Chaque jour qui passe semble nous rapprocher d’une implication des États-Unis dans le conflit ukrainien. Les fuites de responsables américains anonymes selon lesquels les États-Unis ont donné aux Ukrainiens les informations leur permettant de cibler et de tuer des généraux russes ont eu pour effet de confirmer que les Américains ne sont plus indirectement impliqués mais qu’ils se dirigent vers une guerre directe contre la Russie. Les Démocrates pensent probablement qu’ils ont besoin de cette «distraction» visant à faire oublier les problèmes internes qu’ils ont causés tels que la crise frontalière, l’inflation et l’augmentation de la criminalité, en vue des Midterms.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 10 mars.
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En route vers la guerre contre la Russie : La dérive de Biden devient dangereuse
Joe Biden, l’homme qui « s‘est trompé concernant presque toutes les grandes questions de politique étrangère et de sécurité nationale au cours des quatre dernières décennies », comme l’a écrit l’ex-Secrétaire à la Défense Bob Gates, a mis les États-Unis sur le chemin de la guerre contre la Russie. Pas parce qu’il le veut. Mais parce qu’il ne sait pas ce qu’il fait.
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C’est le consensus d’experts en politique étrangère aussi divers que Thomas Friedman, le compagnon de golf du président Obama, et Mark Wauck, l’ex-fonctionnaire décoré du FBI avant l’époque de la mentalité « woke ».
Thomas Friedman a écrit dans le New York Times du 6 mai :
« Si vous ne faisiez que suivre les reportages sur l’Ukraine, vous pourriez penser que cette guerre n’est qu’une longue et pénible série de slogans quelque peu ennuyeux. Vous auriez tort.Les choses deviennent plus dangereuses de jour en jour. Pour commencer, plus la guerre se prolonge, plus les occasions de commettre des erreurs catastrophiques sont nombreuses – et la matière première pour cela s’accumule rapidement et furieusement. Prenez les deux fuites très médiatisées de responsables américains la semaine dernière concernant l’implication des États-Unis dans la guerre Russie-Ukraine … »
M. Friedman cite ensuite les fuites de supposés responsables américains déclarant que les États-Unis avaient donné des renseignements à l’Ukraine pour lui permettre de cibler et de tuer des généraux russes, ainsi que des informations de ciblage pour l’aider à couler le Moskva, le navire amiral russe de la mer Noire.
« En tant que journaliste, j’aime les bonnes histoires de fuites, et les journalistes qui ont révélé ces histoires ont bien fouillé leur sujet. En même temps, d’après tout ce que j’ai pu glaner auprès de hauts fonctionnaires américains, qui m’ont parlé sous couvert d’anonymat, les fuites ne faisaient pas partie d’une stratégie réfléchie, et le président Biden en était furieux. On m’a dit qu’il avait appelé le Directeur du renseignement national, le Directeur de la CIA et le Secrétaire à la Défense pour leur faire comprendre dans un langage fort et coloré que ce genre de fuite est imprudent et doit cesser immédiatement – avant que nous ne nous retrouvions pris dans une guerre involontaire contre la Russie. Ce qui est stupéfiant dans ces fuites, c’est qu’elles suggèrent que nous ne sommes plus indirectement impliqués mais que nous nous dirigeons vers une guerre directe contre la Russie- et personne n’a préparé le peuple américain ou le Congrès à cela. »
Mark Wauck, lui aussi, commentant les fuites, avait ceci à dire :
« Ces affirmations fanfaronnes ont semblé à beaucoup, y compris à moi-même, être remarquablement téméraires et provocatrices. Cela a conduit certains à spéculer que l’Administration Biden cherche à provoquer une guerre ouverte contre la Russie pour des raisons de politique intérieure – élections de mi-mandat, imposition d’un contrôle autoritaire sur la dissidence, etc. Aujourd’hui, cependant, des responsables du Pentagone identifiables – des gens avec des noms, comme “John Kirby” – reviennent sur les affirmations des “hauts responsables américains” et des “responsables américains” anonymes. Cela conduit à une spéculation qui n’est guère moins troublante que l’idée que des éléments au sein du gouvernement américain – soigneusement dissimulés derrière des déclarations d’origine délibérément vagues – tentent, en fait, de conduire les États-Unis au bord de la guerre, mais que d’autres éléments, bien en vue au Pentagone, résistent à la précipitation vers la guerre. Nous avons souligné à plusieurs reprises cette dynamique tout au long de l'”opération spéciale” de la Russie en Ukraine.
