
Une loi sur le “pouvoir d’achat” vient d’être votée à l’assemblée nationale française.
Je ne me suis pas penché sur son contenu précis. Je sais tout juste qu’elle accorde quelques simulacres d’aides à la population française, et je sais que ces aides seront payées avec de l’argent que le gouvernement n’a pas, donc par de l’endettement supplémentaire et des impôts futurs. Je sais surtout que ces aides ne changeront rien à la situation qui s’annonce.
J’ai parlé récemment du déclin de l’Europe. Je dois dire que le déclin français au sein de ce dernier est particulièrement net.
La France va vers d’immenses difficultés, et les Français s’en apercevront dès que l’automne sera venu, et ils découvriront que leur pouvoir d’achat, loi ou pas, va se trouver très atteint. Les coûts de l’énergie vont continuer à monter. Des coupures d’électricité pendant la période hivernale sont envisagées et auront sans doute lieu.
La hausse des coûts de l’énergie se répercute sur les prix de tout ce qui doit être transporté et de tout ce qui se vend dans les commerces dès lors que tout ce qui se vend doit être transporté et que les prix carburants s’accroissent et que tout ce qui ce qui se vend l’est par des commerces, matériels ou en ligne, qui utilisent de l’énergie.
Des denrées alimentaires commencent à manquer, et ce qui prend forme est une situation sans précédent depuis des décennies.
Les discours qu’on entend très largement attribuent tout ce que je viens de décrire aux conséquences du “changement climatique anthropique”, à la guerre d’agression lancée par la Russie contre l’Ukraine, et aux sanctions prises par l’Europe contre la Russie.
Plusieurs facteurs permettent d’expliquer les choses d’une manière plus exacte et plus pertinente.
Le premier, presque toujours laissé de côté, est le fait que la France est un pays profondément socialiste. Les prélèvements obligatoires français, je dois le dire une fois de plus, sont les plus élevés du monde développé, et si l’on prend en compte le fait qu’une partie importante de la population française ne paie pas d’impôts et paie peu de taxes, cela signifie que ceux qui paient des impôts et des taxes et qui créent la richesse en paient beaucoup. Les dépenses gouvernementales françaises, je dois le dire une fois de plus, là encore, sont elles-mêmes les plus élevées du monde développé : elles ont atteint soixante pour cent pendant la pandémie. Une part croissante de ces dépenses est destinée à la redistribution, ce qui signifie qu’elle sert à prendre de l’argent à ceux qui produisent pour le donner à ceux qui vivent en assistés improductifs et pour payer une bureaucratie chargée de prendre l’argent aux uns pour le donner aux autres. Les assistés improductifs sont, bien sûr, de plus en plus nombreux. Plus une société devient socialiste, plus elle connait une paupérisation. Redistribuer davantage n’est pas un remède. Une forte baisse des impôts et des taxes serait indispensable, mais il faudrait pour que cela puisse se faire diminuer les dépenses et en particulier arrêter l’essentiel de la redistribution. Dans le contexte actuel, cela signifierait des émeutes.
Le deuxième facteur, quasiment jamais analysé pour ce qu’il est, est l’écologisme ambiant, qui utilise un discours falsificateur sur l’environnement (celui parlant du “changement climatique anthropique”, qui n’existe pas) pour multiplier réglementations, taxes et restrictions, et le discours gouvernemental actuel promet, malgré les circonstances de nouvelles réglementations taxes et restrictions. Se débarrasser de ce discours et des réglementations, taxes et restrictions qui en découlent serait essentiel pour espérer un redressement. Dans le contexte actuel, c’est totalement inenvisageable : tous les partis politiques français adhèrent à l’écologisme ambiant et sont donc les ennemis d’un redressement.
Le troisième facteur, lui, n’est jamais pris en compte : il est constitué par les effets de la politique menée par l’administration Biden aux USA. Dans les médias français, Joe Biden est traité comme une vache sacrée l’est en Inde. Biden a été dépeint par nombre de journalistes à son arrivée au pouvoir comme l’incarnation d’un espoir et d’une providence, et les mêmes journalistes ont aujourd’hui les plus extrêmes difficultés à dire ce qui est pourtant flagrant. L’administration Biden crée un désastre planétaire. Elle a fait délibérément monter les prix de l’énergie, ce qui a provoqué la hausse des coûts, partout, et a permis à Poutine de financer la guerre d’agression qu’il mène. Elle s’est montrée trop faible pour dissuader Poutine et est donc largement responsable du déclenchement de la guerre et de ce qui en découle. Elle a une lourde responsabilité dans la guerre.
