Initialement publié le 8 juin 2022 @ 08:29

Le mantra préféré des anticléricaux, antireligieux, et militants de l’athéisme laïcard, c’est : « la science et la foi sont totalement incompatibles ! ». Or un constat historique honnête démontre exactement le contraire : ce qu’on nous ressasse au nom d’une idéologie amnésique et discriminante ne correspond nullement à la vérité : ce sont les croyants, hommes d’Eglise en particulier, qui ont été au cours des siècles les pionniers de la science et des grandes inventions ayant édifié notre société. Ainsi, ces figures marquantes ont été soigneusement occultées à des fins de propagande laïque, au service d’un mythe du progrès sans religion, qui en 2018 reste toujours dans l’air du temps, avec l’appui des politiques.
En voici un aperçu, non exhaustif, ce qui veut dire qu’il y en a encore une liste considérable d’autres non mentionnés ici. Il est cependant déjà assez long pour que nous le publions en 3 fois.
La première partie est disponible ici, la seconde ici.
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WILLIAM THOMSON (1824-1907)
Ingénieur anglais, il invente le galvanomètre et l’électromètre. Il est expert dans la mécanique, la théorie de la turbulence et la termodynamique. « Nous sommes entourés de preuves éclatantes d’une intelligence bienveillante ».
JEAN-BAPTISTE CARNOY (1836-1899)
Prêtre catholique belge, il fonde la cytologie et explique la division cellulaire.
EDOUARD BRANLY (1844-1940)
Médecin français, il découvre le principe de la radioconduction. « La science est un effort vers la création. La religion est un effort vers le créateur ».
THOMAS EDISON (1847-1931)
Inventeur américain de Chicago. Il lance une fabrique d’ampoules électriques. Il dépose 33 brevets d’éclairage électrique domestique, de générateurs, de moteurs électriques. L’exposition internationale d’électricité de Paris le nomme « symbole international de la modernité et du progrès social scientifique ». « Mon grand respect pour les ingénieurs, surtout pour le plus grand d’entre eux : Dieu ! »
HENRI POINCARé (1854-1912)
Mathématicien illustre, il est également physicien et philosophe.
« Comment, sans sortir des limites de sa science,, le physicien pourrait-il soutenir que la notion divine n’est pas nécessaire pour qu’un corps lancé dans le vide se meuve éternellement ! »
MAX PLANCK (1858-1947)
Physicien allemand, découvreur de l’émission spontanée du rayonnement, il participe à la création de la mécanique quantique. Prix Nobel 1928, il préside l’Académie Pontificale des sciences. Il poursuit des travaux déterminants sur la théorie des quanta.
« Religion et science ne s’excluent pas mais se complètent et se conditionnent »
PIERRE DUHEM (1864-1916)
Physicien, membre de l’Académie des sciences, travaille sur la thermodynamique. Il publie une œuvre d’histoire des sciences : « Le système du monde, histoire des doctrines cosmologiques » dans laquelle, en tant que catholique engagé, il souligne l’immense apport des savants chrétiens du Moyen-Age au progrès de la connaissance scientifique.
MANUEL ANTONIO GOMES (1868-1933)
Prêtre portugais qui s’intéresse aux expériences sur l’énergie solaire. Il travaille à mettre au point le premier four solaire en 1899. Dans les Pyrénées, il construit le plus grand four solaire de l’époque (7 m. de diamètre) atteignant une température de 1500° Il recherche comment obtenir des azotes fertilisants pour l’agriculture.
ROBERT ANDREW MILLIKAN (1868-1953)
Physicien américain, Prix Nobel de Physique 1923. Il déclare au faîte de sa carrière : « Après avoir consacré toute ma vie à la recherche scientifique, je suis convaincu de l’existence d’une divinité qui préside au destin de l’humanité »
AUGUSTE CARREL, dit ALEXIS CAREL (1873-1944)
Chirurgien et biologiste français, Prix Nobel de Physiologie et de Médecine 1912. Renommé comme chirurgien. Il est le pionnier des techniques de conservation d’organes pour greffes et transplantations. C’est un catholique militant suite à un miracle réalisé à Lourdes sous ses yeux.
