En ce début du mois de juin 1967 – il y a 55 ans – les habitants de Jérusalem sortaient d’une semaine épouvantable.
Nasser avait ordonné aux forces de l’ONU de quitter le Sinaï où ils se trouvaient depuis l’intervention à Suez ; il avait également fermé les détroits de Tiran à la navigation israélienne, coupant l’état hébreu de son débouché vers l’Afrique et l’Asie, ce qui constituait un casus belli en droit international.
Israël, qui préparait sa réplique avait prodigué ses assurances à la Jordanie : ce nouveau conflit ne concernerait que l’Egypte. En gage de bonne foi, aucune préparation particulière n’avait été faite à Jérusalem.
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Ce qui n’empêcha pas le roi de Jordanie, que Nasser pressait d’attaquer Israël « pour rencontrer à mi-chemin la victorieuse armée égyptienne » de déclencher le lundi 5 juin un barrage d’artillerie d’une intensité inouïe sur la ville, prenant totalement par surprise les habitants qui vaquaient à leurs occupations comme à l’accoutumée et les obligeant à courir chercher un refuge.
Il s’agissait surtout de personnes âgées, de femmes et d’enfants, les hommes valides ayant été mobilisés au cours des jours précédents.
Pendant de longues, de très longues heures, toute cette population est restée calfeutrée dans des abris de fortune, frémissant au son du canon qui résonnait de colline en colline.
Tous avaient en mémoire les images de la foule égyptienne en délire hurlant « massacrons les Juifs » quelques jours auparavant.
Lorsque les forces de défense d’Israël arrivent enfin à Jérusalem en ce jour fatidique du mercredi 7 Juin 1967, ce n’est donc pas dans un but de conquête mais pour venir au secours de la ville bombardée sans merci par les soldats jordaniens.
Des soldats jordaniens qui étaient là, eux, depuis 1948 au mépris du droit international, la légion arabe de l’émir Abdallah de Transjordanie ayant envahi puis annexé la Judée et la Samarie et Jérusalem-Est.
L’annexation n’avait pas été reconnue par la communauté internationale mais l’émir s’était proclamé roi de Jordanie, la nouvelle entité ainsi créée par la réunion de la Transjordanie et de la Cisjordanie.
Les 26 000 habitants du quartier juif de la vieille ville de Jérusalem avaient dû prendre la fuite ; les antiques synagogues détruites, le plus vieux cimetière juif du monde, celui du Mont des Oliviers saccagé, des pierres tombales arrachées et profanées.
Rien de cela n’avait ému la conscience du monde et personne ne parlait de conquête et d’occupation.
On n’avait pas encore découvert la cause palestinienne et d’ailleurs quand, en 1964, l’organisation de libération de la Palestine a été créée au Caire, il ne s’agissait pas de libérer les territoires qui selon la résolution de partition devaient revenir à un état arabe – soit justement la Cisjordanie alors occupée par la Jordanie – mais de Haïfa et de Tel Aviv et de l’ensemble de l’Etat juif.
Le monde hélas a la mémoire courte, sinon sélective. Les livres d’histoire se gardent bien, hélas, d’évoquer une vérité qui est pourtant indiscutable.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michèle Mazel pour Dreuz.info.
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“Juin 1967 : Jérusalem délivrée de ses envahisseurs”
Amen.
juin 67 qui correspondrait à la guerre des 6 jours, en france et dans le monde je suppose les organisations juives demandaient des volontaires pour Israel,ça faisait à peine 6 ans que j’avais quitté l’armée Française et je m’été porté volontaire mais Israel n’a pas eu besoin des étrangers que l’on était et a su gagner cette guerre sans l’aide de personne
le tort de dayan c’est d’avoir confié le mont du temple aux jordaniens
D’accord à 200%. On peut être un excellent chef de guerre et un piètre politique.
parce que ca n’interessait personne.
La « pseudo cause palestinienne « en fait une mystification basée sur le mensonge l’ignorance et la lâcheté de ceux qui travestissent les faits historiques à des fins idéologiques on ne peut construire la Paix sur le mensonge et malheureusement la propagande a pignon sur rue!