
Vladimir Poutine n’est pas le seul dictateur ignoble et monstrueux sur la surface de la planète aujourd’hui.
Kim Jong-un en Corée du Nord est lui-même ignoble et monstrueux, et le sort de la population nord-coréenne est sans aucun doute plus effroyable que celui de la population russe. Jusqu’au mois de février dernier, le régime de Poutine en Russie était un régime autoritaire, et la vie de la population n’était pas effroyable. Je n’ai passé qu’une seule journée à Moscou au cours des dix dernières années, lors d’une escale entre deux avions, et je n’ai pas constaté une omniprésence de la police. Le régime nord-coréen est un régime totalitaire, ce qui signifie qu’il n’est pas simplement dirigé par un dictateur qui interdit toute liberté de parole et surveille la liberté d’aller et venir, mais qu’il impose à la population une surveillance de chaque instant, lui lave le cerveau sans cesse, et lui dicte tous ses comportements. Xi Jin-ping est lui-même ignoble et monstrueux et il a des pratiques génocidaires dans le Xinjiang. Ali Khamenei (à qui Poutine vient rendre une amicale visite à Téhéran) est lui aussi ignoble et monstrueux : il fanatise la population iranienne, tient des propos génocidaires envers Israël et finance des organisations terroristes islamiques.
Ce qui distingue Vladimir Poutine est ce qu’il a commencé à faire le 24 février dernier, et ce jour-là il a enclenché des engrenages qui en font le plus ignoble et le plus monstrueux des dictateurs du temps présent sur la planète terre. Son but initial était de procéder à un changement de régime à Kiev et de remplacer Volodymyr Zelensky par un homme à sa solde (sans doute Viktor Medvedchuk), de faire arrêter et assassiner tous les dirigeants politiques ukrainiens hostiles à la Russie et attachés à l’indépendance de l’Ukraine, de faire la même chose avec les chefs de l’armée et de la police ukrainiennes. Cela devait se passer en trois ou quatre jours. La population ukrainienne était censée accepter, se soumettre, et accueillir les soldats russes en libérateurs.
Toute l’opération a échoué lamentablement, et les engrenages se sont vite mis en marche.
Discernant qu’il ne pourrait s’emparer de l’Ukraine et l’annexer, Vladimir Poutine a décidé de se venger et de ravager l’Ukraine et sa population. Est venu le temps des crimes de guerre atroces commis dans la banlieue de Kiev, et l’armée russe s’est conduite comme elle s’était conduite en Tchétchénie il y a vingt ans et en Syrie plus récemment, mais elle l’a fait dans un pays européen, et les atrocités ont été immédiatement visibles, obscènes. Poutine a montré son visage d’assassin de masse et de criminel de guerre sans pouvoir le cacher. Il a fait détruire une ville de quatre cent trente mille habitants, Marioupol, et a fait commettre d’autres crimes atroces dans la banlieue de Kharkiv. Il a fait bombarder toutes les infrastructures, toutes les entreprises, toutes les usines ukrainiennes qu’il a pu faire bombarder, aux fins de tenter de faire de l’Ukraine un pays définitivement ruiné. Il a fait bombarder des habitations civiles partout où il l’a pu et fait massacrer des civils par milliers, aux fins de détruire la population ukrainienne. Il a fait brûler tous les champs de céréales ukrainiens qu’il a pu faire brûler, détruit des dizaines de silos à grains, volé le contenu de quelques-uns, déporter vers des camps de filtration, puis vers des camps de concentration des centaines de milliers d’Ukrainiens, envoyés pour certains jusqu’en Sibérie. Il a arraché des enfants à leurs parents, a changé leur identité et les a envoyés vers des orphelinats russes. Il empêche l’exportation des céréales ukrainiennes, et, engagé dans une fuite en avant effrénée, prend en otage des centaines de millions d’habitants de pays d’Afrique subsaharienne, du Maghreb, du Machrek, aux fins de tenter de contraindre les dirigeants européens de lever leurs sanctions contre la Russie, ou s’ils ne cèdent pas, de provoquer la famine et le chaos dans une vingtaine des pays proches de l’Europe et d’obtenir des vagues de migration sauvage vers le continent européen. Il fait désormais glisser la Russie vers un mode de fonctionnement totalitaire.
Il sait qu’il ne peut pas gagner, je l’ai déjà dit, et il ne veut pas perdre, bien qu’il soit en mauvaise posture. Il s’acharne. Ses propagandistes deviennent de plus en plus hargneux, et les écouter sur les chaines russes fait désormais penser aux discours les plus paranoïdes de Joseph Goebbels. Il est impossible de savoir comment cela va finir : il n’y a qu’une certitude. Cela va finir de manière tragique.