GUGLIELMO MARCONI (1874-1937)
Prix Nobel en 1909, inventeur des liaisons par ondes hertziennes. Il déclare : « La science seule est incapable d’expliquer beaucoup de choses, et entre toutes, le plus grand des mystères, le mystère de notre existence ! Je suis croyant, je crois à la force de la prière, non seulement comme catholique pratiquant mais comme scientifique ! »
HENRI BREUIL (1877-1961)
Prêtre catholique, paléontologue français. Il a contribué par ses expéditions et ses recherches à la classification des œuvres paléolythiques et à l’étude de l’art préhistorique.
ALBERT EINSTEIN (1879-1955)
Physicien allemand juif considéré comme le plus grand scientifique du 20ème siècle. Prix Nobel de physique en 1921, il est à l’origine de l’équation E=mc2 qui établit une équivalence entre la matière et l’énergie. L’encyclopédia britannica dit de lui « En niant fermement l’athéisme, Einstein exprime une croyance dans le Dieu de Spinoza révélé dans l’harmonie de ce qui existe ». Einstein déclare : « Je l’ai dit de nombreuses fois, Dieu ne joue pas aux dés avec ce monde ! »
Einstein meurt avec la nationalité suisse et américaine.
JOSEPH MOSCATI (1880-1927)
Médecin italien qui après l’épidémie de choléra de 1911 travaille à la recherche de traitements efficaces. Premier médecin à Naples à expérimenter l’insuline pour le traitement du diabète. Il est lié à l’idéal franciscain et vient au secours des plus pauvres. Il conseille à ses étudiants en médecine : « Souvenez-vous que vivre est une mission, un devoir, une douleur. Vous devez vous occuper non seulement des corps mais aussi des âmes souffrantes qui viennent à vous ! » En 1987, il est reconnu saint par le pape Jean-Paul II.
PIERRE TEILHARD DE CHARDIN (1881-1955)
Prêtre jésuite français, travaille sur les fouilles à la recherche d’hominidés anciens (en particulier le sinanthrope).Elu à l’Académie des Sciences en 1950, il publie des méditations avec sa vision personnelle du cosmos où il met au centre le Christ ressuscité, en harmonie avec les découvertes sur l’expansion de l’univers et l’évolution biologiques des espèces.
FRIEDRICH DESSAUER (1881-1963)
Biophysicien et philosophe allemand. Il invente la thérapie par rayons X. « Avec tant d’inventions et de découvertes depuis tant d’ années, Dieu parle d’une manière plus distincte et plus forte à travers les chercheurs et les inventeurs ! »
ERWIN SCHRÖDINGER (1887-1961)
Chrétien convaincu, de mère luthérienne et de père catholique, il travaille à la mise en forme de la mécanique quantique. Il met au point une équation d’onde qui s’associe à l’état d’une particule. Il reçoit le Prix Nobel de physique en 1933. Les travaux de Schrödinger ont donné à Watson l’inspiration dans la recherche du gène et de l’ADN.
HEINRICH VOGT (1890-1968)
Scientifique allemand rattaché à l’observatoire de Heidelberg, il donne son nom au théorème Vogt-Russell. Il publie ses pensées : « L’existence du monde postule une origine qui n’a pas besoin d’origine…Science et religion ne sont nullement contradictoires, mais bien plutôt complémentaires »
LOUIS DE BROGLIE (1892-1987)
Historien et juriste français, très cultivé, il s’oriente vers la physique. Il publie un mémoire sur « la nature ondulatoire de l’électron » dont les propositions sont expérimentées par des Américains. Il est un acteur important de la mécanique quantique. Il est membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie française et de l’Académie pontificale des sciences. Catholique fervent il écrit : « Entre la science et la foi, il ne saurait y avoir de véritables oppositions, elles sont les deux grandes préoccupations de l’humanité »
GEORGES LEMAÎTRE (1894-1966)
Prêtre belge distingué par le pape Pie XII. Astrophysicien et mathématicien, il illustre la cohabitation productive de la science et de la foi. Dès avant 1950, il affirme que l’univers est en expansion. Premier à formuler la loi de proportionnalité entre la distance et la vitesse de récession des galaxies. Il imagine la théorie du Big-Bang pour évoquer la construction de l’univers à partir d’un atome primitif. Il refuse le concordisme voulant prouver les vérités de foi par les faits scientifiques.
