L’homme politique américain le plus populaire est Donald Trump, alors que les journalistes, corrompus, ont fabriqué l’image d’un président détestable.
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Montant libre
L’ancien président Donald Trump est l’homme politique le plus populaire aux États-Unis, selon un sondage publié vendredi par l’institut Harvard CAPS Harris, qui penche en faveur des Démocrates, car il interroge 6 à 8% plus de Démocrates que de Républicains.
- Plus d’un quart des électeurs inscrits ont déclaré avoir une opinion très favorable de Trump : 42 % des électeurs inscrits ont une opinion “Favorable” ou “Très favorable” de l’ancien président.
- Le sénateur socialiste Bernie Sanders arrive en deuxième position après Trump, avec 40 % des personnes interrogées qui le considèrent favorablement ou très favorablement.
- L’ancien vice-président Mike Pence arrive en troisième position avec 39 % des personnes interrogées déclarant avoir une opinion positive.
- Bon avant-dernier, Joe Biden, avec 54% d’opinions défavorables.
- La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (Démocrate de Californie), est la personnalité politique la moins appréciée des électeurs américains, 57 % d’entre eux exprimant une opinion défavorable à son égard.
Et Biden ?
- 70% des personnes interrogées estiment que sous la présidence Biden, le pays va dans la mauvaise direction. 70 % ! Seuls 24% pensent que le pays va dans la bonne direction : ils ont hiberné 2 ans pendant le COVID ?
- 71% disent que l’économie va dans la mauvaise direction.
- Le taux de popularité de Joe Biden est tombé à 38%, soit bien moins que pour le président Trump.
- 71 % estime que Joe Biden ne devrait pas briguer un second mandat.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Source : https://harvardharrispoll.com/wp-content/uploads/2022/07/HHP_June2022_KeyResults.pdf
Quand on voit que Bernie Sanders arrive juste derrière Trump en matière de popularité, on se dit que les Américains ont le cerveau presque aussi lessivé que les Français !
Il est certain que, si Monsieur Trump est et reste le favori des Américains, je pense comme Rum, à savoir que le second “préféré” est un gauchiste. Et nous voilà comme en France. Cette France qui n’a jamais su être autrement qu’à 50/50 dans toutes les élections.
Cela ne peut pas être favorable à l’émancipation des politiques menées pour sauver nos pays.
Il me semble que nous restons bloqués dans des visions si vieilles qu’elles empêchent le devenir des jeunes générations.
Est-ce si étonnant que les jeunes se désolidarisent de la politique de leur pays.
Je parle pour la France, bien entendu !
pardonnez-moi, je reviens sur mon commentaire pour être un peu plus explicite.
Voilà l’exemple le plus souvent représentatif de l’électorat français.
Dans une famille française qui était pour la gauche en 40, vous avez toutes les générations suivantes qui se doivent d’être à gauche qu’importe si celui qui les dirige présentement est le pire des ânes que la planète ait eu à pondre.
Et si, par malheur, l’un de cette famille tourne sa veste parce qu’il a conscience de ce qui se passe au moment T, on le bannira comme un traitre à la famille.
Est-ce que les Américains votent tout de même à gauche en sachant que cet homme qui les dirige est un incapable ?
Est-ce qu’ils sont démocrates de père en fils sans pouvoir changer un iota au regard de la voie politique prise des années auparavant par leurs aînés ?
Si c’est le cas, vous avez alors le même problème qu’en France. Et nous, nous ne sommes pas près d’en sortir !
J’en connais pour qui c’est le cas. Le vote, effectivement, n’exprime pas que des opinions, mais une identité et une fidélité à l’entourage. Une fidélité historique aussi : par exemple la famille a été sauvée d’un génocide en se réfugiant aux États-Unis où elle a été accueillie alors qu’un président démocrate était en fonction. C’est pourquoi il est si difficile à changer.
Vous touchez là aux problèmes posés par la démocratie et qui n’ont jamais été résolus ni par les Grecs ‘inventeurs’ du concept, ni par les Romains, ni par les Occidentaux : entre autres, l’absentéisme aux urnes ; la qualité des candidats à l’élection ; l’intégrité et la trempe des élus, et surtout : le discernement des électeurs.
Initialement une certaine sélection tendait à éliminer dans l’électorat les citoyens totalement incultes, mentalement déficients, et les condamnés pour crimes graves. Aujourd’hui ces restrictions ont disparu, il est même question ici ou là d’étendre le droit de vote aux étrangers et à certaines catégories de détenus, en attendant mieux – du moins, c’est ce que souhaitent les gauchistes, eux qui au besoin n’hésitent pas à faire voter les morts et les animaux.
Tout le monde, ou presque, peut voter en Occident. Mais trop d’électeurs qui choisissent la facilité sont sans défense contre le mensonge et l’ignorance en un monde où règne la propagande – non, le lavage de cerveau plutôt – facilité par les moyens modernes de communication. Pour se faire une opinion, il leur semble plus facile de s’en remettre aveuglément à la TV, aux médias sociaux, aux ‘célébrités’ du moment ou à une tradition jamais remise en question. C’est plus facile que de se donner la peine de creuser un peu la question, de faire un bilan, de profiter de l’expérience offerte par le passé et de regarder la réalité en face.
Alors tant que la qualité de l’électorat sera à la merci de n’importe clique d’ambitieux capable d’acheter, puis de façonner des médias à leur entière dévotion en éliminant les résistants afin que se multiplie le nombre de zombis qui se rendent aux urnes, la démocratie restera une aspiration jamais réalisée.
Elle a survécu un peu moins d’un siècle à Athènes, quatre siècles à Rome. Deux siècles en Occident, et pour combien de temps encore ?