez pour me parler. Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec mon opinion, mais je vous demande de respecter mon travail et mon intégrité, qui servent à la rédaction de mes articles.
Les oranges de Jaffa, c’est probablement pour l’export, je n’en vois pas.
Monsieur Grumberg,
Je vous prie de ne pas m’en tenir rigueur , j’ai un faible pour l’humour acidulé.
Comme je vous trouve plutôt sympathique (mais si, mais si) je vais m’abstenir d’enfoncer le clou…pour cette fois…
Afin de vous monter le niveau de désinformation de la “presse” française voici ce que titre le Figaro (un copier-coller des communiquant du “président” Drag qeen)
DIRECT – Plus de 260 combattants ukrainiens évacués d’Azovstal, à Marioupol
Volodymyr Zelensky : «L’Ukraine a besoin de héros ukrainiens vivants»
https://www.lefigaro.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-la-russie-se-concentre-sur-le-donbass-20220516
Voici l’envers du décor passé sous silence par les communiquants de Kiev qui à aucun moment ne parlent de reddition.
“Selon les premières informations, environ 300 miliciens du régiment néo-nazi “Azov” ont quitté Azovstal pour se rendre aux forces alliées (russes et DPR). Environ 50 d’entre eux sont des blessés.”
https://siteveillestrategique.blogspot.com/2022/05/azovstal-capitulation-de-300-miliciens.html
Etant donné que vous êtes sur place, je me permets de vous conseiller, vous n’aurez que l’embarras du choix, un Yarden. Les vins israéliens méritent tellement d’être plus connus.
Vous pouvez vous abstenir de mentionner la presse française. Je ne la lis jamais, la dernière fois remonte probablement à 10 ans, et encore, j’ai un doute sur la date. Votre presse n’est pas indépendante, et personne d’autre que Jean-François Kahn l’a décrite si bien. Je vous renvoie à mes articles où je le cite régulièrement.
Vous avez raison, jean Patrick, l’ironie malveillante est toujours mauvaise conseillère dans le dialogue.
Je ne partage pas votre analyse du choix de coopération militaire fait par la Suisse. Lorsque la Suisse partage les accords de Schengen, c’est une réciprocité dans la libre circulation de personnes et la transmission des fichiers d’individus suspects franchissant les frontières. Ce n’est en aucun cas une adhésion à l’idéologie de l’Union européenne. quant aux exercices militaires en commun, il y a longtemps qu’ils existent avec la France, l’Allemagne, le Royaume uni.
La Suisse ne sera pas dans la co-belligérance contre la Russie, mais le soutien humanitaire et caritatif pour les Ukrainiens est assuré. Déjà auparavant, il y avait une alliance de la Confédération avec les forces de l’OTAN sans être membre. Les circonstances actuelles font qu’il fallait réitérer cet accord, d’autant plus que la population, comme dans les pays voisins, est marquée par l’émotionnel, ce qui se comprend, mais souvent aux dépens du rationnel, ce qui s’avère cependant nécessaire. La neutralité n’est pas remise en cause.
(A noter que récemment la Suisse a refusé de donner son accord pour l’utilisation en Ukraine de pièces d’armement made in switzerland)
@ Abbé Alain René Arbez
“Vous avez raison, jean Patrick, l’ironie malveillante est toujours mauvaise conseillère dans le dialogue.”
Mais non voyons, disons que c’est “affectueux”. Nous aurons probablement l’occasion de nous rencontrer. Vous pourrez enfin mettre un visage sur ce nom
Cordialement
Lenardon
“est marquée par l’émotionnel,”
L’émotionnel est important pour gagner une guerre. Bien canalisé (intelligence émotionnelle) il peut décupler les forces, libérer une énergie, et apporte à la détermination sans laquelle une bataille est perdue d’avance. Heureusement qu’il y a de l’émotionnel face à cette ordure et son armée. C’est en partie grâce à cela, avec une bonne stratégie, que cette guerre est en train d’être gagnée. Connaissez-vous une guerre qui s’est déroulée (et qui a été gagnée) sans émotionnel ? Sans rage, sans haine, sans pleurs, sans dents serrées, sans crainte, sans avoir envie de tuer son ennemi ? Dans quel monde ?
Eh bé,
Malgré toutes nos divergences, Mr. l’Abbé, je salue la pondération qui domine ce commentaire.
llons Monsieur Grumberg,calmez vous.
Camarade Kollabovitch, votre patron Vladimir a perdu la guerre. La propagande n’y changera rien
Ne vous avancez pas trop vite. L’histoire a souvent joué la surprise.
@L’Abbé: si les informations qui sont publiées sont vraies, Poutine ne peut pas gagner à moins d’un miracle. La seule question étant désormais, est-ce que Poutine va réussir à conserver l’est de l’Ukraine et la Crimée.
Concernant un hypothétique miracle, ça ne parait pas très probable pour le moment surtout que même un fragment de la vraie croix n’a pas pu sauver leur croiseur. Ceci étant, il est possibles que d’autres reliques soient plus efficaces, je pense notamment à un fragment du bureau de Macron
Le problème, c’est que les “informations” ne sont pas nécessairement vraies.
Il y a les émetteurs et les récepteurs…
@L’Abbé Arbez: Guy Millière a donné un certain nombre de faits qui sont réels. Les ukrainiens ont de meilleurs officiers, une armée plus efficace et plus motivée, de meilleurs armements et le soutien des occidentaux qui fournissent en quantité illimitée les armes et les renseignements.