Les sanctions prises découlent de la guerre et ont des coûts qui auraient eu bien moins d’impact si la France avait une économie solide, avait entretenu efficacement ses centrales nucléaires (la moitié sont à l’arrêt faute d’entretien en temps utile), et diversifié ses sources d’approvisionnement en prenant en compte le fait que se placer en dépendance d’une puissance ennemie expose à des chantages. L’Allemagne d’Angela Merkel s’est placée en forte dépendance et fait payer le prix de son aveuglement à toute l’Europe, la France s’est placée en dépendance plus faible, mais en dépendance néanmoins.
Les sanctions sont coûteuses dans le contexte actuel, tout particulièrement pour des économies asphyxiées, mais les sanctions ont été prises parce que les dirigeants européens ont compris le danger totalitaire incarné par le régime Poutine. Y renoncer, comme certains le suggèrent, serait une très mauvaise décision et un acte de soumission face au danger totalitaire qui aurait un prix bien plus lourd dans le moyen termes que le coût des sanctions. Les dirigeants français quels qu’ls soient devraient enfin regarder le danger en face : pas seulement le danger russe, mais aussi le danger chinois et iranien. Nous sommes dans une guerre mondiale différente, mais dans une guerre mondiale néanmoins. La soumission à la loi du plus fort et du plus brutal n’est jamais une bonne réponse, sauf si on veut avoir une destinée de paillasson. La France s’est déjà soumise dans le passé, au temps de Pétain, cela n’a pas été un épisode très glorieux dans l’histoire du pays.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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Cher BHL de Las Vegas,
Après la « gestion » désastreuse du COVID il a fallu ajouter une nouvelle couche aux problèmes: les matières premières et bientôt les matières précieuses. Pour notre « plus grand bien » les états européens inféodés décidé de suivre les USA dans une guerre qui ne les concernait pas (plus de la moitié des terriens s’en f* royalement que Poutine soit considéré comme un « dictateur » par les occidentaux. A commencer par l’Inde, la Chine et la grande majorité des pays africains).
L’Europe ne peut pas se passer du gaz russe et V. Orban est le seul chef d’état lucide. Raison pour laquelle les autres états inféodés le diabolisent continuellement y compris dans Dreuz.
La Russie est aussi le plus grand producteur d’orge, le deuxième producteur mondial de graines de tournesol et aussi le premier exportateur mondial d’engrais azotés etc. Je tiens à souligner qu’il n’y a aucun embargo sur ces produits y compris aux USA et en Europe. Alors les discours grandiloquents…
Remarquons que le « gouvernement » hollandais afin de réduire la quantité de CO2 créé, la production d’azote et d’ammoniac a décidé s’en prendre aux fermiers. Les nouvelles « directives » risquent de mettre en faillite la moitié des fermes hollandaises…
L’endettement ainsi que les arbres ne peuvent pas « monter jusqu’au ciel ». L’état providence commence à réduire son train de vie. La SECU ne sera pas privatisée. Cependant les prestations remboursées seront tellement réduites qu’il faudra une assurance complémentaire. Elle deviendra la véritable assurance maladie.
Il en ira de même avec l’âge de la retraite. Soit on prévoira d’épargner, ou d’investir, soit on devra travailler plus tard soit on aura une retraite misérable. Quant aux « réfugiés » clandestins et autres, une partie finira par partir quand les prestations sociales deviendront pratiquement inexistantes. C’est exactement ce qu’il se produit en Italie. La France suivra le même chemin
Lenardon
« Nous ne voulons pas être une race mixte » vient de déclarer V. Orban (« seul chef d’Etat lucide » selon vous) qui s’est attiré les foudres du comité international d’Auschwitz.
Je suis consterné de voir comment certains se sont laissés bernés conjointement par Poutine et Orban. Ce dernier entraine la Hongrie vers le pire après avoir arrosé le peuple pour assurer sa réélection, l’addition va bientôt être présentée et elle sera salée.
Le célébrissime « vivre ensemble » est particulièrement défendu par ceux qui vivent à part. Le métissage forcené est un échec manifeste. La grande majorité des hongrois n’en veut pas ainsi que la majorité de la population européenne et quoi qu’en disent les médias subventionnés. . Qu’Orban ait utilisé le mot de race , peuple ou quoi que ce soit d’autre n’y change rien. Alors oui, ainsi que pour le gaz russe, Orban est lucide. J’ajouterais même très lucide.
