Publié par Guy Millière le 20 mai 2022

Le fait que l’administration Biden ait finalement décidé de se situer du bon côté de l’histoire et de défendre la démocratie ukrainienne agressée par le dictateur criminel Poutine ne doit pas faire oublier que l’administration Biden entérinait encore, dans les jours qui ont suivi le 24 février l’action menée par Poutine, avec qui il voulait s’entendre pour signer communément un accord désastreux avec l’Iran des mollahs.

Cela ne doit pas faire oublier non plus ce que l’administration Biden fait subir aux Etats-Unis, qui est extrêmement grave, et qui se poursuit pendant que la guerre continue en Ukraine. Et il y a eu deux étapes dans ce qui est une opération de destruction des Etats-Unis depuis l’intérieur de ceux-ci.

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La première étape a été une attaque contre la démocratie américaine. L’administration Biden, il faut le rappeler sans cesse (car c’est oublié et occulté sans cesse), est née d’un crime : le vol d’une élection présidentielle que Trump avait gagnée haut la main, mais dont des fraudes massives ont inversé le résultat. Dans un instant de franchise dû à la sénilité, Biden avait dit la vérité au cours de la campagne, et déclaré “nous avons mis au point l’organisation de fraude électorale la plus étendue et la plus inclusive de l’histoire de la politique américaine”, et c’était vrai ! Il avait ajouté deux fois, à l’attention des électeurs, “ je n’ai pas besoin de vos voix pour gagner”. Il a bénéficié de la complicité de tous les journalistes de la planète, qui ont maquillé ses mots, et en France, le journal Le Monde, dans sa rubrique les déconneurs (pardon, “les décodeurs”) a pratiqué la virtuosité dans le mensonge, dit qu’en fait Biden avait voulu dire qu’il combattait la fraude électorale… Biden ment toujours, mais en parlant de fraudes, il n’avait pas menti, et en disant qu’il n’avait pas besoin de voix de davantage d’électeurs, il n’avait pas menti non plus. Je donnerai les détails des fraudes de 2020 dans mon prochain livre (sortie fin août : en été personne ne lit des livres sérieux).

Les fraudes ont été multiples et très élaborées : elles ont reposé sur l’utilisation crapuleuse des machines à voter, mais aussi sur le fait d’avoir “fait voter” les morts, les gens qui avaient quitté l’Etat dans lequel leur vote a été compté, etc. Des rapports rédigés par le professeur Peter Navarro ont dénombré les votes frauduleux. Un livre de Mollie Hemingway dont j’ai déjà parlé en a traité (Rigged : How the Media, Big Tech, and the Democrats Seized Our Elections). Un film réalisé par Dinesh D’Souza, 2.000 Mules, sur la base d’une enquête minutieuse menée par l’organisation True The Vote, dirigée par Catherine Engelbrecht (une femme très estimable que nous avons invité plusieurs fois à l’American Freedom Alliance a Los Angeles), montre comment les Démocrates ont procédé : plutôt qu’avoir réalisé un simple bourrage des urnes, ils ont recruté dans les six villes où les fraudes ont été perpétrées des porteurs de bulletins frauduleux pour que ceux-ci les déposent dans des boites aux lettres destinées à recueillir des votes par correspondance. Les boites aux lettres en question avaient été installées par des gens travaillant pour Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, aux fins de “faciliter” le vote, et Zuckerberg a dépensé environ 500 millions de dollars pour l’opération. Cela a été la plus grave atteinte à la démocratie commise aux Etats-Unis depuis leur fondation. 

Les avocats de Donald Trump, conduits par Rudy Giuliani, ont recueilli des centaines de témoignages sous serment et des milliers de preuves, mais, comme je l’ai écrit à l’époque, aucun juge n’a accepté de traiter les plaintes déposées : soit parce que c’étaient des juges de gauche, complices, soit parce qu’ils ont eu peur (et cela a montré une déficience de la justice américaine). La Cour Suprême a détourné le regard. Des millions de manifestants dans tout le pays se sont rassemblés derrière la bannière Stop the Steal (arrêtez le vol), sans résultat, et les manifestations se sont achevées le 6 janvier , jour où les manifestants ont été victimes d’un coup monté par les Démocrates au Capitole (je donne là encore les détails dans mon prochain livre, mais un film montre ce qui s’est passé: Capitol Punishment, https://movies.westernjournal.com/programs/cp-b2dcd9). Les manifestants de Stop the Steal ont après le 6 janvier été définis par les Démocrates et les médias de gauche comme des terroristes intérieurs. Nombre d’entre eux ont été arrêtés et placés dans des prisons spéciales où ils ont été maltraités. Quelques-uns sont passés en jugement devant des juges frelatés. D’autres se sont suicidés. Tout cela a été hideux, ignoble, indigne des Etats-Unis d’Amérique. Cela a été un coup d’Etat.