PIERRE-PAUL GRASSé (1895-1985)
Zoologiste français, auteur de nombreuses publications. Son traité de zoologie présente sa conception de la théorie synthétique de l’évolution des espèces. Il s’exprime ainsi : « Si je rejette Dieu, je ne comprends plus rien. Si je veux comprendre, je suis obligé de faire référence à Dieu pour reconnaître le sens de l’histoire ».
PIERRE LEJAY (1898-1958)
Après ses études à l’Ecole supérieure d’électricité, il entre chez les Jésuites et est ordonné prêtre. Docteur en mathématiques il se rend plusieurs fois en Chine à un observatoire pour opérer des mesures de longitude. Il participe à la mise au point d’un pendule de précision qu’il emporte dans ses expéditions et qui initiera la carte gravimétrique à l’échelle du globe. Elu membre de l’Académie des Sciences en 1946, il sera élu président du Conseil international des unions scientifiques en 1955.
LOUIS LEPRINCE-RINGUET (1901-2000)
Physicien français, professeur à Polytechnique, président de l’union catholique des scientifiques français et membre de l’Académie pontificale des sciences. Il témoigne de ce qui l’anime dans ses recherches : « Science et christianisme, loin de s’exclure, se vivifient et se confortent l’un l’autre »
ALFRED KASTLER (1902-1984)
Né en Alsace germanique, le physicien français est reçu à l’Ecole normale supérieure où il sera un grand spécialiste en mécanique quantique. Il fonde le laboratoire de spectroscopie hertzienne, il étudie la résonance hertzienne dans les atomes. Prix Nobel de Physique en 1966, il commente ses découvertes sur « l’étrange matière ». En tant que chrétien protestant, il affirme : « L’idée que le monde, l’univers matériel s’est créé tout seul me paraît absurde ! Je ne conçois le monde qu’avec un créateur. Pour un physicien, un seul atome est si compliqué, si riche d’intelligence, que l’univers matérialiste n’a pas de sens ! »
JOHN ECCLES (1903-1997)
Neuro-physiologiste australien, il reçoit le Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1963, pour son travail sur les cellules nerveuses du cerveau. Ses réflexions sur la conscience l’amènent à exprimer le sens d’une foi redécouverte dans l’expérience : « Certains vont jusqu’à dire que tout sera finalement expliqué par les activités des cellules nerveuses. Programme réductionniste ! Nous vivons dans deux mondes distincts : le monde de l’esprit et le monde matériel (qui inclut le cerveau). Il y a une interaction intense à travers cette frontière entre l’esprit et le cerveau ».
CARL-FRIDERICH VON WEISZÄCKER (1912-2007)
Physicien et philosophe allemand. Sa recherche porte sur l’énergie de liaison entre nucléons et les processus nucléaires au sein des étoiles. Il découvre le procédé cyclique de la fusion nucléaire dans les étoiles. Avec un philosophe indien, il crée en tant que chrétien une « fondation pour les sciences occidentales et la sagesse orientale » en 1970. Il milite pour la paix.
CHARLES TOWNES (1915-2015)
Physicien américain, il travaille sur le laser et obtient le brevet fondateur du maser. Prix Nobel de physique en 1964 avec des Russes pour des travaux en électronique quantique. Il est membre de l’Académie pontificale des sciences. « En tant que croyant, je ressens fortement la présence et les actions d’un Etre créateur au-delà de moi-même mais toujours proche. L’intelligence a quelque chose à voir avec la création des lois de l’univers ».
PAUL GERMAIN (1920-2009)
Célèbre pour ses travaux en aérodynamique supersonique et transsonique, membre de l’Académie des sciences, et catholique engagé, il publie un document : « Mémoires d’un scientifique chrétien ».
JERÔME LE JEUNE (1926-1994)
Généticien français, il découvre l’anomalie chromosomique à l’origine de la trisomie 21. Il est primé en 1969. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques, et membre de l’Académie pontificale des sciences.