PS: Epargnez moi , s’il vous plait, les habituelles tirades faussement indignées et à géométrie très variable sur l’antisémitisme, le racisme etc Elles sont devenues aussi efficaces que les gousses d’ails contre les vampires. Il a fallu du temps pour réaliser que ces mots ne servent qu’a tenter de réduire au silence les contradicteurs. Merci d’avance.
Ben voyons, vous soutenez des propos racistes et antisémites (le comité international d’Auschwitz ne s’y est pas trompé) mais il ne faut surtout pas vous le dire !
Une chose est d’être contre l’immigration non choisie, une autre est de parler de « races » car on sait à quoi ce discours aboutit.
Ceux qui comme vous ont soutenu Poutine pour son discours contre les immigrés et les homosexuels en sont à présent à le soutenir (avec Orban) alors qu’il massacre des chrétiens.
Les jeunes Hongrois ne s’y trompent pas qui désertent ce pays par dizaines de milliers: ce pays a perdu plus de 5% de sa population durant le mandat de Poutine. La Hongrie ne sera bientôt plus qu’une maison de retraite pour indigents.
Le départ des jeunes Hongrois est concomitant à l’adhésion de la Hongrie à l’UE en 2004 : depuis, le flot de jeunes qui tentent leurs chances hors de Hongrie s’explique par les nombreuses offres de mobilité proposées par l’Europe. Ces départs ne sont pas compensés par l’arrivée massive de futurs allocataires de subventions et agents de l’islamisation. La Hongrie lutte courageusement, et presque seule, pour défendre son identité face à une Europe sovietoïde et anti chrétienne. Pour cela, elle mérite encouragements, soutien, aide. Orban commet des erreurs, je n’en doute pas, mais être un pays assiégé et critiqué à la moindre occasion n’est pas facile.
Quant à son économie, si vous allez sur les sites officiels de Bercy ou du sénat, les résultats sur la croissance, l’exportation ou l’opportunité d’investir en Hongrie sont soulignés. Et les villes de Hongrie font partie des plus sûres au monde, ce qui constitue, faut-il le rappeler, la première des libertés.
La Hongrie a toujours été un pays de migrants: plus d’un tiers des Hongrois vivent hors de Hongrie. Cela était explicable autrefois en raison de la dictature communiste mais la baisse de la population hongroise qui débute dès le milieu des années 1980 s’est accélérée ensuite. On voit donc que non seulement les émigrés hongrois ne reviennent pas dans leur pays mais que les jeunes, surtout les plus qualifiés, fuient ce pays en nombre, ce qui donne à réfléchir sur les éléments que vous énoncez à la fin de votre commentaire et auquel ces migrants ne semblent guère sensibles.
Pour le reste, il faut être cohérent: la Hongrie ne peut d’un côté encaisser les milliards de subvention de l’U.E « soviétoïde » et cracher ensuite sur la main qui la nourrit. La Hongrie reçoit chaque année 5 milliard de l’U.E (rapporté à la population, c’est comme si la France recevait 35 milliards, plus que son budget défense) et a accès au riche marché européen, c’est ce qui fait qu’elle est attractive.
Il ne faut pas se laisser berner par les discours soi-disant chrétiens de certains dirigeants.Poutine et Orban en sont des exemples: le premier est le plus grand tueur de chrétiens actuel et le second lui est inféodé, freinant des 4 fers pour éviter les sanctions au tyran du Kremlin.
D’abord, je ne mélange pas Orban et Poutine.
Ensuite, accepter l’argent de l’UE ne doit pas signifier adopter les mantras immigrationnistes, islamophiles et lgbt de l’idéologie progressiste. La Hongrie, et d’autres, se battent courageusement pour infléchir une UE monolithique et de plus en plus autoritaire. Je les soutiens pour cela et rien d’autre.
Nous parlons de sujets différents. L’U.E n’est pas venu chercher la Hongrie, celle-ci a posé candidature, elle savait à quoi s’en tenir, notamment avec la convention européenne des Droits de l’Homme. Si Orban ne veut pas la suivre, il doit quitter l’U.E, ce qui ne serait pas immoral mais cohérent. On peut parfaitement défendre ses frontières sans adopter un discours raciste et antisémite: je suis plus proche d’un prêtre africain que d’un communiste parisien, plus proche d’un arabe juif que d’un orthodoxe poutinien, plus proche d’un boat people asiatique que d’un antisémite hongrois.
On n’est pas chrétien en le proclamant mais en suivant le message du Christ.
Quant à Orban, il ne peut demeurer tel « Arlequin serviteur de deux maîtres » et choisir son camp en adoptant solidairement les sanctions contre le tueur de chrétiens.