L’armée russe est extrêmement détériorée. Elle a perdu en cinq mois deux fois et demi plus d’hommes que l’armée soviétique en Afghanistan en dix ans (les services britanniques situent le nombre des morts un peu au-dessus du chiffre de 38.000, et ils situent le nombre des blessés hospitalisés alentour de 120.000). Elle a perdu tout son matériel militaire moderne et doit utiliser le matériel soviétique qui était entreposé dans des hangars, et qui date des années 1960-70, un matériel très obsolète. Elle ne peut renouveler le matériel détruit car elle ne reçoit plus de composants électroniques, et le délai de fabrication du matériel de remplacement prendrait de toutes façons dix-huit mois à deux ans. Elle a un fonctionnement logistique rudimentaire et archaïque. Elle utilise comme chair à canon des recrues amenées des régions asiatiques de la Russie, et elle a maintenant tellement de mal à obtenir de nouvelles recrues qu’elle leur offre des salaires inimaginables (mensuellement, l’équivalent de six mois à un an de salaire moyen mensuel), sans trouver grand monde, car nombre de Russes savent désormais qu’ils risqueraient d’être mort avant de toucher leur premier salaire. Il lui a fallu plus d’un mois pour raser une ville de cent mille habitants (Severodonesk), et elle n’y a envoyé des soldats que lorsqu’il n’y a plus eu un seul bâtiment debout. Elle ne peut avancer qu’en rasant tout sur son passage, par des bombardements intensifs, et elle n’avance quasiment pas. C’est une armée saignée à blanc. Et dans le Sud, alentour de Kherson, c’est une armée qui recule. Poutine a demandé l’aide du régime islamiste antisémite iranien, et rend visite à Ali Khamenei pour que l’aide se concrétise. Il avait demandé l’aide militaire de la Chine, qui ne lui a rien fourni. L’amitié du criminel Xi Jin-ping pour le criminel Poutine a des limites.
Si l’administration Biden avait envoyé plus vite tout le matériel demandé par le Président Zelensky, l’armée russe serait déjà en état d’effondrement, vaincue. Bien que n’ayant reçu que douze HIMARS sur les soixante promis, l’armée ukrainienne utilise ceux-ci de manière optimale et fait exploser un à un les stocks de munitions russes. Elle détruit aussi systématiquement les voies d’approvisionnement logistiques russes.
Il y a maintenant deux issues possibles, et deux seulement : ou bien une continuation de la guerre d’attrition jusqu’à épuisement total de l’armée russe, et cela pourrait prendre des mois encore, voire s’étendre jusqu’en 2023, ou bien une augmentation des fournitures d’armes américaines à l’Ukraine permettant une contre-offensive ukrainienne conduisant à un retrait de l’armée russe du territoire ukrainien. La deuxième issue serait meilleure en ce qu’elle abrégerait la guerre et épargnerait des vies, ukrainiennes et russes. Des voix s’élèvent jusque dans les rangs démocrates aux Etats-Unis pour que l’administration Biden choisisse la deuxième option. Des dirigeants d’Europe occidentaux voudraient négocier une fin de la guerre et ne voient pas que l’Ukraine ne veut pas de négociation, et surtout pas de concessions à Poutine, qui compte sur la faiblesse des Européens, et sait qu’ils vont souffrir quand le froid viendra, si la guerre se poursuit jusque-là.
Si les Etats-Unis avaient un Président digne des Etats-Unis à la Maison Blanche, il n’y aurait pas eu d’agression de l’Ukraine. Si un Président digne des Etats-Unis s’installait maintenant à la Maison Blanche, il choisirait la deuxième issue et serait même sans doute plus expéditif. Quand il parle du sujet, Donald Trump est net et direct : il l’a fait récemment en Alaska. Il n’y a malheureusement qu’un vieillard sénile et corrompu à la Maison Blanche, et autour de lui des crapules gauchistes hostiles à la civilisation occidentale et aux Etats-Unis. L’administration Biden avait promis soixante HIMARS à l’Ukraine, je l’ai dit : avec douze HIMARS, on est loin du compte, et cela signifie que l’administration Biden ne veut pas d’une contre-offensive ukrainienne et ne veut pas non plus d’une victoire nette de l’Ukraine.
Que Poutine reste ou non au pouvoir quand la guerre s’achèvera, la Russie aura une armée en ruines et une économie appauvrie.