La deuxième étape (et c’est pour que vienne cette deuxième étape que le coup d’Etat a été perpétré) est la destruction mise en œuvre par les Démocrates aux Etats-Unis depuis le 20 janvier 2021. J’en ai déjà traité ici, et j’y consacre, de manière très détaillée, deux chapitres de mon prochain livre. Je n’y reviens pas.

Je dirai seulement qu’il n’y a, sur un plan intérieur, par un seul domaine qui n’ait été attaqué.

La production d’énergie aux Etats-Unis a été rapidement très réduite : ce qui a fait monter vertigineusement les prix, ce qui a été un cadeau immense fait à Poutine, qui a vu ses revenus issus du gaz et du pétrole multipliés par trois (et qui a pu disposer de l’argent requis pour mener une guerre), et ce qui a occasionné de graves difficultés pour tous les Américains, confrontés à une hausse vertigineuse du prix du gaz et des carburants.

Des milliers de milliards de dollars ont été créés ex nihilo et aussitôt jetés par les fenêtres, ce qui produit une inflation qui s’accroit sans cesse.

Le mur sur la frontière Sud n’a pas été achevée, et les border patrols ont reçu l’ordre de ne plus arrêter les immigrants illégaux entrant aux Etats-Unis, et à ce jour, plus de deux millions d’entre eux ont été disséminés dans le pays par l’administration fédérale, par avion ou par bus, aux frais des contribuables américains, le plus souvent de nuit. Dès lors que parmi eux, il y a de nombreux criminels, la criminalité a fortement augmenté presque partout.

Les allocations chômage ont augmenté, et de nombreuses personnes ont quitté leur emploi et ne sont pas inscrites sur les listes du chômage : une incitation à devenir assisté permanent a été mise en place. Les chiffres du chômage sont bas, mais ceux indiquant le nombre d’assistés a explosé. Et des entreprises ne parviennent pas à recruter et ont des pénuries de personnel.

Je pourrais ajouter l’inclusion du racisme antiblanc dans les programmes de nombreuses écoles et de nombreux lycées, la tentative de détraquer l’armée en y accueillant des transsexuels et des programmes de formation dénonçant eux aussi le racisme antiblanc.

Liste non exhaustive, à laquelle je peux ajouter aujourd’hui l’absence de lait en poudre pour bébé dans les commerces : tous les stocks disponibles ont été dirigés vers la frontière sud aux fins d’être fournis aux bébés des femmes immigrées clandestines arrivant dans le pays.

Sur un plan extérieur, l’aide apportée aux Ukrainiens est l’exception qui confirme la règle.

L’administration Biden au Moyen Orient s’efforce d’affaiblir Israël et les monarchies arabes sunnites et de favoriser l’Iran, et en Asie, elle fait montre d’une extrême faiblesse face à la Chine et à la Corée du Nord (les discours tenus en Europe disant que l’administration Biden s’efforce d’endiguer la Chine sont des discours faux).

Un récent sondage montre que 75 pour cent des Américains pensent que le pays va dans la mauvaise direction (il me semble étonnant qu’il reste des Américains pensant que le pays va dans la bonne direction, mais les gens de gauche me surprendront toujours).

Les élections de Novembre verront sans doute un raz de marée en direction des Républicains se produire : des sondages récents montrent que 61 pour cent des électeurs inscrits entendent voter républicain, ce qui est un chiffre considérable, et ils montrent aussi que le nombre d’électeurs décidés à voter en novembre 2022 s’est accru de quinze pour cent par rapport à novembre 2020. 

 Une extrême vigilance s’impose néanmoins. Des gens capables de faire ce qu’ils ont fait en 2020 sont capables de tenter de récidiver ou de trouver d’autres moyens pour rester au pouvoir.

Soutenir l’Ukraine ne sera pas suffisant pour les sortir d’affaire.  Si les Républicains, comme c’est très probable, l’emportent en novembre, le cap devra être mis vers 2024. Donald Trump sera candidat en 2024.  Il y aura des élections primaires chez les Démocrates (si Joe Biden n’est pas mis en retraite pour sénilité avancée d’ici là, il ne sera pas candidat, et je doute que Kamala Harris le soit, Hillary Clinton veut tenter une nouvelle fois sa chance), et il y en aura chez les Républicains.

Je doute que deux hommes pour qui j’ai une vive estime, Ted Cruz, Ron DeSantis, et qui seront sur les rangs des candidats en 2028 soient candidats en 2024, ou ils le seront pour envisager le poste de vice-président. Le rôle du traître sera occupé par Mike Pence, qui a déjà commencé à insulter Trump, tant il est impatient.

Une majorité républicaine dans les deux chambres du Congrès permettrait de limiter les dégâts, et il est urgent que les dégâts soient limites.

L’administration Biden soutient l’Ukraine par opportunisme politique, pas par conviction. Aucun de ses membres n’aime l’Amérique, la démocratie et la liberté.

La seule chose qui me fait penser qu’ils ne fléchiront pas est qu’ils ont besoin d’une victoire pour espérer ne pas subir un raz de marée pire encore que celui qui, normalement et logiquement, les attend. 

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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