Le fait que le gouvernement américain soit si divisé sur la question fondamentale de la guerre ou de la paix avec une puissance nucléaire est inquiétant en soi. Le fait qu’une faction du gouvernement agit dans le dos du Pentagone afin d’entraîner les États-Unis vers une guerre, ajoute à l’inquiétude. Le fait que les sources soient identifiées de manière aussi vague est une autre source d’inquiétude, car cela suggère un manque d’expertise militaire. Le fait que ce débat semi-public se déroule sans aucune contribution significative de la seule institution constitutionnelle de la république américaine qui a l’autorité de déclarer une guerre – le pouvoir législatif – ni de débat public significatif devrait nous inquiéter au plus haut point. »
Les deux hommes ont souligné que Joe Biden ne sait pas vraiment ce qu’il fait.
Selon Thomas Friedman : « Se vanter de tuer ses généraux et de couler ses navires, ou tomber amoureux de l’Ukraine d’une manière qui nous y entraînera à jamais, est le comble de la folie. »
Selon Mark Wauck : « Cela conduit à une spéculation qui n’est guère moins troublante à savoir que des personnes au sein du gouvernement américain – soigneusement dissimulées derrière des déclarations d’origine délibérément vagues – tentent, en fait, de conduire les États-Unis au bord de la guerre, mais que d’autres personnes, bien en vue au Pentagone, résistent à cette précipitation. »
Maintenant, nous voyons l’inéluctable se produire – Joe Biden signant un nouveau projet de loi pour permettre les ventes d’armes à l’Ukraine à des conditions plus faciles et rationalisées.
Selon le Washington Post :
« Le Lend-Lease Act de 2022 (Loi sur le prêt-bail) pour la défense de l’Ukraine et de la démocratie fait revivre ce programme pivot, en renonçant à des exigences chronophages sur l’autorité du président pour envoyer des ressources défensives critiques à l’Ukraine. Il est important de noter qu’il s’agit de temps. Le temps est très important lorsque des vies sont en jeu. »
Cela nous rapproche encore un peu plus d’une guerre directe contre la Russie.
Il se peut qu’il y ait des raisons de faire du «wag the dog» ( NdT: référence au film Wag the Dog de 1997 dans lequel le gouvernement américain s’engage dans une action militaire superflue afin de détourner l’attention d’un scandale national ).
Mais il est tout aussi probable que les Bidenites se laissent bousculer par diverses personnes : des entrepreneurs de la défense avides de gros contrats, aux détracteurs de Donald Trump du genre Adam Schiff désireux de “prouver” que le Président Trump était le méchant dans le dossier ukrainien, en passant par le lobby des émigrés ukraino-américains, compatissant à juste titre, et les Européens paresseux et radins, trop heureux que les États-Unis se battent à leur place et sécurisent leur approvisionnement énergétique.
Joe se fait bousculer de toutes parts et il ne sait pas ce qu’il fait.
Mais chaque jour semble montrer que l’implication directe des États-Unis dans le conflit ukrainien se rapproche de plus en plus, alors qu’il n’y a aucun débat public à ce sujet.
Nous pourrions nous retrouver aspirés dans une guerre contre la Russie, l’Ukraine servant de prétexte, et finir par payer la facture au complet.
Pire encore, nous pourrions bien nous exposer à des cyberattaques russes et à des coupures de pétrole russe, non seulement concernant l’approvisionnement venant de la Russie mais aussi de celui de ses mandataires et alliés.
Le Venezuela, par exemple, a clairement fait savoir aux Bidenites que sa loyauté envers la Russie protectrice est primordiale.
Ne vous attendez donc pas à ce que le Venezuela fournisse aux États-Unis le pétrole qu’ils ne produiront pas eux-mêmes. Vladimir Poutine a mis en garde les États-Unis contre les “conséquences” de l’aide militaire accordée à l’Ukraine.