Il y a d’autres faits comme le fait que l’Ukraine a plus de soldats et qu’elle inflige des pertes aux russes qui sont largement supérieures à celles qu’elle subit. C’est ce qui explique l’échec de l’armée russe. Poutine n’a pas les moyens de changer ces paramètres.
Par contre, je ne suis pas certain que Poutine soit convaincu d’avoir perdu comme le dit Guy Millière. Il est possible qu’il pense pouvoir consolider ses gains en Ukraine avec les forces qu’il a à défaut de pouvoir conquérir et vassaliser l’Ukraine
Le Colonel Richard Kemp,le “copain” de Monsieur Milliere lui aussi dans sont interview de Sky News Australia du 15 Mi 2022 donne aussi des faits, regrdez l video,tres intersssnt que personne n’en parle,surtout du fit qu’il ne parle pas que de la Russie.Tres etange de l’autre fait passe sous silence c’est la demande de Lloyd Austin et du Chancelier Allemand Cholz d’un cessez le feu.utre chose interessante c’est ce que disit Devillepin,qui change de ton et qui veut oeuvrer pour la paix et ne pas faire une guerre de trop.Ca Change,ca pivote.
@John: les cartes quotidiennes de la guerre montrent que les russes reculent presque partout et qu’ils ne font que des gains mineurs
nous n’avons pas les mêmes cartes
Faux.
Nous avons tous les mêmes cartes. Une puissance étrangère occupe un territoire d’un pays souverain… au moyen d’une force armée. C’est de là qu’il faut commencer.
Et oui tout est la.
Le bureau de Poutine, nettement plus long, offrirait davantage de reliques…La croix n’est jamais séparable de la résurrection.
@ Frank
Il suffit qu’il conquière le Sud de l’Ukraine. Privée de sa partie la plus fertile, sans accès à aucune mer. L’Ouest de l’Ukraine ressemblera à une Moldavie sous-développée .
C’est certain qu’il va y avoir des surprises.Ca bouge dans le monde,en merique latine et centrale,en Afrique etc etc.Il suffit d’ecouter les discours de certains leaders et politiques.’
@ Frank
On parie une bouteille de vodka distillée en Sibérie?
Très volontiers :
https://www.youtube.com/watch?v=XQLCmosBsQ4
Voilà un guignol :
https://www.leparisien.fr/international/vladimir-poutine-aime-se-mettre-torse-nu-pour-les-russes-c-est-superman-15-03-2018-7609893.php
Voici des vrais :
https://www.booska-p.com/sport/actualites-sport/les-freres-klitschko-sont-au-front-pour-combattre-la-russie/#
@Cetmoivitch: je vais refuser votre offre. Je préfères ma vodka sans polonium
abandonner un statut de neutralité est à mon sens une connerie
mais il n’est pas abandonné
Tout cela depend comme cela est percu par le reste du monde.
les médias s’arrangent pour qu’on “perçoive” ce qui les arrange.
La vérité est ailleurs.
Cestmoi, est un ”bretteur”, et ma foi, ce n’est si mal. Je dirais même qu’il y a une certaine élégance. Autre chose que tout ce qui n’est pas à droite … .
Je suis sûr que la Suisse n’abandonnera pas sa neutralité militaire . Si un référendum devait être proposé au peuple suisse il sera rejeté à une écrasante majorité . Cela n’exclut pas que la Suisse prenne un certain nombre des sanctions économiques contre la Russie comme elle vient d ‘ailleurs de le faire.
La Neutralité de la Suisse est respectable.
Cela étant, pour que la Suisse reste neutre, encore faut-il que les nations qui, jusque là, en ont admis le principe, … non pas par grandeur d’âme, mais parce qu’ils y trouvaient un intérêt, … consentent à pérenniser le principe !
… Aujourd’hui, rien n’est moins sûr.
Sans être un éminent géopolitologue, je regarde simplement l’état actuel du monde. Que vois je ?
Un milliard et demi de musulmans, … (Dieu merci encore totalement désorganisés), … rêvant de conquérir le Dar al-Harb, c’est-à-dire en gros l’Occident ! … ce qu’ils ont déjà commencé d’entreprendre via les vagues migratoires subventionnées par les dirigeants de l’OCI,
Une Russie, considérant comme ennemi inquiétant tout peuple qui n’est pas Elle, jouxtant ses frontières, une Russie rêvant de rebâtir sa Grandeur d’antan, à n’importe quel prix,
Une Chine, … haïssant l’Occident depuis « l’humiliation » que lui firent subir les légations étrangères établies sur son sol lors de la révolte des boxers en 1900, … et qui, depuis, en dépit des sourires de façade de ses citoyens, rêve toujours secrètement de nous le faire payer au prix fort,
Une Inde surpeuplée, décidée à faire payer aux « blancs » les années de colonisation subies, … « même si c’est pas eux » ! … Exit l’exemple de Mittal pour ne citer que lui,
Des États-Unis d’Amérique, très « America first », décidés à vassaliser une Europe au ventre mou, prête à tout sacrifier pour profiter encore pendant quelques instants de ses derniers instants de jouissance facile,
Un continent sud américain convoité par une myriade de rapaces internationaux.
Alors oui, que la Suisse qui voit défiler dans ses murs les plus éminents représentants de cette humanité effervescente s’inquiète pour son avenir et se soucie de garanties possiblement offertes par l’OTAN, n’a rien de critiquable en soi.
Reste à voir ce qui ressortira de ces conversations.