Ceux qui défendent l’État juif ne devraient jamais utiliser le terme de « colons » pour qualifier les Israéliens , alors qu’ils sont installés sur une terre qui leur appartient depuis des temps immémoriaux. La Judée et la Samarie sont le cœur ancestral et biblique de la terre d’Israël. Le monde doit entendre parler des droits inattaquables des Juifs sur la Terre et non des revendications frauduleuses des «Palestiniens» ou des divagations des judéophobes qui infestent le mouvement BDS, les médias et ont envahi les campus universitaires en Occident.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Victor Sharpe*, paru sur le site d’American Thinker, le 14 juin.
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Les mots et leurs conséquences : Cisjordanie ou Judée et Samarie ?
Quand est-il devenu un truisme accepté que la paix entre Israël et les Arabes, qui s’appellent eux-mêmes « Palestiniens », exige qu’Israël leur cède son droit de naissance biblique au cœur même du pays juif ?
Quand les accords d’Oslo ont-ils supplanté la possession du peuple juif de ce territoire donné par Dieu qu’est la Judée et la Samarie, le territoire qu’un monde hostile tient à appeler par son nom jordanien illégitime : la Cisjordanie (West Bank en anglais) ?
Qui sont-ils, ceux qui osent diviser la terre que le Tout-Puissant a léguée à Abraham et à ses descendants en passant par Isaac et Jacob ? Qui sont-ils pour donner une partie de la minuscule Eretz Yisrael (la Terre d’Israël) aux prétendus descendants d’Ismaël, qui possèdent de vastes territoires dans tout le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ?
Les judéophobes (alias antisémites) n’aiment peut-être pas qu’on leur dise cela, mais les faits suivants sont des vérités qui ne peuvent pas disparaître.
Contrairement au dernier titulaire de la Maison Blanche, le Président Donald J. Trump, qui est profondément apprécié, trop de présidents américains précédents ont fait la promotion de politiques arabes pro-musulmanes, qui ont mis en danger l’existence même de l’État juif renaissant.
Il en est ainsi avec l’actuel président démocrate, Joe Biden. Lui, comme ses manipulateurs malveillants, devrait prendre note de ce que dit la Genèse au chapitre 12, verset 3 ( NdT : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.»)
Et puis il y a eu Barack Hussein Obama, dont la haine de l’État juif a surpassé même celle du lamentable Jimmy Carter. Vous souvenez-vous de son Secrétaire d’État, John Kerry ? Il est venu à de nombreuses reprises faire pression sur Israël et le menacer, ouvrant ainsi la voie à des temps encore plus néfastes pour l’État juif en difficulté.
La soi-disant Autorité «palestinienne» (AP) a été encouragée par MM. Kerry et Obama à durcir ses exigences à des niveaux insupportables et arrogants.
Elle a exigé d’Israël qu’il commette essentiellement un suicide national. Et combien de fois avons-nous entendu Mahmoud Abbas, le leader négationniste des Arabes frauduleux qui se font appeler « Palestiniens », dire à M. Kerry que les « Arabes palestiniens » n’accepteront jamais Israël ? Voilà pour ce qui est de la paix !
M. Kerry insistait, tandis que lui et M. Abbas se serraient les coudes, sur le fait que les « colonies » israéliennes sont illégales. Il a délibérément utilisé le terme péjoratif de « colonies » pour rabaisser et délégitimer les villes et villages juifs.
L’AP et l’OLP, ainsi que le Hamas et le Jihad islamique de Gaza, financés et soutenus par l’Iran, ont ainsi été encouragés à multiplier les attentats et les meurtres contre les Israéliens.
Les John Kerry de ce monde ont beaucoup de comptes à rendre alors que le nombre de victimes juives ne cesse de croître.
Toutes ces notions de « terre contre paix » et de « solution à deux États » érodent les droits millénaires et inaliénables du peuple juif sur sa petite terre entre le Jourdain et la Méditerranée.
Malheureusement, trop de politiciens israéliens de gauche se permettent encore de croire aux fausses promesses musulmanes (tekiyah) de paix. Ne se souviennent-ils pas des paroles prophétiques de Jérémie ? « Paix, paix, mais il n’y a pas de paix ».
Cinquante-cinq années interminables ont été gaspillées par les dirigeants israéliens depuis la guerre défensive des Six Jours de juin 1967 contre l’agression génocidaire arabe. Ce retard indéfendable dans la libération du cœur du pays juif a encouragé un monde hostile à diaboliser les villes et villages juifs de Judée et de Samarie (alias la Cisjordanie).
Ainsi, ces communautés juives ont été délégitimées encore et encore grâce à l’utilisation du terme péjoratif de « colonies ».
