« On a tous dans l’cœur une petite fille oubliée / Une jupe plissée queue d’cheval à la sortie du lycée » chantait Laurent Woulzy en 1977.
Souvent en tartan, parfois grise ou bleu marine, – avec les iconiques cabines téléphoniques à croisillons rouges qui perdurent sans téléphone à l’intérieur, les autobus à l’impériale ou les black cabs londoniens qui font demi-tour en pleine voie pour s’arrêter à vos pieds ou vous déposer devant votre porte – ces jupes des petites anglaises vous rappellent que vous êtes en terre british – quoi que puisse en penser Sadiq Khan le maire de gauche wokiste de Londres ; en Angleterre, terre conservatrice où fleurissent certes les excentriques, mais où Big Ben semble aussi intangible que les Seven Sisters, ces falaises crayeuses de la côte sud de la Grande-Bretagne ou la chasse au renard.
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Or Jack Montgomery de Breitbard London-Europe nous apprend que la Tiverton High School dans le Devon, en Angleterre, interdit les jupes et passe à une politique uniforme « en pantalon seulement » pour être « plus neutre sur le plan du genre ».
« Nous suivons d’autres écoles secondaires dans la mise en œuvre d’une politique non sexiste plus uniforme», peut-on lire dans une lettre aux parents de l’école citée par DevonLive[1]. Uniforme étant pris ici au pied de la lettre.
« Tendance » des filles à abuser en portant des jupes approuvées mais trop courtes
« Les parents seront heureux d’apprendre que la majorité de l’uniforme demeurera tel quel, à l’exception du fait qu’à partir de septembre, on s’attendra à ce que tous les élèves portent un pantalon », ont-ils ajouté, bien que l’affirmation selon laquelle les parents « seront heureux » semble mal placé, à en juger par les réactions, précise Jack Mongomery.
La directrice Sammy Crook insiste sur le fait que l’interdiction des jupes « équilibre les exigences qui nous sont imposées en matière de coûts parentaux, d’inclusivité et de santé des étudiants ». … bien qu’en quoi le fait de permettre aux filles de porter des jupes pourrait être moins inclusif ou nuire à la santé des élèves comparativement au fait de forcer tout le monde à porter un pantalon soit inexpliqué.
Crook a fait référence à « la « tendance » des filles de l’école à abuser de la politique actuelle en portant des jupes approuvées mais trop courtes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’école » qui aurait contribué à l’interdiction, mais la lettre de l’école aux parents commence en citant un désir de passer à « un uniforme sans distinction de genre » plutôt qu’un prétendu problème pratique d’élèves portant des jupes trop suggestives.
Jusqu’au jour où un prof pétera les plombs
Gender studies, wokisme et islamo-gauchisme forment une même boulette nauséabonde qui partout enfume nos démocraties libérales occidentales, jusqu’au jour où un prof pétera les plombs, comme Sonia Bergerac professeur de lettres dans un collège de Seine-Saint Denis. Elle vit difficilement la relation avec ses élèves au quotidien. Un jour elle découvre un pistolet dans le sac de Mouss pendant un cours de théâtre. Elle s’en empare, un coup de feu part et blesse l’élève à la jambe. Arme à la main, elle prend alors une partie de sa classe en otage. Pour toutes revendications, madame Bergerac, invite les filles à venir en jupe pendant une journée pour lutter contre l’idée préconçue que les filles en jupe sont des prostituées.
Le professeur de lettres expose à ses élèves ses vues et en convint plusieurs qui eux-mêmes souffrent du machisme des cités islamisées et de la délinquance. Mais alors que la négociation allait réussir, un jeune nommé Mehmet s’empare de l’arme et en tue un autre, Sébastien, qui le menaçait de représailles.
Lors de la libération de la classe, un policier déguisé en journaliste caméraman tue délibérément Sonia – Isabelle Adjani. À son enterrement, ses anciennes « otages » portent toutes une jupe. La Journée de la jupe, film franco-belge réalisé par Jean-Paul Lilienfeld est sorti en 2009.