Vous vivez sur une planète quelque peu utopique où les choses semblent simples… La convention européenne des droits de l’homme est instrumentalisée et interprétée par des juges de gauche comme un moyen de submerger les peuples…. Rien, absolument rien, ne contraint une oligarchie à apposer des voilées sur ses visuels et demander la suppression des prénoms européens et la disparition des Joyeux Noël… En combattant en faveur des authentiques valeurs européennes, la Hongrie permet de sauver ce qu’il reste de dignité à une Europe qui a perdu son âme.
Je ne partage pas l’attitude pro Poutine de la Hongrie. N’ayant pas les clés pour en parler, je m’abstiens. Je me demande juste si l’Amérique n’était pas faible, il aurait agi de même.
La CEDH est la même aujourd’hui qu’au moment de l’entrée de la Hongrie dans l’U.E. Mais peut-être pensez-vous qu’Orban est venu en Europe pour nous sauver ?
Auquel cas, je dirai qu’il sauve déjà la Hongrie pour qui les mois qui viennent risquent d’être difficiles quand Orban devra faire régler à son peuple la facture de ses dépenses électoralistes.
Refuser l’islamisation de son pays est une chose. Adopter une discours de pureté ethnique en est une autre. Et se faire complice d’un dictateur criminel est inqualifiable. Orban a cessé de faire partie des défenseurs du monde occidental pour rejoindre le camp des ennemis du monde occidental et de ses valeurs éthiques les plus élémentaires. Vos sympathies fascistes et relativistes vous enpêchent de le voir.
On nous vante à grands renforts de publicité et de téléfilms, quotidiennement, le métissage comme valeur suprême. Or, je constate qu’il s’agit très majoritairement d’une femme blanche et d’un homme africano musulman et non l’inverse. Chacun est libre de se mettre en couple avec qui il veut, le métissage n’a ni à être condamné ni à être encensé. Il a toujours eu lieu, et le plus souvent, comme le rappelle Orban, au sein d’une même culture chretienne.
Cependant, je ne suis pas dupe de la mise en exergue d’un modèle soit-disant idéal qui suit la logique des flux migratoires, avec l’arrivée massive de jeunes hommes africains assoiffés de liberté sexuelle et la présence de femmes blanches, seules, que l’on a patiemment éduquées dans le mépris du mâle blanc. Le dessein est le même que le totalitarisme vert : la disparition de la civilisation judeo chrétienne et son héraut, l’homme blanc. Le progressisme, en digne enfant du stalinisme, pol potisme, nazisme… veut un homme nouveau et si la censure, l’intimidation, la propagande, l’avortement sont déjà bien efficaces, diligenter les unions c’est encore plus radical. Le grand remplacement avance, sournois, insidieux, par bien des méthodes.
Plus que le grand remplacement de la couleur de peau, ce qui est à craindre est le grand remplacement idéologique. Si le péril islamiste est celui qui est à craindre aujourd’hui, c’était il n’y a pas si longtemps le nazisme et le stalinisme qui nous ont menacés et qui ont coûté bien plus de vies de chrétiens que (pour l’instant) l’islamisme. Je ne vois pas ce que nous aurions à gagner en évitant le grand remplacement musulman pour nous jeter dans les bras d’un Poutine ou d’un Orban. Je constate qu’alors que les Ukrainiens sont prêts à rentrer chez eux, même dans un pays en guerre, les jeunes Hongrois continuent à fuir leur pays pourtant largement subventionné pour s’établir dans les horribles Etats européens islamisés et pro-Lgbt.
Poutine et Orban sont de véritables repoussoirs pour les idées conservatrices et les valeurs chrétiennes auxquelles ils ont commis de terribles dommages.
Le compteur des crimes de l’islam depuis le VIIIème siècle me semble avoir dépassé celui du communisme…
Ce n’est pas la couleur de peau qui est pointée du doigt par Orban. C’est l’islam. Et il se trouve que l’Afrique est de plus en plus islamisée. Il réagit à l’idéologie officielle et l’injonction au métissage. Vous ne voulez pas voir à quel point le progressisme est fondamentalement orwellien dans ses méthodes, ses principes et ses réflexes.
Vous savez, si l’on décompte les crimes de l’histoire, je ne sais qui pourra s’enorgueillir d’appartenir à une civilisation de paix et de fraternité.
Si Orban parle de l’Islam, pourquoi invoquer le mot « race » ? D’ailleurs, seuls les pays démocratiques et les institutions juives ont réagi. Aucun Etat islamique n’est choqué par de tels propos.