Joe Biden a signé cette mesure, qui vient s’ajouter à tous les programmes d’aide qu’il a approuvés, ainsi qu’aux fuites concernant le meurtre de généraux et le naufrage de navires de guerre, et on ne peut que se demander ce qui va suivre.
Est-ce que ce sera la fin, ou est-ce qu’il y aura de plus en plus de choses à venir ?
Bien sûr, les Démocrates risquent de se faire démolir en novembre. Il ne serait donc pas surprenant que Joe Biden penche pour une guerre afin de faire en sorte que les électeurs se rallient au drapeau et au président.
Mais d’un autre côté, il ne s’agit pas de s’en prendre à une petite dictature du Tiers-Monde, mais à la Russie, un pays doté de l’arme nucléaire.
Il se pourrait bien que Joe ait les yeux plus gros que le ventre, et qu’il devienne l’équivalent du Kaiser Wilhelm II en termes de stupidité – et les conséquences seront pour nous.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
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L’implication américaine avant même le début du conflit a été reconnue (conseillers militaires, membres de la CIA, stratèges, communicants, etc) . Biden et Zelinsky alimentent chaque jour la surenchère relayés par les médias occidentaux. D’où l’importance d’avoir une diversité de sources.
à Abbé Alain Arbez:
“Biden et Zelinsky alimentent chaque jour la surenchère relayés par les médias occidentaux.”
Parfaitement d’accord avec vous.
Mais quand vous parlez des médias occidentaux, pensez à y inclure Dreuz, avec MM. Millière et Grumberg en figures de proue.
Leur prose pro-Biden & pro-Zélensky et anti-Poutine devient, d’article en article, plus violente et virulente.
Ce zèle, où l’objectivité a complètement disparu, me pose question.
Que cherchent-ils?
À se faire vitrifier?
Le suicide pour eux s’ils y tiennent absolument, mais pourquoi vouloir l’imposer à leurs suiveurs?
Jim Jones? (cf. Le temple du peuple, Jonestown, Guyana, 1978)
@Jean-Philippe : j’accepte toutes les critiques, de quiconque. Mais lorsque vous me critiquez, faites l’effort de citer ce que je dis, et non vos fantasmes, vos inventions fantaisistes, ou les mots que vous mettez dans ma bouche et que je n’ai pas prononcés, pour ensuite me les reprocher, car vous vous discréditez totalement.
De plus, tout ce que j’ai publié sur la Russie et Poutine est strictement factuel, sourcé, prouvé, vérifié, et personne ne m’a indiqué que certaines de mes informations étaient fausses. Alors ne confondez pas des faits – qui ne vous plaisent pas, qui ne confirment pas votre besoin de confirmer vos biais, et que vous voulez ignorer comme s’ils n’existaient pas, ce qui est votre droit, avec des opinions.
@ Jean-Patrick Grumberg
Quand on prend comme source la Pravda du politiquement correct (pardon le New Pyongyang Times)… Il ne manque plus que l’Agence des Faux papiers dans vos “sources”.
@Jean Philippe. Vous me prêtez des positions que je n’ai pas. Je ne suis absolument pas pro-Biden. Tout ce que j’écris est fondé sur des elements précis. Je pourrais pour chacun de mes articles en français mettre des dizaines de références. Quand je publie un article en anglais il y a de nombreuses références et sources, de même pour mes livres. Je ne suis pas, en soi, pro-Zelensky, ou anti-Poutine. Tout en me situant du coté de la connaissance, mes valeurs éthiques me placent du coté de la démocratie, jamais du coté du totalitarisme et du coté de la victime, jamais du coté de l’assassin. Il est regrettable que ces données élémentaires vous échappent. Lorsque j’ai écrit un livre sur Auschwitz, je manquais sans doute d’objectivité à vos yeux parce qu’en décrivant un camp d’extermination, je montrais de la compassion pour les Juifs et de la répulsion pour les Waffen SS. Quant a ce que je cherche, c’est très simple: donner à connaitre et à comprendre, et pour ce qui concerne l’éthique, ne jamais être du coté du totalitarisme, de l’oppression, des assassins et des criminels de guerre. Si la peur d’un ennemi puissant vous conduit a vous soumettre, ce que je peux déduire de ce que vous écrivez, je suis, moi du coté de la dissuasion et de la résistance. Ce qui est violent n’est pas ce que j’écris, ce sont des bombardements sur des populations civiles, des meurtres d’enfants, des assassinats de masse.