Vladimir Poutine a pensé que la sénilité de Biden et le gauchisme qui règne à la Maison Blanche lui permettaient d’être mégalomane et de reconstituer la grande Russie ou une part de l’empire soviétique. Il a s’est imaginé Pierre le Grand et Joseph Staline réunis en une seule personne.
Il va finir comme un dictateur sordide et répugnant qui sera condamné par contumace par un tribunal international pour crimes de guerre, crime contre l’humanité et action génocidaire (les dossiers sont en train d’être établis). Il a montré que la Russie n’était plus du tout une grande puissance, mais un pays en plein déclin dont il aura accentué la chute, et il aura apporté à la population russe une honte qui mettra des décennies à s’estomper. Les ennemis du monde libre en France voient se former, dans leurs fantasmes un monde “désoccidentalisé” constitué par les puissances constituant ce que j’appelle le nouvel axe du mal, Russie-Chine-Iran. Ce monde “désoccidentalisé” ne verra très vraisemblablement pas le jour.
L’administration Biden ne sera sans doute qu’une sinistre et délétère parenthèse dans l’histoire des Etats-Unis. Dès qu’un Président des Etats-Unis sera de retour à la Maison Blanche, Trump sans doute, l’ordre reviendra sur la planète, il suffira de quelques mois. Les Etats-Unis redeviendront le principal producteur de pétrole et de gaz au monde, la paix par la puissance (peace through strength, disait Ronal Reagan) reviendra. La Chine se verra rappeler qu’elle n’est rien économiquement sans les Etats-Unis. L’Iran des mollahs sera à nouveau endigué et verra ses projets génocidaires antisémites et anti-israéliens déjoués. Le dollar restera la monnaie de réserve du monde. Les ennemis du monde libre cracheront leur bile et trépigneront. Et ce sera très bien ainsi. Les républicains vont l’emporter en novembre et préparer la fin de l’administration Biden
Le monde post-occidental imaginé par des esprits ressentimentaux, aveugles et sans éthique serait un monde livré au chaos, à la barbarie, à la violence, à la destruction de la liberté et de toute forme de prospérité, et serait le monde qui verrait le jour si les gauchistes américains qui se sont emparés du parti démocrate pendant les années Obama réussissaient leur coup, mais ils sont très mal partis pour réussir. Que des êtres humains puissant souhaiter ce monde inhumain est absolument répugnant.
Poutine étant lui-même absolument répugnant, il n’est pas étonnant qu’ils l’admirent. Hitler, Staline et Mao ont eu leurs admirateurs. Certains les admirent encore.
L’Europe subit les lourdes conséquences de ce qui se passe et les conséquences seront plus lourdes encore dans quelques mois, mais les commentateurs européens ne diront pas que si Trump n’avait pas été chassé du pouvoir par la fraude, rien de ce qui se passe ne se passerait. Strictement rien.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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Cher BHL de Las Vegas,
Etant donné que vous êtes français, je puis me permettre une comparaison. L’Alsace n’est pas encore l’Allemagne mais ce n’est déjà plus la France. Il en va de même avec l’Ukraine. Ce n’est pas encore la Russie mais ce n’est déjà plus la Pologne. Plus on va vers l’Est de l’Ukraine plus on s’approche de la Russie de part la croyance, la langue, la culture, les moeurs.
PS: La Roumanie est encore un cas particulier. C’est un monde latin entouré d’un monde slave.
Quand la Russie a annexé, occupé, envahi, choisissez le mot qui vous convient, la Crimée il n’y a pas eu de conflit. Quand on a demandé à la population si elle voulait être annexée à la Russie, la réponse a été un oui massif parce que la Crimée c’est déjà la Russie. Il en va de même avec la partie Est de l’Ukraine.
Après Gorbatchev, pendant la période d’Eltsine (un alcoolique notoire) la Russie a failli être dépecée. Pendant cette période chaotique sont apparus les fameux « oligarques ». Ce n’étaient pas seulement des milliardaires. Ils voulaient aussi le pouvoir. C’est Poutine qui a remis de l’ordre et ça ne s’est pas fait dans la douceur tout simplement parce que c’était impossible de faire autrement. Que cette idée vous plaise ou pas, Poutine est très populaire en Russie.
Abordons pour finir les fameux « crimes de guerre ». Les ukrainiens de l’Ouest (il s’agit ici d’une guerre civile) savent que tout ce qui occupé, libéré, annexé (choisissez le mot qui vous convient) par la Russie ne ferra plus partie de l’Ukraine. Alors détruire cette partie n’a pas beaucoup d’importance et c’est avec d’autant moins de scrupules que sa population se sent proche de la Russie et ne veut plus être gouvernée par Ze le guignol de l’OTAN.
