L’écologie existe déjà… malgré le silence des media qui ne s’attachent chez-nous qu’à l’écologisme punitif !
L’écologie véritable n’est pas particulièrement marquée politiquement. L’Écologie est une science qui vise tout simplement à gérer en bon père de famille le capital de nature que nos ancêtres nous ont légués afin de le transmettre intact, voire amélioré à nos enfants.
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C’est une posture qui finalement est assez conservatrice et qui est susceptible de rassembler largement parmi les personnes de sensibilité de droite comme de gauche, soit ceux qui souhaitent vivre en famille dans un environnement vert et non pollué, respirer un air pur sans danger pour la santé, manger une nourriture saine et exempte d’additifs dangereux.
Une politique écologiquement responsable cherchera à imiter autant que faire se peut le fonctionnement de la nature, tout simplement parce que l’organisation de la nature a fait ses preuves, est durable, résiliente, dotée de formidables capacités d’adaptations et génère une esthétique et une diversité incroyable.
L’organisation de la nature est totalement décentralisée et soumise à l’ordre spontané, c’est ce qui permet sa richesse et les adaptations aux conditions spécifiques de chaque territoire.
L’organisation politique la plus proche du fonctionnement de la nature est une organisation décentralisée qui vise à ce que les décisions soient prises au niveau le plus local possible (subsidiarité).
Aussi, l’organisation économique qui imite le mieux le fonctionnement naturel est l’économie libre (le libéralisme économique) plutôt que le capitalisme d’État.
C’est ce que savent les véritables écologistes.
Une politique authentiquement écologiste doit veiller au bien-être et à la prospérité de la population tout entière. L’écologie véritable est un projet qui s’adresse en particulier aux classes moyennes, qui peut et qui doit être populaire. Les attentes des gens ordinaires sont finalement très naturelles : vivre de son travail, sécurité culturelle, conservation des modes de vie dans un environnement sain, services publics efficaces… Les citoyens doivent être respectés, écoutés, consultés, responsabilisés… Le respect des droits naturels des citoyens prend tout son sens dans le cadre d’une politique véritablement écologique.
Une écologie incitative ayant un programme de réformes respectueuses des droits naturels des personnes, des modes de vie, des libertés économiques. Une écologie qui ne prône pas la décroissance, les restrictions, l’appauvrissement, qui ne considère pas les TPE/PME comme une nuisance diminuant le capital naturel mais au contraire souhaite s’appuyer sur leur créativité et leurs capacités d’innovations, sur la richesse, le dynamisme économique et la science, pour trouver des solutions aux problèmes environnementaux qui se présenterons à nous dans le futur.
Une écologie qui s’occupe de la fin du monde et de la fin du mois !
Digest de l’article de Loïc Roussel, publié sur le site libéral Contrepoints,
Par J-M Ronsse pour Dreuz.info
Deux articles pertinents à lire :
- Une autre écologie que l’écologie punitive est possible – par Loïc Rousselle
- Écologie et écologisme, il ne faut pas confondre – par Yves Ronsse
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Le scoutisme de Baden Powell a enseigné l’écologie, … (alors même que le mot était « ignoré »), … à de nombreuses générations d’adolescents.
Sur les 313 pages du livre ÉTAPES qui constituait la bible de chaque Scout de France, 42 pages étaient consacrées à la découverte de la nature à travers les descriptions des arbres, de la forêt, des oiseaux, des animaux et des diverses manières de les approcher pour les observer.
10 pages étaient consacrées à la météorologie, … antichambre du climat.
29 pages décrivaient les principes de la vie au camp, … en pleine nature, … et non pas dans un « camping paradis » à la Franck Dubosc.
10 autres pages avaient pour thème les principes élémentaires d’une bonne santé.
L’ensemble était expérimenté lors de sorties de fins de semaine et de camps annuels en forêt, voire en montagne.
C’est ainsi que le respect de la nature était dans l’ADN du scout de base.
Au début des années soixante, une vaste campagne intitulée hypocritement « cadre vert », … (la vérité eut été de qualifier rouge ledit cadre), … saborda le scoutisme du commissaire national Michel Menu sous le fallacieux prétexte que ce mouvement risquait de dériver à terme vers une organisation paramilitaire. Inversant la chronologie, comparaison des uniformes aidant, « on » osa même évoquer un parallèle avec la Hitlerjugend !
C’est ainsi que la ligne éditoriale de la revue scoute fut totalement modifiée ! … À la rubrique « Comment fabriquer un pont au dessus d’un ruisseau ? » succéda … « Comment fabriquer une guitare ? »
Mai 1968 était en germe dans ces frémissantes manœuvres de sape, mais nous ne le savions pas encore. Nous n’en imaginions pas l’ampleur à venir !
Une génération d’adolescents aux neurones inexpertes, issus de milieux ignorant l’indigence, s’empara de tous les borborygmes en « isme » traînant dans les facultés dites de sciences humaines, pour entamer la déconstruction d’une civilisation plus que millénaire !
Ce sont encore ces adolescents, devenus des septuagénaires dénués de tout soucis, qui, de nos jours, continuent à becter l’oxygène des gens normaux en cherchant, envers et contre tout bon sens, à les culpabiliser ! … mais ce sont aussi ces septuagénaires dénués de tout soucis dont les gens normaux ne veulent plus entendre parler, … et pour lesquels ils se rendent de moins en moins dans les isoloirs, … JUSQU’À CE QUE … ! ! ! … advienne que pourra !