Quoi que dise Orban, la meute des Etats progressistes est prête à lui sauter à la gorge. Macron, lui, a le droit de parler de mâle blanc et de nommer un ministre qui cautionne les réunions interdites aux Blancs. Pareil pour Biden qui peut dicter ce qu’un Noir doit voter au nom de sa couleur de peau. Ils sont dans le camp auto proclamé du Bien et adoubés par les grands prêtres du progressisme.
Je ne critique pas Orban « quoi qu’il dise » mais ce qu’il a déclaré factuellement. Et déplorer les propos d’Orban n’empêche en rien de critiquer ceux de Macron ou Biden.
Et bien, factuellement, j’approuve ses propos lucides et courageux.
Libre à vous mais n’oubliez pas que chaque fois que des chefs d’Etat ont dans l’histoire invoqué le mot « race », cela s’est terminé par des atrocités.
C’est pour cela que le progressisme est dangereux. L’obsession de la race vient de lui. Orban a compris et se défend. Vous fustigez la résistance mais ne voyez pas l’attaque.
Effectivement, je pense que nous n’avons pas la même perception des dicours et de leurs enjeux.
Ce n’est pas uniquement à cause de la prédominance des hommes dans les flux migratoires. Il y a aussi que la pub politiquement correcte peut difficilement associer homme blanc (supposé prédateur) et femme de couleur (double victime). Ça ferait colonialiste. Alors que l’inverse, ça fait revanche.
Exact, je n’avais pas vu les choses ainsi.
L’Europe peut se passer de gaz russe, et Trump avait dit aux Européens de ne pas se placer en dépendance de la Russie. Les erreurs commises par l’Europe se paie. Ce qui manque dans le monde aujourd’hui est un leadership américain. Quand un leadership americain reviendra, tout rentrera dans l’ordre. Pour le reste vous avez raison, les Pays Bas sont dans une phase d’autodestruction qui aura ses équivalents ailleurs en Europe. L’Etat providence est en faillite, la Securite sociale francaise se porte tres mal et le systeme de retraites francais est au dela de la faillite.
Qu’est-ce qu’on peut faire, à un niveau individuel ?
Au niveau individuel? Quasiment rien, hélas. Rester lucide. Placer son épargne la ou elle ne risque pas de disparaitre. Et encore: il est un peu tard pour cela: l’euro a perdu en un an 16 pour cent de sa valeur. Les placements rentables se font rares. J’ai beaucoup investi dans l’immobilier aux Etats-Unis, mais le moment ou faire ce type d’investissements est passé pour le moment. Il y aura un rebond si les républicains reviennent en novembre. Le Nevada est tout à la fois un paradis fiscal et un Etat ou les taxes foncières sont très basses. C’est le cas aussi de l’Alabama et de la Louisiane.
Merci pour les idées 😉.
Si vous êtes encore jeune et disposez de compétences, je vous dirai créez votre entreprise ! Il existe de bonnes opportunités et rien ne remplace la satisfaction d’avoir réussi par soi-même, surtout dans le contexte français.
La France d’aujourd’hui n’est pas le pays que je choisirais pour créer une entreprise. Trop de taxes. Trop de réglementations. Trop de contrôles.
Je l’ai fait, en 1983, pas vraiment la période la plus favorable. Cela demande du travail mais finit par payer et donne d’autant plus de satisfactions quand on peut les transmettre (j’ai créé finalement 3 sociétés) à ses enfants.
Cela explique peut-être pourquoi, malgré notre convergence d’idées économiques, je n’ai pas la même aversion que vous pour la France.
Je n’ai pas d’aversion pour la France. Je constate seulement qu’elle est en train de sombrer, et cela m’attriste. La situation aujourd’hui est bien pire que dans les années 1980. Je vivais à Paris dans les années 1980. Paris n’est plus la même ville, et Paris n’est pas la seule ville concernée. Il y a quatre ans, j’ai donné des conférences à Marseille, Lyon, Strasbourg, Toulouse, et j’ai vu une agonie en chemin. Je ne suis pas revenu en France depuis.
Je ne partage pas votre avis. Je vis encore à Paris (la moitié de mon temps depuis 2 ans) et s’il y a des endroits à éviter, comme dans toutes les villes, Paris garde pour moi beaucoup d’attraits et certains quartiers se sont même améliorés malgré la gestion socialiste (mais était-ce mieux sous Chirac ?).
