Une fuite d’information venant d’un lanceur d’alerte concernant Riposte laïque nous a fait froid dans le dos.

Notre confrère Riposte laïque, qui s’est expatrié en Russie parce qu’il subissait la répression de sa liberté d’expression en France, ayant été harcelé par le système judiciaire détourné à des fins politiques, s’est aperçu à ses dépens que la censure de la liberté d’expression pouvait être bien pire ailleurs, c’est-à-dire en Russie.

Au début, après avoir émigré le site en Russie, ils ne se sont rendu compte de rien : politiquement, ils sont favorables à l’invasion et soutiennent activement Vladimir Poutine. Mais tout a basculé lorsqu’ils ont tenté de publier des articles d’opinion plus nuancés sur le conflit. Là, ils ont découvert qu’ils vivaient sous la menace permanente de leur webmaster russe.

Alors qu’en France, ils bénéficiaient d’une grande liberté d’expression et pouvaient écrire à peu près ce qu’ils voulaient – la limite étant qu’ensuite ils s’exposaient à des poursuites judiciaires, en Russie, la menace est tout à fait explicite et directe : s’ils font un seul pas de travers, c’est la fermeture de leur site.

Si Riposte laïque publie la moindre information qui ne plait pas au webmaster russe, qui est devenu le rédacteur en chef de fait, le politburo et censeur, Riposte laïque disparaît.

Lorsque j’ai appris la nouvelle, je me suis fait cette remarque qu’on vit tout de même mieux en Amérique Woke, avec la censure Google, Facebook et Twitter et le président Biden que dans la Russie de Poutine.

Et le danger qui guette Riposte laïque s’il roule sur la ligne blanche n’est rien à côté de celui que subit les journalistes locaux : eux risquent leur vie.

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