Samedi, le gouvernement Bennet a rejeté toutes les demandes de compromis venant d’Egypte et du Qatar pour déplacer l’itinéraire de la Marche des drapeaux pour célébrer la Journée de Jérusalem.
La veille, l’administration Biden a reçu une fin de non-recevoir pour les mêmes raisons : la décision de la date et de l’itinéraire de la Marche seront non-négociables, ont déclaré Bennet et ses ministres.
Chacun interprétera les motifs de Naftali Bennet selon son biais personnel :
- Les anti-Bennet diront que sa fermeté est destinée à sauver son gouvernement chancelant, s’appuyant sur le fait qu’il n’a affiché que faiblesse et lâcheté jusqu’à présent.
- Les membres du Likoud diront qu’en se montrant plus ferme que Benjamin Netanyahou, qui a cédé au chantage l’an dernier, il a voulu marquer des points et engranger des arguments politiques pour son avenir compromis.
- La gauche et l’extrême gauche l’accuseront d’avoir cédé aux « nationalistes religieux d’extrême-droite », qu’ils accusent de « tenir Bennet » et son parti, Yamina.
Tout le monde y trouvera son bénéfice politique, sauf les soi-disant « nationalistes religieux d’extrême-droite », qui considèrent cette marche comme leur droit fondamental, ne voient pas en quoi ils devraient dire merci pour avoir obtenu ce qui leur est dû, et n’ont de toute façon aucune reconnaissance envers le gouvernement Bennet, dont ils contestent la légitimité en raison de ses cadeaux et compromis aux Arabes israéliens pour maintenir sa coalition.
Une journée de vainqueurs
Un point, cependant, ne peut être contesté par aucun des opposants politiques au gouvernement de coalition : la perception des Arabes, en face.
Les Arabes comprennent très bien la force, et tout compromis pour des motifs humanitaires, par générosité et ouverture, est interprété comme de la faiblesse, justifiant de toujours demander plus – les sociétés européennes connaissent bien.
Les Arabes ont menacé de faire tomber un enfer de feu et de flammes si Israël ne cède pas à leurs ordres. Israël n’a pas cédé et ne s’est pas incliné.
Que cette journée soit accompagnée de violences est certain, les Arabes sont un peuple à la culture violente. Cependant, quelles que soient ces violences, leurs conséquences et leurs suites sur un conflit régional (l’Egypte a déclaré qu’il y aura un « avant » et un « après » la marche, et que les relations ne seront plus jamais les mêmes), les Juifs ont déjà gagné.
Le gouvernement ne s’est pas soumis, il ne s’est pas plié aux ordres de l’islam, il n’a pas cédé aux menaces des terroristes, ni aux demandes de compromis de son allié principal, les Etats-Unis, et a gardé la tête haute, fièrement. Comme il aurait dû le faire après avoir gagné la guerre de 1948, 1967 et a commis la faute historique de ne pas se conduire en vainqueur, en soumettant l’ennemi à ses ordres.
Croyez-moi, chaque Arabe, de la rue aux palais, du vendeur d’eau anisée au politicien, du pharmacien au responsable terroriste, du Liban à l’Iran, de l’Egypte au Qatar, chaque dirigeant a enregistré la fermeté des Juifs, a gravé le refus de négocier du gouvernement israélien, et a accusé le coup.
Hélas, ce gouvernement ne capitalisera pas sur ces gains politiques, qui resteront dans la mémoire des Arabes, mais disparaîtront de celle des juifs.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7
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Jérusalem est la ville du roi David bien avant l’ère Chrétienne et l’ère de l’islam.Ce n’est pas en bâtissant une mosquée sur les ruines du temple de Salomom qu’elle devient un lieu saint de l’islam.Jérusalem est présente dans les prières et la culture juive et ne peut se dissocier de la religion juive
Qui a inspiré Le Christianisme et l’islam .Ce déni d’appartenance de Jérusalem à la nation juive ne peut s’expliquer que par un antisémitisme.Les juifs sont revenus chez eux dans le territoire assigné par « D » et reprennent possession de leurs patrimoines au grand dam des antisémites.Ils n’empêchent personne de venir peleriner contrairement aux occupants d’avant.
Bonjour Monsieur Grumberg,
l’état d’Israël a été créée en 1948 et il respectait les frontières qui avaient été imposées. Les pays arabes de l’époque n’aient rien voulu savoir. Les juifs n’étaient pas chez eux et devaient partir.. Ils ont eu tort.
L’état d’Israël ne pourra pas retrouver aux frontières de 1967 parce que c’est devenu impossible. Les frontières actuelles de l’état hébreux ont été acquises par la guerre. L’état « palestinien » n’existe pas et les israéliens font en sorte qu’il n’existe jamais.
C’est pareil pour l’Ukraine.
Les occidentaux ont menacé de faire tomber un enfer de feu et de flammes si la Russie ne cède pas à leurs ordres. La Russie n’a pas cédé et ne s’est pas inclinée.
Hélas, ce gouvernement ne capitalisera pas sur ces gains politiques, qui resteront dans la mémoire de certains ukrainiens, mais disparaîtront de celle des russes.
Cordialement
Lenardon
Je ne suis pas certain qu’il y ait beaucoup de comparaison entre l’Ukraine et Israël, à part qu’ils ont deux yeux et deux oreilles dans les deux pays ! L’Inde compare son sort à celui d’Israël – pour de mauvaises raisons, mais je ne vais pas leur dire, car c’est la source de leur amitié pour les Israéliens.
Montrez-nous des images de la fête au Kotel svp.
Merci!
Vous les trouverez sur Israel24/7.org
Depuis quand un pays souverain ne décide pas seul où il organise sa marche ?
Dingue cette histoire encore !!
c’est l’autorité israélienne qui doit décider, pas les usa, le qatar, l’égypte ou l’onu