Publié par Gertrude Lamy le 27 juin 2022

Source : Vaticannews

L’Académie ponticale pour la Vie rejoint la position de l’épiscopat catholique américain sur la décision de la Cour suprême.

Son président, Mgr Vincenzo Paglia, invite à réfléchir sur la place que la protection de la vie occupe dans une société civile pour nous demander quel type de coexistence et de société nous voulons construire.

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L’Académie pontificale pour la vie annonce, vendredi 24 juin, se joindre à la déclaration des évêques américains sur la décision de la Cour suprême des États-Unis. L’institution vaticane cite ainsi d’abord les paroles de Mgr H. Gomez et Mgr Lori, respectivement archevêques de Los Angeles (Californie) et Baltimore (Maryland):

« C’est le moment de guérir les blessures et de réparer les divisions sociales; c’est le moment de la réflexion raisonnée et du dialogue civil, et de se rassembler pour construire une société et une économie qui soutiennent les mariages et les familles, et où chaque femme a le soutien et les ressources dont elle a besoin pour mettre au monde son enfant dans l’amour. »

La vie humaine, question à grande portée sociale

L’avis de la Cour montre à quel point la question de l’avortement continue de susciter des débats passionnés. Le fait qu’un grand pays ayant une longue tradition démocratique ait changé sa position sur cette question interpelle également le monde entier, affirme l’Académie pontificale pour la vie dans un communiqué.

« Il n’est pas juste que le problème soit mis de côté sans considération globale adéquate. La protection et la défense de la vie humaine n’est pas une question qui peut rester confinée à l’exercice des droits individuels, mais au contraire une question de grande portée sociale », poursuit l’institution, soutenant qu’après 50 ans, il est important de rouvrir « un débat non idéologique » sur la place que la protection de la vie occupe dans une société civile pour nous demander quel type de coexistence et de société nous voulons construire.

Éviter l’idéologie a priori

Selon le Saint-Siège, il s’agit donc de développer des choix politiques qui favorisent «des conditions d’existence en faveur de la vie sans tomber dans des positions idéologiques a priori ». Il s’agit également d’assurer « une éducation sexuelle adéquate, de garantir des soins de santé accessibles à tous et de préparer des mesures législatives pour protéger la famille et la maternité, en surmontant les inégalités existantes ». Le Vatican plaide ainsi pour une assistance solide aux mères, aux couples et à l’enfant à naître qui implique toute la communauté, en encourageant la possibilité pour les mères en difficulté de poursuivre la grossesse et de confier l’enfant à ceux qui peuvent garantir sa croissance.

Ainsi pour Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, « face à une société occidentale qui perd sa passion pour la vie, cet acte est une puissante invitation à réfléchir ensemble sur la question grave et urgente de la générativité humaine et des conditions qui la rendent possible ; en choisissant la vie, c’est notre responsabilité pour l’avenir de l’humanité qui est en jeu ».

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