D’ailleurs mes amis étrangers que je reçois régulièrement sont tous séduits par la capitale.
Je vous trouve vraiment très intransigeant avec la France et je comprends que vous en soyez parti tant rien n’y trouve grâce à vos yeux.
Moi aussi je trouve mon quartier de Paris agréable. Mais je vois aussi de plus en plus de sans abris vagabonds et ivres et toutes les fonctions de proximité (livraison, nounous, vigiles, caissiers…) sont assurées par l’immigration. Et à 30 minutes de chez moi, ce sont des quartiers entiers dangereux, islamisés, sales. C’est comme une toile qui se rapproche de plus en plus.
Moi aussi j’ai des amis étrangers. Ils ont eu une expérience bien plus nuancée que vous de Paris.
A propos des fonctions de proximité, beaucoup de Parisiens pensent que c’est inéluctable car les autochtones ne veulent plus les remplir… Et puis on va vivre en province et on s’aperçoit qu’ils le font. Je pense que les classes populaires autochtones le feraient à Paris si elles pouvaient s’y loger. Mais les attributions de logements sociaux ne les favorisent pas.
Ce que vous dîtes est juste des petites villes où les emplois sont rares et où la population souhaite demeurer malgré tout. Mais dans les grandes villes, les tâches de transport, nettoiement, manutention, caisse,… sont effectuées en majorité par des immigrés. Il en devient de même de certains emplois qualifiés (boucherie, boulangerie,…) qui rebutent nos jeunes Français. C’est un réel frein au refus de l’immigration car ceux qui, comme vous et moi, souhaitent la remigration ne voient pas forcément l’avenir de leurs enfants à la caisse d’un supermarché ou un balai à la main à 4h du matin dans un bureau de La Défense.
En vous lisant, je pensais aux nouvelles de Maupassant ou aux romans de Zola. On y voyait des garçons et des filles travailler les champs ou servir de domestiques dès 13 ans. Apprendre un metier manuel, espérer se marier et se construire une maison entourés d’enfants. Certes, la société était figée et la promotion sociale rarissime. Mais le travail et l’effort étaient des valeurs inculquées par toutes les institutions de la société.
Ne nous y trompons pas ! Je n’ai pas une vision idyllique de Paris et il y a des endroits où je ne mets jamais les pieds pour différentes raisons. Mais pour avoir un peu voyagé, je pense qu’il en est ainsi dans toutes les villes et tous les pays.
J’apportai juste une nuance au discours de M Millière qui semble voir dans Paris un véritable enfer. Vous avez raison, il y a des étrangers qui n’aiment pas Paris mais il en est ainsi de tous les voyageurs: on aime certains endroits et d’autres nous déçoivent.
Nous n’avons effectivement pas la même vision de Paris. Prenez un Uber, et il vous parlera de la destruction de la circulation automobile dans Paris, Je pourrais vous raconter le séjour à Paris de mes voisins à Paris il y a trois mois, et celui de ma fille la plus jeune au mois de juin. Quand on vit dans un contexte qui se détériore, on s’accoutume. J’ai aimé Paris, autrefois. Avant Delanoe et ses successeurs.
M Millière, j’ai pris des taxis puis des Uber tout au long de ma vie professionnelle et je n’ai jamais entendu de tout temps un chauffeur qui ne se plaigne pas de la circulation et du reste (je ne vous dis pas ce que j’ai entendu sur les profs !). Personnellement, comme 50% des Parisiens, je n’utilise jamais ma voiture dans Paris. C’est inutile. L’essentiel de ceux qui circulent dans la capitale ne sont pas parisiens.
J’ai vécu 25 ans dans le 3ème arrondissement, entre République et place des Vosges. Mes deux filles y ont grandi et en garde la nostalgie J’habite actuellement dans le 12ème, à deux pas de la coulée verte. La vie y est paisible et l’environnement préservé.
Mais je comprends le point de vue de chacun et sa sensibilité. Je connais des gens qui détestent les Etats-Unis.
Deux quartiers que j’aime beaucoup. On peut vivre à Bel-Air ailleurs qu’en Californie et un quartier du 12eme s’appelle aussi ainsi. J’y ai vécu. Un charme provincial. Paris aussi est chargé d’histoire et c’est toujours passionnant de s’intéresser à l’histoire de son quartier.
M Millière,
Certes, la France serait meilleure si elle était libérale, personne ici ne le conteste. Il ne faut cependant pas exagérer sur notre situation. Bien entendu, le taux d’inflation est important: il atteint aujourd’hui 6,5% mais c’est au dessous de la moyenne européenne (8,6%) et des Etats-Unis (9%).
