Israël a augmenté sa production de gaz naturel pour approvisionner l’Europe, a rapporté Reuters.
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Comme je suis en ce moment en Israël, et bien que ça ne sente pas le gaz, je crois Reuter sur parole. La décision intervient précisément dans le contexte où l’Europe cherche à réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie – ce contre quoi le président Trump les avait mis en garde il y a plusieurs années.
Les prix du pétrole brut ont augmenté depuis que Joe Biden, dès le premier jour de sa présidence, a résilié les contrats d’exploitation sur les terres fédérales, interrompu la fin de construction du pipeline Keystone XL, ce qui a envoyé un message clair aux producteurs, qui ont pris les mesures que Biden leur imposait. Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie à la fin du mois de février, l’Europe dépendait de la Russie pour environ 25 % de ses besoins en pétrole, et l’Allemagne de Merkel avait même décidé de doubler cette dépendance.
Israël pompe actuellement 20 milliards de mètres cubes de gaz à partir de ses réserves offshore, et va doubler ce chiffre “dans les prochaines années”, à mesure que d’autres projets gaziers se développent et sont mis en ligne.
Actuellement, le gaz israélien est principalement utilisé sur le marché intérieur ou vendu à l’Égypte et à la Jordanie.
Au début du mois de mai, Israël 24/7.org annonçait que la société Energean avait découvert ce qu’elle estime être 8 milliards de mètres cubes dans la zone d’exploration offshore Athena en Israël (1).
Cette découverte a porté la quantité globale de “gaz confirmée” dans la zone économique exclusive offshore d’Israël à 800 milliards de mètres cubes.
Alors que l’Europe cherche à diversifier ses sources d’énergie, la Turquie a courtisé la coopération israélienne pour livrer du gaz au continent.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Bonjour Monsieur Grumberg,
il y a déjà plusieurs années , le Liban rêvait d’avoir sa “part du gâteau”. Ce gisement se situant dans une ZEE (Zone économique d’Echange) nécessitait l’accord des parties concernées. Ce accord fût signé , par voie diplomatique, avec Chypre en l’espace de quelques semaines.
Etant donné qu’état libanais ne reconnaissait pas l’état d’Israël, les libanais durent rester voir les israéliens pomper…L’inénarrable calife de tout les califes voulut lui aussi sa part de la manne. La raison invoquée était ” simple”: “Le Nord de Chypre est turque “(sic). Enfin selon lui bien évidemment.
La situation aurait-elle évolué depuis?
Cordialement
Lenardon
Les Etats n’ont pas d’amis, que des intérêts, certes. Il n’empêche qu’il y a des Etats qui font des efforts pour aligner leurs intérêts sur les nôtres.
Merci à Israël, j’espère que ça aboutira à quelque chose 🙂
+1000
@Thomas
Serait-ce au même prix que le gaz russe? Je pose la question parce que l’augmentation du prix du gaz , du pétrole, des matières premières ainsi que des denrées alimentaire tombent mal. Nous sommes en plein début de récession.
Très bien dit !
Cela fait plusieurs semaines que je me dis que ce gaz sera à l’origine d’une profonde dégradation des relations russo-israéliennes.
Les gisements de gaz sont-ils dans les « territoires occupés » ?