Facile de se battre pour le droit de porter la jupe pour les garçons en Indre et Loire
On vient d’apprendre par Valeurs Actuelles qu’en Indre-et-Loire, une école a été dégradée par des féministes après que des garçons se sont vu interdire le port de la jupe. « Je m’habille comme je veux !!! Pas de sexisme dans nos écoles », « Arrêtez de sexualiser les enfants : » était inscrit sur la façade de l’établissement Sainte Jeanne d’Arc où deux garçons de quatre et six ans ont été réprimandés pour tenue non adéquate. Les parents ont décidé de placer leurs deux enfants dans une école publique qui s’est engagée à les accepter en jupe.
Un certain Eric Marquis a twitté : « C’est plus facile de se battre pour le droit de porter la jupe pour les garçons en Indre et Loire que pour les filles dans certains quartiers. »
Nous nageons en pleine intersectionnalité.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry Martin pour Dreuz
[1] Tiverton High School bans skirts over ‘gender neutral’ rules – Devon Live
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Je me souviens de ce film. Le plus drôle c’est que je fais partie d’une génération où c’était l’inverse. Quand j’étais en sixième, le règlement du lycée (de filles et très BCBG) stipulait que le pantalon n’était autorisé qu’en hiver, et à condition que le froid le justifie. Tout le monde trouvait que pour les femmes, le pantalon, qui souligne les formes, est plutôt plus provocant que la jupe. Puis mai 68 est arrivé, plus personne n’a osé dire quoi que ce soit aux élèves, et les filles sont venues au lycée en mini short fluo. Pas moi. Contestataire, et souhaitant couper court aux cancans vestimentaires, je continuais à porter la blouse ex-obligatoire que tout le monde avait jeté aux orties. Un autre monde. Pourtant, je ne suis pas si cacochyme.
une jambe en pantalon, une jambe en kilt
avec alternance jour pair impair
Vous écrivez :
“en Angleterre, terre conservatrice où fleurissent certes les excentriques, mais où Big Ben semble aussi intangible que les Seven Sisters, ces falaises crayeuses de la côte sud de la Grande-Bretagne ou la chasse au renard”
>
La chasse à courre au renard est interdite en Grande-Bretagne depuis 2005….
Cette école aurait pu faire l’inverse, demander aux garçons de venir en kilt !
Cela aurait eu plus de panache !
>
https://coeur-ecosse.com/blogs/infos/pourquoi-les-ecossais-ne-portent-rien-sous-le-kilt
Il eut été bien plus amusant d’interdire les pantalons et les shorts: tout le monde en jupe! Bon, et maintenant, on les attend au tournant: la coupe de pantalons pour dame n’est pas la même que celle des pantalons pour homme. Donc pour l’égalité, c’est déjà raté… car ça va mettre cette différence en avant… Et la différence, ce n’est pas forcément une mauvaise chose…
Lequel des deux pays la France ou l’Angleterre tombera le premier dans le giron musulman ? Laïcité ou multiculturalisme ?
Quelle régression de l’évolution !!!
La chose fascinante avec la mode wokiste, et qui projette en surface un fond d’extrémisme recouvert d’une vertu fallacieuse (fine pellicule rafistolée tant bien que mal par le classique duo « corruption-couardise »), c’est sa mise en pratique.
Où, au-delà de l’aspect parfois surréaliste sinon risible, on constate les incohérences, voire des contradictions grosses comme le pif d’un rugbyman en fin de carrière.
A l’exemple de l’abrogation d’une jupe (circonscrite, certes) qui, sous son aspect léger, dévoile une tendance lourde, peu compatible semble-t-il avec une DIVERSITE pourtant chantée en chœur, à la page et à la une, par un corps médiatique presque à l’unisson. Avec pour seule concurrente de taille : le « réchauffement climatique » !
Parce qu’en définitive, la tendance profonde du « wokisme » n’est-elle pas au nivellement de l’humanité, à l’écrasement des opinions, de l’expression avec l’effacement de ce qui nous distingue, et nous définit en tant qu’êtres humains à part entière ?
Aplanir le monde pour mieux le dominer ?
Mais quels drôles d’architectes !
Si seulement ils n’étaient pas dangereux…