Quand vous dîtes que « des denrées alimentaires manquent », il faut être raisonnable: la pénurie d’huile de tournesol a été provoquée par les consommateurs eux-mêmes qui ont stocké inconsidérément et il est vrai qu’il faut être patient pour trouver de la moutarde. Je ne sais ce qu’on vous raconte ailleurs mais je peux vous assurer que sur les marchés on ne manque de rien (même si en Dordogne, la grippe aviaire va restreindre la production de foie gras).
On ne peut contester que l’essentiel des problèmes actuels sont liés à la guerre en Ukraine, notamment les prix des matières premières.
Pour ce qui concerne le changement climatique, nous subissons surtout les effets de la sécheresse (je pense que vous en souffrez aussi selon les Etats). Après, que ce réchauffement soit anthropique ou non, je n’ai pas les connaissances pour départager les éminents climatologues qui s’opposent et qui sont bardés des mêmes diplômes. Toujours est-il que mes amis agriculteurs le constate année après année et doivent changer leurs habitudes pour s’adapter. Quelle que soit l’origine du dérèglement, les conséquences à gérer sont identiques.
Vous le soulignez, la France est moins dépendante de la Russie que d’autres pays. Il ne faut pas rêver: un tel conflit en Europe n’est pas sans conséquences sur les Etats: quelles qu’en soient les options économiques aucun pays n’est épargné. Mais j’engage chacun à mesurer ce qu’il subit au regard de la situation dramatique des Ukrainiens.
Des amis sont passes recemment par Paris et ce qu’ils m’ont indique montre que l’inflation touche nettement les produits alimentaires et se situe dans ce secteur au dessus du chiffre de 6,5 pour cent. Mais peut-etre que dans les provinces éloignées de Paris, l’inflation est plus faible. La situation aux Etats-Unis est très mauvaise en raison de l’administration Biden, mais une possibilité de redressement existe, je ne la vois pas en France. Concernant le réchauffement anthropique, il y a deux types de chercheurs, ceux rémunérés par le GIEC, et ceux qui ne sont pas rémunérés par le GIEC. Les premiers sont corrompus. J’ai publié des articles sur le sujet. L’Europe subirait bien moins les conséquences des actions criminelles de Poutine si certains pays, en particulier l’Allemagne, ne s’étaient pas placés en dépendance de la Russie en matière d’énergie, et si des décisions dictées par l’écologisme et par un aveuglement face aux ennemis du monde occidental n’avaient pas été prises. Et vous avez raison, ce que subissent les Occidentaux est peu de choses à coté de ce que subit le peuple ukrainien, et l’indifference de tant d’Européens face aux souffrances des Ukrainiens continue à me révulser. Le peuple américain est bien moins indifférent, et les valeurs judéo-chrétiennes restent plus ancrées aux Etats-Unis qu’en Europe.
M Millière,
Je passe ma vie entre Paris et la Dordogne et je puis avoir un regard je pense assez objectif sur la situation en France (si vous souhaitez des informations précises, je suis prêt à vous les communiquer). Vous avez raison, les 6,5% sont une moyenne, laquelle a d’ailleurs tendance à augmenter (on est à 8% en juin): certains produits ont pris jusqu’à 20% quand d’autres sont stable mais c’est, je crois, une situation assez semblable en Occident.
J’ai effectivement lu, notamment sur Dreuz des articles, affirmant que les scientifiques du Giec seraient corrompus. Je suis assez sceptique sur ce point. Déjà parce que le budget du Giec (6 millions d’euros) me parait un peu limité pour corrompre des milliers de scientifiques (pour mémoire, cette somme est le salaire annuel du PDG de Total). Ensuite parce que nombre de climatologues défendent la thèse du réchauffement anthropique sans être membres du Giec. Enfin, les écologistes tiennent le même discours en assurant que ce sont les climatosceptiques qui sont corrompus (voir le cas Guus Berkhout). Je pense que nous sommes face à une controverse scientifique mais je dirai peu importe car la réalité climatique est là. Je vous invite à rencontrer des agriculteurs pour en parler et ils vous expliqueront quelles pratiques ils ont dû changer ces dernières décennies et je pense qu’au-delà des querelles, l’important est de s’adapter à ces nouvelles données.
