Publié par Gaia - Dreuz le 12 mai 2022

Source : Marianne

Dans une tribune publiée ce mardi 10 mai dans « Le Figaro », Robert Ménard appelle de ses vœux à donner une majorité à Emmanuel Macron aux législatives. Le maire de Béziers et soutien critique de Marine Le Pen brandit la menace d’une percée de la Nouvelle Union Écologique et Sociale portée par Jean-Luc Mélenchon.

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Robert Ménard n’en est pas à un énième revirement. Le maire de Béziers (Hérault) et soutien critique de Marine Le Pen a déroulé un argumentaire appelant à voter pour les candidats de la majorité en vue des élections législatives. Dans une tribune publiée dans les colonnes du Figaro ce mardi 10 mai, le cofondateur de Reporters sans frontières (RSF) alerte « d’un danger palpable » et « inédit » derrière la « dynamique de la France Insoumise et de ses alliés ».

« Sous nos yeux, la gauche française est en train de s’unir sous l’égide d’un parti clairement antieuropéen et ouvertement communautariste. Anachronique, dramatique, suicidaire » a écrit l’ancien journaliste. « Choisir la sortie de route avec Mélenchon, c’est-à-dire l’option démagogique dans son aspect le plus délirant », a-t-il encore affirmé. Face à cette menace qu’il décrit comme « urgente », l’élu biterrois appelle « à faire bloc » derrière Emmanuel Macron, et demande aux « sociaux-démocrates, les centristes, les droites, toutes les droites responsables, les élus indépendants attachés à nos libertés » de s’unir en vue du scrutin des 12 et 19 juin prochains.

Position fluctuantes

Le maire de Béziers n’a par ailleurs pas manqué de porter quelques coups à Éric Zemmour et son entourage, les qualifiant de « patriotes de pacotille qui fantasment sur Poutine ou sur Pétain. Cette droite confite de nostalgie est un repoussoir » a-t-il écrit, ajoutant notamment qu’elle est « hors-jeu ». Robert Ménard avait pourtant dès début janvier appelé Éric Zemmour et Marine Le Pen à s’unir pour la présidentielle, avant de finalement rétropédaler et se ranger derrière la candidate du Rassemblement National.

Il est vrai que face aux positions fluctuantes de Robert Ménard, difficile d’y voir très clair. À peine la présidentielle achevée, l’ancien patron de RSF avait sévèrement taclé Marine Le Pen, estimant que le second tour était « une défaite » pour la candidate qui a au contraire évoqué une « victoire » du fait de son score inégalé, autour de 42 %, face à Emmanuel Macron. Durant la campagne, le maire de Béziers n’avait par ailleurs de cesse d’étonner par ses prises de position évolutives.

L’ancien journaliste avait par exemple concédé un mea culpa pour ses propos sur les migrants syriens. Le 10 mars dernier, il s’était prononcé en faveur de l’accueil des réfugiés ukrainiens et avait avoué avoir « honte » de ses déclarations passées sur l’arrivée des migrants échappant à la guerre en Syrie et en Irak. Quelques jours plus tard, il avait aussi affiché son soutien à l’autonomie de la Corse, a contrario de sa famille politique.

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