ALAN SANDAGE (1926-2010)
Astronome américain, chercheur à l’observatoire du Mont Palomar, il se concentre sur la vitesse d’expansion de l’univers. En 1958, il publie son estimation de la constante de Hubble. Par ses études spectrales d’amas globulaires âgés de 25 milliards d’années, il en déduit que l’univers ne se dilate pas indéfiniment. Juif devenu chrétien, il expose son cheminement : « Enfant j’étais athée. C’est mon expérience scientifique qui m’a conduit à la conclusion que le monde est plus compliqué que ce qui peut être expliqué par la science. Ce n’est que par l’intermédiaire du surnaturel que je comprends le mystère de l’existence ! »
JACQUES ARSAC (1929-2014)
Astrophysicien français il promeut l’ordinateur, pour lequel il crée un langage de programmation adapté et un système de gestion. Il met au point un compilateur pour le langage FORTRAN créée par IBM. Professeur à la Sorbonne et directeur de l’Institut de programmation, il montre que l’informatique est une science avec son objet et ses méthodes. Il participe au mouvement mondial visant à formuler un programme juste, répondant aux attentes. Il crée l’association des scientifiques chrétiens en 1998. Il tient à affirmer qu’il n’y a pas de contradiction entre la foi et les sciences. « Une conscience aiguë de notre finitude nous fournit une clé d’interprétation des Ecritures. En l’acceptant, nous permettrons à l’Esprit de venir nous éclairer ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Première partie. Seconde partie.
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C’est très enthousiasmant de lire les citations de ces grands hommes.
Il me semble que vous n’avez pas cité Ambroise Paré, considéré comme le père de la chirurgie moderne (1510-1590), qui déclara un jour, à propos d’un blessé : “Je le pansai, Dieu le guérit.”
Il se raconte également qu’eut lieu entre Charles IX et Ambroise Paré cet échange verbal :
— (le Roi) J’espère bien que tu vas mieux soigner les rois que les pauvres ?
— (Paré) Non Sire, c’est impossible.
— Et pourquoi ?
— Parce que je soigne les pauvres comme des rois.
Il semble qu’on ne sache pas trop si Ambroise Paré était catholique ou protestant. Chrétien revendiqué, en tout cas.
Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_Par%C3%A9
Peut-être pourrait-on citer aussi Ignaz Semmelweis (1818-1865), le médecin hongrois, qui introduisit le lavage des mains à l’hôpital, faisant chuter drastiquement le taux de mortalité des patients.
Il semble (mais ce n’est pas certain) qu’il se soit inspiré de Nombres 19:13 : “Celui qui touchera un mort, le corps d’un homme qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l’Eternel; celui-là sera retranché d’Israël. Comme l’eau de purification n’a pas été répandue sur lui, il est impur, et son impureté est encore sur lui.”
Son histoire est résumée ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_Philippe_Semmelweis
Dire qu’il fut raillé par la communauté scientifique de son temps… avant d’être réhabilité, à titre posthume, après que Pasteur notamment ait mis en évidence l’existence et le rôle des microbes.
A propos de Semmelweis: … surtout des patientes, non ? la proportion de femmes qui mouraient lors des accouchements etait effrayante.
Aujourd’hui, les héritiers de ces laïcards de gôoôôche continuent d’entretenir le mythe du progrès sans religions… chrétienne et “en même temps” réécrivent l’histoire de l’islam (dit) des lumières, celui auquel se réfère le salafisme contemporain.
J’adresse mes félicitations à l’abbé pour son remarquable travail de synthèse qui égaie l’actualité minable dont se repaissent les journalistes gauchistes (pléonasme)
Des multiples témoignages, recensés minutieusement par l’abbé, et attribués à des scientifiques de renom sur dix siècles d’observation, la synthèse est uniformément concordante.
Qu’elle soit laïque ou religieuse, plus une personne a un bagage scientifique, plus elle se rapproche du créateur (Dieu) car l’univers et la vie sur terre ne peuvent être le fruit du hasard.
Albert Einstein eut cette belle formule : « Je l’ai dit de nombreuses fois, Dieu ne joue pas aux dés avec ce monde ! »
les manants qui ont construit les cathédrales ne sont pas oubliés
@ patphil
“… des manants, le beau mot qui réunissait gentilshommes et terriens… de maneo : je reste, je persévère et j’attends. Les autres pouvaient fuir ; pouvaient courir ou l’on se divertit : à eux, les manants, de continuer, d’assurer.” (La Varende)
Vous avez censuré mon commentaire car je ne le vois nulle part.
Il disait: Quelle tristesse de voir que vous êtes aussi fanatiques que la gauche et les musulmans. Ce n’est pas en présentant des scientifiques de leur génération qui n’osaient pas critiquer la religion que vous convaincrez les personnes qui vivent au 21ème siècle.
votre commentaire valait la peine d’être publié, il reflète une façon de voir largement répandue et donc utile à mettre en évidence.