Rappelez-vous qu’il n’y a jamais eu, dans toute l’histoire enregistrée, un État souverain et indépendant appelé « Palestine ».
Israël n’est pas habité par des « colons » étrangers. La population juive de Judée et de Samarie habite et rachète sa propre terre ancienne et ancestrale. Ces hommes, femmes et enfants ne sont pas des « colons » sur ce qui leur appartient déjà en vertu d’un attachement historique et spirituel millénaire. En effet, de nombreux villages juifs actuels, notamment en Judée et en Samarie, sont construits sur les sites juifs bibliques qui existaient il y a des millénaires. Sur le Golan, par exemple, on trouve de nombreux sites où des synagogues existaient il y a plus de deux mille ans.
Je considère personnellement comme un anathème le fait de décrire les communautés juives du cœur biblique de la Judée et de la Samarie par le terme odieux de « colonies ». Pour trop d’Israéliens, ainsi que des pro-israéliens, continuer à les appeler « colonies » sans réfléchir, c’est presque comme s’ils s’étaient résignés à rabaisser l’histoire juive ancestrale et biblique.
C’est la terminologie linguistique utilisée par les antisémites notoires et ceux qui colportent la haine anti-israélienne et elle ne devrait jamais être utilisée par les Israéliens ou les défenseurs de l’État juif.
Tragiquement, la Judée et la Samarie n’ont toujours pas été rachetées et intégrées à la souveraineté d’Israël. Ces terres sont la chaîne et la trame mêmes, le tissu et la fibre de l’histoire juive, à la fois pendant et depuis les temps bibliques. L’interminable retard pris par les gouvernements israéliens successifs par crainte de bouleverser un monde hostile revient à trahir le don éternel de Dieu à son peuple.
En 2003, la professeure Talia Einhorn a écrit sur la Judée, la Samarie et Gaza, ou, comme on l’appelle par son acronyme hébreu, Yesha : ce qui signifie en hébreu, Yehuda, Shomron et Azza. Yehuda signifie Judée et yehudim est le mot hébreu pour Juifs. Dans un monde sain, ce lien irréfutable devrait impressionner même les Arabes frauduleux qui se disent «Palestiniens». Mais, hélas, ce monde est tout sauf dans un espace rationnel.
Pour faire simple : le peuple juif n’est pas un peuple de « colons » installé sur une terre qui lui appartient depuis des temps immémoriaux.
Le peuple juif autochtone ne peut pas être appelé « colon » dans son propre cœur ancestral et biblique de Judée et Samarie – ou à Gaza d’ailleurs.
Enfin, le monde – qu’il le veuille ou non – doit entendre parler des droits inattaquables des Juifs sur la Terre et non des revendications frauduleuses des «Palestiniens» ou des divagations des misérables judéophobes qui infestent le mouvement BDS, les médias et polluent de plus en plus les campus universitaires.
Ne facilitez pas la tâche de ceux qui détestent Israël. Aidez à honorer les villageois et les habitants juifs qui vivent dans leur ancien cœur biblique de Judée et Samarie – souvent en grand danger face à la terreur arabe – en rejetant l’utilisation des termes blessants et illégitimes de « colons », « colonies » et « Cisjordanie ».
Veuillez les honorer en utilisant des mots appropriés pour décrire les villages et les villes de Judée et de Samarie. Après tout, les mots ont un sens et des conséquences.
* Victor Sharpe est un écrivain indépendant prolifique et l’auteur de plusieurs livres publiés, dont les quatre volumes de « Politicide : The attempted murder of the Jewish state.»
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
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Plusieurs points:
-la Judée Samarie, d’un point de vue de la législation internationale n’est pas un territoire annexée mais disputé.
-la grande majorité des pays sont le résultat d’accords ou de guerres.
-l’Empire Ottoman, ayant perdu la guerre, a été démantelé et son territoire partagé (+ de 95% pour les musulmans et moins de 5% pour les juifs)
-les – de 5% réservés aux juifs ont été amputés des 2/3 pour créer la Jordanie et recaser une partie de la famille Hachémite expulsée par les anglais et les Saoud.
-toute personne de bonne foi se doit de prendre en compte les 800.000 juifs ayant été obligés de fuir les pays musulmans.
Je crois que la seule possibilité est un déplacement de population dans des conditions acceptables.
Je rappelle que des déplacements, dans des conditions inhumaines, ont déjà eu lieu (Inde Pakistan / Turquie Grèce : plusieurs millions de personnes dans les deux sens).
C’est exactement ce que je fais, je dis toujours Judée et non cette pseudo « Cisjordanie ». Comme je ne dis pas « palestiniens » mais arabes.