Le GIEC rémunère les experts qu’il utilise. Il leur donne en supplément le statut d’expert du GIEC, ce qui semble prestigieux. Il attire aussi les idéologues de l’écologisme. Les travaux montrant l’imposture de l’idée de « réchauffement climatique anthropique » sont innombrables en langue anglaise. En français, Christian Gérondeau a publié plusieurs excellents livres, François Gervais aussi. J’avais publié en 1992 avec Max Falque un ensemble de textes sur le sujet. qui n’ont pas vieilli: Ecologie et liberté. La France aujourd’hui est asphyxiée par l’écologisme. C’est de pire en pire au fil du temps. J’ai vécu à Paris. Y passer quelques jours aujourd’hui me fait horreur.
Sur ce point, on peut citer des ouvrages tout aussi documentés exposant la thèse opposée et dire que ceux qui nient le réchauffement anthropique sont vendus aux compagnies pétrolières (voir la personne que j’ai citée plus haut). Je n’entre donc pas dans ce débat et pose le problème de l’adaptation au changement de climat qui lui est avéré et dont souffrent nos agriculteurs. Par ailleurs, même si l’on ne croit pas aux thèses du Giec, on peut être d’accord pour s’émanciper des énergies fossiles qui nous lient aux dictatures islamiques et au tyran du Kremlin. On peut dès lors être d’accord pour favoriser l’électricité (nucléaire, renouvelables) et l’isolation des logements (ce qui permet un allègement des factures). Ce sont des points sur lesquels tout le monde peut se rejoindre.
Les Etats-Unis etaient le principal producteur d’énergie mondial il y a moins de deux ans. Et il n’est pas nécessaire de se soumettre au monde musulman et à Poutine pour avoir de l’énergie. Le nucleaire est efficace, l’eolien et le photovoltaique ne le sont pas. L’écologisme est une variante du socialisme et il n’y a pas de changement climatique anthropique. Il y a une volonte d’utiliser une idée fausse pour asphyxier le capitalisme occidental. Tous les documents sur le sujet existent et montrent la meme chose.
Je ne partage pas la totalité de votre analyse.
Les Etats-Unis ne sont pas en capacité de fournir l’énergie de tout le monde occidental. L’Europe doit également se prendre en main en misant sur l’électricité et ses propres ressources. Le nucléaire, bien sûr, doit être maintenu sans nier ses inconvénients. Les énergies renouvelables peuvent être rentables: un chauffe eau solaire permet d’économiser 70% d’électricité. Les départements du sud de la France devraient en être largement équipés. La filière bois en France se développe avec déjà 7,4 millions de foyers équipés L’éolien bien géré est également rentable: voyez la ferme d’éoliennes de Roscoe au Texas.
Bref, tout ce qui peut permettre à l’Europe d’auto-produire son énergie me semble nécessaire à étudier et mettre en place sans, bien évidemment, le dogmatisme écologique.
La Californie a tout misé depuis trente ans sur l’éolien et le photovoltaïque et n’a construit aucune centrale thermique ou nucléaire. L’électricité y coute le double de ce qu’elle coute dans le Nevada et il y a des coupures intermittentes en été dues a la pénurie. C’est l’un des motifs, pas le seul, pour lequel des Californiens quittent l’Etat. Une région du Texas a payé son recours aux eoliennes par une immense panne de courant en hiver il y a deux ans. Les panneaux solaires n’ont pas la même efficacité à Las Vegas ou il y a des nuages et de la pluie 4 à 5 jours par an et a Paris ou il pleut environ 200 jours par an. L’Europe a peu de ressources énergétiques. Elle renonce à utiliser nombre d’entre elles par dogmatisme écologique et ce dogmatisme coute très cher a la population. Dans les medias europeens il y a un veritable lavage de cerveau écologiste. L’Europe se dirige vers des pénuries et des difficultes majeures. Par la faute de ses dirigeants.
Encore une fois je vous trouve très maximaliste. Lors de la panne générale au Texas, ce sont toutes les sources d’énergie qui ont été affectées de manière comparable, l’éolien au même titre que les autres, le froid intense nuit autant à l’éolien qu’au gaz et au nucléaire pour la production et l’acheminement de l’énergie.
En Europe, nous n’avons pas de pétrole et les études réalisées sur le gaz de schiste montrent qu’il ne serait pas rentable (sans compter une population déjà rétive aux éoliennes qui accepterait difficilement les conséquences environnementales d’exploitation de gisements).
Je pense donc que miser au maximum sur l’électricité pour le chauffage, l’industrie et le transport est un bon pari en utilisant toutes les ressources non fossiles du nucléaire aux renouvelables. Ceci pour le contexte européen, bien sûr, les Etats-Unis ont d’autres ressources et peuvent choisir une autre politique.