
La situation sur les fronts en Ukraine est devenue très compliquée ces derniers jours.
Les troupes russes ont pris d’assaut Severodonetsk et Lysychansk, le bombardement de Kharkiv et Sumy a recommencé, une nouvelle offensive dans la région de Chernihiv est possible. Et la situation militaire dans les régions orientales est « aussi terrible qu’on le dit, voire pire qu’on le dit », a déclaré Dmitry Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, jeudi.
Selon lui, l’Ukraine a besoin de systèmes de fusées à lancement multiple pour contrer la supériorité russe en matière d’armes lourdes. Israël a sèchement refusé la demande de l’administration Biden, qui voulait que l’Allemagne livre à l’Ukraine son système anti-tank avancé.
Les pays européens ont refusé de fournir des armes lourdes.
CNN affirme que dans ce contexte, l’administration Biden se prépare à augmenter le nombre d’armes à l’Ukraine en envoyant des systèmes avancés de missiles à longue portée, car, selon de nombreux responsables, ils deviennent la principale demande des responsables ukrainiens.
Les systèmes d’armes produits aux États-Unis peuvent tirer des missiles à des centaines de kilomètres – bien plus loin que tous les systèmes qui existent déjà en Ukraine.
Cependant, l’administration Biden a hésité pendant plusieurs semaines à envoyer ces systèmes, par crainte que d’une part l’Ukraine ne les utilise pour mener des attaques offensives contre la Russie, et d’autre part, que la Russie considère l’envoi d’armes de plus en plus lourdes à l’Ukraine comme une provocation, qui pourrait inciter à des représailles contre les États-Unis, voire une escalade dans le conflit.
Selon des responsables, cette question a été au centre des deux réunions à la Maison Blanche la semaine dernière.
Une autre préoccupation sérieuse de l’administration Biden est de savoir si les États-Unis peuvent se permettre de distribuer autant d’armes modernes prélevées sur les stocks de l’armée.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Pas marrant et c’est un euphémisme.
Pas facile ! D’un côté, vouloir interdire les armes pour que les grands enfants un peu tarés n’aillent plus tuer les petits enfants innocents et, de l’autre, armer les innocents pour se défendre contre le grand méchant taré.
Bien sûr, ça n’a rien à voir.
Il y a quand même un point commun dans toutes ces tragédies : le coeur et le cerveau de l’homme sont bien malades.
J’allumerais bien la mèche qui fera sauter la planète, mais j’hésite encore un peu…
Vous parlez de vous, de Biden ou de Poutine ?
Parce que franchement, pour moi, cela m’épargnerait de retourner au boulot lundi.
Ce ne peut pas être Poutine, il est la victime, dans cette affaire.
La pauvre petite biquette, le méchant pas gentil Occident l’humilie depuis des années.
Une parodie en musique : Vladimir Putin – Putin, Putout (The Unofficial Russian Anthem) by Klemen Slakonja / https://www.youtube.com/watch?v=t-wFKNy0MZQ
Le plus difficile pour les russes ce ne sera pas des gagner la guerre mais de réussir la paix. Et là les humiliations. les rancunes tenaces, les haines vont nécessiter plusieurs décennies avant de commencer à s’apaiser.
Une réponse à cette question ? Peut-être lenouvel essai d’un missile hypersonique par la Russie, d’une portée de 1 000 kms, et qualifié d’invicible par Moscou…….
Si les ukrainiens passent d’une guerre de défense de leur pays à une guerre d’attaque de la Russie, Poutine sera dans son bon droit de riposter avec force, peu importe qu’il ait lancé la guerre ou non. Je le vois mal laisser passer une occasion pareille de légitimer encore plus son action.
Bonjour Monsieur Grumberg,
l’Ukraine a perdu la guerre. C’est fi-ni, ter-mi-né. Tout ce que font les occidentaux c’est de retarder la défaite ukrainienne. Retarder, c’est ce qui peut leur arriver de pire parce que les russes vont accroitre leur exigences et ils ne se sont pas privés pour les faire connaître.
Personne , hormis l’ « Union » Européenne via des subventions massives, ne voudra de ce qui restera de l’Ukraine parce que ça équivaudra à une Moldavie sous-développé. La Partie Ouest ne présente aucun intérêt militaire et économique pour la Russie.
Les occidentaux ne sont pas enthousiastes à l’idée d’envoyer des armes sophistiquées pour de multiple raisons.
a) Elles ont de fortes chances d’être détruites avant de parvenir à destination.
b) Rien ne garanti que ces armes ne risquent pas de se retrouver d’une façon ou d’une autre dans des mains hostiles et être décortiquées par le camps adverse. Par exemple les drones intacts abandonnés en Afghanistan ont fort probablement été achetés par les russes et/ou les chinois.
c) Il y a le nombre. Il faut envoyer des armes en grand nombre et fournir de munitions de façon continue ainsi que des pièces de rechange. En trop petit nombre (ce qui est le cas), ça permettrait peut-être de gagner une ou des batailles mais pas la guerre.
d) Les européens n’ont presque plus de réserves et ils doivent garder ce qui reste pour leur propre protection.
PS: Severodonetsk et Lysychansk…C’est assez mal parti pour les ukrainiens. L’état major russe ne sait pas si, à l’exemple de Mariupol, le « président » Drag Qeen veut en faire de nouvelles villes martyres. Encore faudrait-il que les soldats ukrainiens soient d’accord.
Il vaut mieux que l’état major ukrainien (en admettant que ce soit eux) se décide rapidement parce que la route principale qui alimente en armes, munitions et nourriture ces deux ville est désormais occupée par les russes et à partir d’une certaine date tout retrait devient impossible. Ce qui est certains c’est que les militaires ukrainiens qui sont encore présents à Severodonetsk ne pourront emporter avec eux leurs armements lourds.
Les russes estiment qu’il peut y avoir jusqu’à 12 000 hommes présents dans ces deux villes (2000 par Severodonetsk et 10 000 pour Lysychansk)
Cordialement
Lenardon
Plusieurs mercenaires anglais se sont fait photographier à Severodonetsk et Lysychansk, il vaut mieux pour eux qu’ils ne soient pas capturés.
Pour moi, cet article pose les seules questions qui comptent depuis l’invasion russe. Jusqu’où doit-on aller dans le conflit ? Mettre un drapeau ukrainien sur le coin de nos télés et virer les athlètes russes des compétitions sportives, c’est de l’affichage de la bonne conscience. Les vraies questions, elles ont toujours été militaires et aucun dirigeant occidental n’est honnête avec son peuple.
Surtout pas Poutine.
Il y a aussi les sanctions économiques et elles ont toutes échoué.
« Jusqu’où doit-on aller dans le conflit ? »
Jusqu’à Moscou.
Patton avait raison.
Après Napoléon et Hitler, il n’avait , semble-t-il, pas encore compris.
Je pense que là ; il faut le dégager le « Jo Bidon » sénile avant qu’il ne commette l’irréparable , car il ne mesure plus l’intensité de ses conneries . Il va nous amener le cahos en « europe » ce fantoche .