C’est dingue qu’ils aient réussi à recuperer un nom qui designait les juifs, avoir un drapeau plagié d’un pays voisin (Jordanie) et même une ambassade alors que le « pays » n’existe pas !
L’URSS a beau avoir disparu, leur dégâts eux sont encore là !
L’URSS n’a pas vraiment disparu, elle a simplement changé d’enseigne.
Comme Dansas, je ne parle jamais de Palestiniens ni de Cisjordanie !
Bonjour Mme Marc, merci pour votre traduction et pour votre choix pour ce texte. Il est tellement exact dans Ses affirmations HISTORIQUES . Toutes les autres appellations ne sont que falsifications.
Falsifications pour raisons politiques et intérêts économiques.
Il existe cependant des colons en Judée et en Samarie, ce sont les squatters implantés illégalement par la Transjordanie en 1949 en provenance du Liban, de Syrie, d’Irak, de Jordanie, du Yémen, Arabie, pendant que les Égyptiens se délestaient de leurs encombrants frères musulmans à Gaza, le tout en remplacement de la population juive chassée de ces territoires en 1948
Je viens de poster un article sur la vente du gaz aux Européens qui rappelle ces faits historiques: https://les-francophones-d-israel.com/2022/06/15/vendons-du-gaz-a-leurope-mais/
bravo Magali
il faut rétablir la vérité , la Judée – Samarie est Juive depuis la nuit des temps ; bibliquement et historiquement ! n’en déplaise à tous ces antisémites ou antisionistes de tout poil !
Que fait-on quand on va visiter un côlon en Cisjordanie ?
Une colonoscopie !
Les habitants juifs de Judée-Samarie ne devraient pas accepter cette façon de voir les choses de la part de la communauté internationale.
Je possède une carte routière du Moyen Orient éditée au Royaume Uni en 1994, sur laquelle Israël n’existe pas . Il n’y a que la Palestine du Liban à l’Égypte
J’ai un arrière, arrière grand père qui est né à Jérusalem pendant l’occupation ottomane.
Puis, il est arrivé en Afrique du Nord après 1830
A partir de cette date, la France a enregistré tous les actes d’état civil
Sur l’acte de naissance de sa fille Rachel Mezrahi du 15 octobre 1881 à Oran, il est écrit, « Ruben Mezrahi – né à Jérusalem – Syrie »
Il a été enregistré puisqu’il s’est marié à Oran, département Français.
Ce n’est pas seulement la Judée/Samarie qu’on appelle Cisjordanie ou « West Bank » qui est considérée « territoire occupé » par la communauté internationale , mais aussi l’Esplanade du Mont du Temple qui est appelée en français « Esplanade des Mosquées » que les « Palestiniens » et les Musulmans considèrent comme leur « propriété »
Merci Magali pour cet article,…
Je sais que dans les années 70 la Knesset a rétabli les mots « Judée, Samarie » en lieu et place de « Cisjordanie ».
Il s’agit d’une loi votée à la Knesset par un état libre et indépendant.
Par contre, j’ai beau chercher, et ce depuis plusieurs années, je n’arrive pas à trouver la date exacte de la promulgation de cette loi.
Est-ce que vous la connaissez ?
Est-ce que quelqu’un la connaît ?
Il est désolant de voir le média i24news, toujours employer le mot « Cisjordanie », alors que cette société est régie par le droit Israélien, qu’elle a son siège en Israël, …Mais qui ne se conforme toujours pas aux lois votées par la Knesset.
Eh oui …ce sont les miasmes de la gauche qui perdurent encore dans les diverses institutions dominantes en Israël !
Pour illustrer cet article, voici les pièces palestiniennes avant 1948
Les pièces de la Palestine sous mandat britannique – Numista
Voici le drapeau palestinien avant 1948
drapeau palestinien avant 1948 – Bing images
Ca veut tout dire.
Il faut noter que, stricto sensu, « Cisjordanie » désigne toute la région à l’ouest du Jourdain, donc à la fois l’Israël actuel, la Judée et la Samarie. La « Transjordanie » était ce qu’on appelle aujourd’hui Jordanie.
En effet, les désignations cis / trans sont à l’origine utilisées en chimie dans le cas de deux molécules possédant la même formule brute mais des formules développées différentes, cis / trans désignant les deux côtés de la double liaison). Le Jourdain joue donc en quelque sorte le même rôle que la double liaison en chimie…
On pourrait donc appeler la Jordanie « CisIsraël » ? 😉
Non, CIS et TRANS se rapportent à ce qui fait la limite, donc le Jourdain…