« les Démocrates risquent de se faire démolir en novembre. Il ne serait donc pas surprenant que Joe Biden penche pour une guerre afin de faire en sorte que les électeurs se rallient au drapeau et au président.»
A mon avis, c’est une explication essentielle.
Chère Magali,
c’est réconfortant de constater qu’il reste encore des gens sensés au USA. Il devient de plus en plus évident que le Capitaine cornet glace veut faire oublier la débâcle en Afghanistan. Il ne s’agit plus de défendre l’Ukraine mais de détruire la Russie. Les chinois ont parfaitement compris le message: ils sont les suivants sur la liste.
Dementia Joe et toute sa clique sont incapable ou, pour certains, non pas envie ou font semblant de ne pas comprendre : la Russie ne renoncera jamais. Elle va s’emparer de tout l’Est de l’Ukraine. Son objectif de guerre a été publiquement annoncé depuis des semaines. Cela concerne les territoires déjà conquis plus la partie qui longe la Mer Noire jusqu’à la frontière Roumaine et Moldave. Amputé de la partie la plus fertile, ne disposant plus d’accès à la Mer Noire, ce qui resterait de l’Ukraine deviendrait une sorte de Moldavie sous-développée.
Des centaines de tonnes de blé sont bloqués près ou sur le port d’Odessa à cause de l’embargo russe. La Russie peut donc provoquer une pénurie mondiale de céréales. Voir dans plusieurs pays des révoltes dues à la famine.
A moins d’envoyer des navires de guerre de l’OTAN (les ukrainiens ne disposent plus de navires de guerre) ce sera une nouvelle crise mondiale avec pour l’Europe, le risque d’arrivée massive de clandestins poussés par la famine.
Je ne prendrai pas beaucoup de risque en affirmant que Sleepy Joe et son état-major n’ont pas envisagé cette éventualité et ce n’est pas la seule (augmentation du prix du gaz, du pétrole, des céréales, des matières premières, de l’inflation, une récession mondiale etc.). Si les généraux américains sont choisis parce qu’ils sont avant tout des défenseurs des minorités en tout genre et des racialistes, c’est très mal parti pour prendre des décision judicieuses.
PS: Le soit-disant nombre de généraux russes tués relève de la propagande. Le seul bateau qui a été détruit n’est pas le “vaisseau amiral” mais un navire en fin d’utilisation dont la principale fonction concernait la destruction d’autres navires ou de sous-marins. les navires russes stratégiques sont loin de portée des missiles.
Le bonjour à la Belle Province
Cordialement
Lenardon
merci de cet article qui change de la propagande anti russe habituelle, le grand satan poutine sera vaincu !
les usa se battront jusqu’au dernier ukrainien !
Malheureusement ; bien malin celui qui pourras nous “prédire” la fin de cette guerre …Et en sortira “vainqueur” ( j’ai ma vague idée) . Pour l’instant nous en payons les frais en europe et nous allons tirer la langue ;tout les prix augmentent ,sur de constater que tout effet à une cause ,mais certains en profite trop bien , a commencer par notre cher “gouvernement” Français . Si on veut réellement que ce conflit cesse ,alors que l’on arrête de donner des armes a l’Ukraine et surtout que l’on arrête de soufflet sur les braises . A commencer par “Jo Bidon” , ce veillard sénile .
Bon ok si on faisait une petite synthèse : Le fils de Biden, Hunter a été nommé sans qualification dans le conseil d’administration d’une compagnie ukrainienne. Biden (vice-président d’Obama) en contrepartie a donné des subventions américaines à l’Ukraine avec rétro commissions et arrosage automatique. Zelensky sait tout ça et fait chanter Joe Bidon : si tu nous aides pas je balance tout. Crédible ??? Il y a toujours deux choses qui mènent le monde, l’argent et le sexe . Ah à propos, dans tout ça on n’entend plus parler de l’ordinateur d’Hunter Biden …