Donc vous pensez que les scientifiques qui affirmaient leur conviction religieuse dans les siècles précédents étaient des faux-culs? Et que cet article est à vos yeux une propagande de fanatique?
A tout hasard, n’y a-t-il pas de fanatiques plus inquiétants autour de vous?
Il y a aussi une forme de croyance qui était très répandue au dix-neuvième siècle en mathématiques : le platonisme. Pour un platonicien en mathématique on invente rien; on découvre. Pour les tenants de cette pensée , les mathématiques existent comme existent les bananes, les carottes, les papillons etc.
Voilà un travail de longue haleine !
Il est certain que quelquefois, lorsque lassés de certaines dérives, on s’en prend instinctivement au progrès – cela ne peut être qu’une colère de courte durée. Qui pourrait se passer aujourd’hui de toutes ces choses ? Dont nous ne saurions même pas parler, du fait qu’elles n’existeraient pas.
Quand MAX PLANCK dit :
“« Religion et science ne s’excluent pas mais se complètent et se conditionnent »,
Je trouve cela très juste.
Ce qui est vraiment dommage, c’est que souvent, des esprits intelligents mais malfaisants réussissent à détourner ces progrès pour les utiliser à mauvais escient.
Mais nous ne saurions pas nous en passer pour autant.
A propos de Thomas Edison, qui a découvert l’ampoule électrique, un journaliste (probablement gauchiste?) lui a posé la question: “Combien d’expériences avez vous fait pour réaliser l’ampoule électrique?” Et Edison de répondre: “A peu près 2000 expériences”. Le journaliste: “Donc, vous avez échoué 2000 fois?” Réponse d’Edison: “Non, il s’agissait de 2000 étapes en vue de la réussite”.
Je souligne que le “Dieu de Spinoza” est très proche de l’éventuel “Dieu” de l’athéisme et du monisme : un principe impersonnel, certainement pas une personne invisible omniprésente avec des affects.
Puis-je citer Sertillanges : “Antonin-Dalmace Sertillanges, en religion Antonin-Gilbert Sertillanges, né le 16 novembre 1863 à Clermont-Ferrand et mort le 26 juillet 1948 à Sallanches, est un prêtre dominicain français, philosophe moraliste de renom.”
Il a notamment écrit https://christbearers.files.wordpress.com/2012/01/la-vie-intellectuelle-son-esprit-ses-conditions-ses-mc3a9thodes.pdf
Voici que qu’un auteur moderne dit : “Voici autrement dit son enseignement : pour apprendre, il faut une concentration intense. Avec cette notion, il est avance sur son temps. En réfléchissant à la vie de l’esprit dans les années 1920, Sertillanges a fait une découverte sur la maîtrise des tâches exigeantes sur le plan cognitif que le monde universitaire mettra 70 ans à officialiser.
Cette tâche d’officialisation a débuté sérieusement dans les années 1970, lorsqu’une branche de la psychologie, parfois appelée psychologie de la performance, a commencé à explorer systématiquement ce qui distingue les experts (dans de nombreux domaines) des autres…etc… etc…” (cf. Deep work : retrouver la concentration dans un monde de distraction)
intéressant, merci!
Monsieur l’Abbe, C’est avec enormement d’interet que je lis toujours vos textes, et cette derniere serie de trois en particulier :merci ! Mais puis-je contester les choix d’Edison et d’Alexis Carrel dans votre liste ? Le second avait des opinions racistes, antisemites, etait meprisant a l’egard des femmes, partageait avec les nazis le culte des “elites”, et tout cela d’une facon totalement ouverte, proclamant la necessite d’un eugenisme generalise: des rues ou etablissements publics a son nom sont debaptises aujourd’hui. Quant a Edison, qui fut (aussi) l’inventeur de la chaise electrique (qu’il s’arrangea en plus pour tenter de faire attribuer l’invention a Tesla, a qui le monde doit l’emploi universel du courant alternatif) …. Ces deux-la etaient-ils bien chretiens ? nul doute qu’ils furent un grand savant et un grand inventeur.
J’arrive un peu tard mais bon …
Voilà une citation d’Albert Einstein (plus adapté à cet article selon moi) qui devrait calmer ceux qui disent, en substance, que les grands scientifiques chrétiens médiévaux ne l’étaient pas et étaient juste soumis à l’Église. Lui ne doutait pas de leur sincérité :
“La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.”
Ça explique bien le lien séculaire entre croyance et science mais ça décrit aussi l’islam en quelque sorte …
Allez pour le plaisir une autre d’Albert qui n’a rien à voir, quoi que … :
“Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.”
Bonjour
J’ai réellement beaucoup aimé cet article, mais il y a au moins un nom qui ne devrait pas y figurer. Il s’agit d’Albert Einstein, qui était agnostique et ne l’a jamais caché.
Voici quelques détails trouvés sur le web :
Einstein employait volontiers le terme de “dieu” pour parler des lois de la nature. L’expression « Subtle is the Lord » d’Einstein, plutôt qu’un signe d’admiration de dieu, voulait dire que le fonctionnement de la nature est subtil, difficile à décrypter, mais n’est pas dépourvue de sens… Il ne veut nullement dire que la nature obéit à une divinité.
Einstein déclare en effet : « Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler “religieux” ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler. » (dans Le côté humain, Éd.Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954.)
Ou encore : « Le mot Dieu n’évoque, pour moi, rien d’autre que l’expression et le résultat de la faiblesse humaine, et la Bible, une collection de légendes honorables, mais primitives et assez naïves. » (Einstein dans une lettre au philosophe Eric Gtkind, 1954)
Il écrit : « Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l’objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l’expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste. »
Pour Einstein « Dieu ne joue pas aux dés » signifie seulement que la nature n’est pas régie par le hasard pur. Et le « dieu de Spinoza » n’a vraiment rien à voir avec le Dieu des chrétiens ou des Juifs.
Einstein a écrit :
“Je ne peux concevoir un Dieu personnel qui influencerait directement les actions des individus.”
“Je ne crois pas en un Dieu qui se préoccupe du destin et des actes de l’humanité.”
“Je suis parvenu à une profonde religiosité qui a toutefois connu une fin abrupte à l’âge de 12 ans. À la lecture d’ouvrages scientifiques populaires, j’ai rapidement été convaincu que beaucoup d’histoires bibliques ne pouvaient pas être vraies.”
“L’idée d’un Dieu personnel m’est totalement étrangère et me semble même naïve.”
“Le mot Dieu n’est pour moi rien d’autre que l’expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives.”
“Pour moi la religion juive est, comme toutes les autres religions, l’incarnation d’une superstition primitive.”
Il me semble difficile d’affirmer qu’Einstein était croyant, en tous cas il n’adhérait à aucune religion.
…Et le peuple juif auquel j’appartiens fièrement, et dont je me sens profondément ancré à la mentalité…
Einstein, Lettre à Eric Gutkind.
Oui, comme moi, mes ancêtres étaient juifs, je tiens à mon histoire familiale, à mon héritage traditionnel et moral, mais je ne suis pas croyante pour autant.
Il y a beaucoup de Juifs athées, c’est une expression admise, mais malheureusement ce n’est pas le cas de “athée chrétien”, du moins pour le moment.
Etre Juif, c’est appartenir à un peuple particulier avec lequel on partage des liens génétiques. Ce qui n’est pas le cas des chrétiens. Il existe des athées de culture chrétienne, c’est tout.
Merci beaucoup mais vous oubliâtes effectivement Ambroise Paré le père de la chirurgie moderne chrétien évangélique (rescapé de la Saint Barthélemy) mais aussi Werner Von Braun l’homme qui a envoyé l’homme sur la lune, nazi et athée revendiqué, c’est en visitant une église évangélique à El Paso Texas que touché par la joie de ces chrétiens il trouva la foi, il fit inscrire le psaume 19 sur sa pierre tombale.
Ambroise Paré rescapé de la St Barthélémy (1572) , certes. mais il ne pouvait être “évangélique”, cette mouvance n’existait pas à l’époque.
Il ne faut pas oublier, dans ce genre de débat, le massacre antérieur de la Michelade de Nîmes 1567, où prêtres et religieux catholiques ont été assassinés dans la cour de l’évêché…
Avec le christ est venu la laïcité : ” rendons à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu “
Avec les idéologies en particulier de gauche, les totalitarismes version soft (socialisme) ou radical (marxisme, progressisme, fascisme, communisme, etc.), tous persuadés de détenir la seule et unique vérité, que celle-ci justifie donc les moyens.
Ils ont dès lors pris en otage la laïcité en ne retenant que le mot “religion”, lors qu’ils ne sont rien d’autres que des religions sans Dieu avec le même background : leurs croyances. Des croyances anti-chrétienne car le christianisme, cette (r)évolution extraordinaire de la morale et de la foi, c’est d’abord le libre arbitre de l’individu, la liberté de choix et de penser avec la responsabilité de ses choix et comportements : “l’Homme est à l’image de Dieu” et “Dieu est en chacun de nous”. Que nos droits d’être humains soient “naturels” ou “sacrés”, c’est-à-dire que nous soyons agnostiques ou croyants.
Le résultat est que ces idéologies ont pris en otage dans le domaine publique, l’ensemble des prérogatives de l’Etat, en particulier l’éducation, la justice et la science. Et les supports de communication : les media !
La laïcité est devenu une foutaise. Comme les islamiste utilisent la “démocratie”, les gauchistes utilisent la “laïcité” pour mieux nous asservir à leurs idéologies au nom du “bien commun” (collectivisme) qu’ils entendent définir eux-mêmes bien entendu. Et en première ligne, l’ennemi, le christianisme qui entend mettre la Liberté des Individus et leurs Droits Naturels au centre de leur projet de société. Aujourd’hui la défense de la laïcité n’est pas chez les “laïcards” (inversion orwellienne volontaire ou non), mais bien dans la défense de nos racines chrétiennes.
Les églises et le clergé (catholique, orthodoxe, évangélique, protestant, etc.) a tout son rôle à jouer pour sa défense ! En dépend l’avenir de notre civilisation occidentale.
PS / Il me semble que Benoît 16 l’avait bien compris, lors que notre pape François mets ses pieds dans l’engrenage politique de manière pour le moins inappropriée !
“…car le christianisme, c’est d’abord le libre arbitre de l’individu, la liberté de choix et de penser avec la responsabilité de ses choix et comportements”
Pas vraiment, non.
Si Jésus n’est pas au coeur de la foi, ce n’est tout simplement pas du christianisme.
Par ailleurs, pourquoi voudriez-vous que les chrétiens se soucient de la laïcité alors même que cette dernière s’enorgueillit de rejeter ce qui fait le fondement de leur foi ? Vous rejetez Dieu ? Parfait. Prenez vos responsabilité, puisqu’il semble que ce soit votre valeur suprême, mais assumez votre choix et ses conséquences : débrouillez-vous.
Vous n’avez visiblement rien compris à ce que j’essaie de dire (mais il est vrai que ce n’est pas forcément clair).
Je vous invite à lire le philosophe chrétien américain René Girard de toute urgence !
Peut-être lirez-vous les écrits sur le Christ du libéral chrétien Charles Gave pourra aussi vous intéresser. Son site est l’Institut des Libertés.
Voire vous informer sur les théories de l’École de Salamanque au XVIème siècle : des théologiens et juristes espagnols liés à l’ancienne université de Salamanque, menés par Francisco de Vitoria, qui réinterprétèrent la pensée de Thomas d’Aquin et postulèrent que les sources de la justice, du droit et de la morale ne doivent plus être recherchées dans les textes sacrés ou les traditions, mais dans l’examen de la nature à la lumière de la raison.
Et votre opinion qui ramène le christianisme à la seule foi de croire en Dieu.
Un “concept” pourtant compris différemment par chacun de nous : certains y voient simplement la notion que certaines choses nous dépassent et sont plus importantes que nous mêmes (et sont donc sacrées), d’autres que Dieu s’adresse directement depuis le “ciel” aux hommes, fait des miracles, ressuscite des mourants, transmets ses ordres par des élus, etc. D’autres encore qu’ils nous envoie des anges, des bouquins écrit dans la langue même du paradis (les musulmans par exemple) et permet d’y monter sur un bourrin.
Où vous situez-vous dans votre “foi” ?
Les voies du Seigneur sont impénétrables.
Pour ma part chrétien c’est un culture, une morale judéo-chrétienne (les dix commandements et les évangiles), plus encore une civilisation.
“Et votre opinion qui ramène le christianisme à la seule foi de croire en Dieu.”
Vous lisez ce que vous avez envie de lire. Relisez-moi, ce n’est pas ce que j’ai dit. Je n’empêche nullement les autres de parler du Dieu de leur choix, je dis simplement qu’un christianisme sans Jésus comme fondement n’est tout simplement pas du christianisme.