Les soldats ukrainiens n’ont que cinq possibilités pour se défendre :
1) Se situer dans des endroits surélevés: collines, montagnes .
2) Se cacher dans la forêt.
3) Se cacher dans des endroits fortifiés ou des tranchées.
4) Se placer derrière une rivière, un fleuve.
5) Se retirer dans des villes, des villages dans lesquels il est beaucoup plus facile de se cacher. Tant pis pour les civils qui n’ont pas voulu ou pas pu fuir.
Maintenant il faudrait nous expliquer comment ferait l’armée russe pour les déloger des villes et des villages?
Les USA rêvent de détruire la Russie quitte à ce soit aux prix du dernier ukrainien et vous adhérez pleinement à ce « rêve ». Hitler et Napoléon y ont cru aussi. Alors un Biden, un Trump ou un Johnson…
Lenardon
M Millière vous répondra sans doute plus précisément mais je me permets quelques remarques.
Dire qu’un dictateur est populaire est une ineptie. Par définition, il n’y a pas d’opinion publique sous une dictature et un tyran est toujours populaire jusqu’au moment où il est renversé. Par exemple, pour avoir appelé à des manifestations contre les restrictions sanitaires en Russie, 3 personnes ont été condamnées à des peines de prison allant de 8 à 10 ans.
Qui osera montrer son hostilité à Poutine en tel contexte ? Il en est de même pour le plébiscite de la Crimée. Quelle campagne ? Quelle liberté de choix ? Quelle alternative ?
Par ailleurs, on a vu dans les régions russophones une forte résistance à l’invasion, comme à Kharkiv. L’avancée russe n’est due qu’à la force brutale engagée, en aucun cas grâce à un soutien massif de la population.
Les USA n’ont jamais cherché à détruire la Russie. C’est Poutine qui la met à mal en se contentant d’exploiter les ressources naturelles du pays sans investir dans la recherche et l’éducation, en regardant partir les Russes qualifiés sans avenir en Russie, en laissant la population en tel dénuement que l’espérance de vie est 15 années moindre qu’en Europe et la démographie s’y effondre.
Maintenant, si Poutine vous fascine, comme les communistes ont pu longtemps être fascinés par des tyrans rouges, affirmant alors que ceux-ci étaient « populaires », je ne peux rien pour vous.
Poutine est populaire en Russie que cela vous révèle ou pas.
La Crimée est russe de part sa langue, ses usages et coutumes ainsi que par sa foi. Il y a eu un référendum et la majorité de la population a dit oui.
Poutine n’est pas un dictateur il a été élu et réélu. Etant donné la fraude massive lors des élections, les américains ferraient mieux de se montrer plus discrets.
PS: » je ne peux rien pour vous. » Aurais-je demande d’être « sauvé »?
révulse et non relève désolé.
OK, Poutine est populaire, si ça vous fait plaisir. Quelle importance ? Car s’il ne l’était pas, pensez-vous franchement qu’il serait battu lors d’élections libres ? Poutine est-il à ce point un parfait dirigeant qu’aucune opposition digne de ce nom ne s’exprime ? En France, des voix se sont élevées contre les interventions françaises en Irak, en Syrie, en Libye, au Mali,..Pourquoi n’est-ce pas possible en Russie ? « L’opération spéciale » en Ukraine fait-elle à ce point l’unanimité ?
Poutine a été élu et réélu ? Mais bien sûr ! Xi Jinping également. Raul Castro idem !
Il peut y avoir des fraudes dans les pays démocratiques mais elles peuvent y être dénoncées par des médias libres: Les scrutins y sont réguliers et le pouvoir y est rééquilibré rapidement. Poutine a tous les pouvoirs sans opposition ni presse libre. C’est une dictature.
Les russes sont chez eux et qu’ils se débrouillent entre eux. Comme partout ailleurs l’unanimité est impossible.
» Poutine a tous les pouvoirs sans opposition ni presse libre. C’est une dictature. »
Avec quel pourcentage a été élu Macron? Quand 52% de la population ne se déplace plus pour voter, il serait enfin de sérieusement s’interroger avant de critiquer ce qu’il se passe ailleurs.
Quand on interroge la population française par referendum (traité de Lisbonne) qu’elle elle veut pas et que malgré tout elle est mise devant le fait accompli, le minimum de décence c’est de se faire plus discret quand on parte de « dictature » ou de « dictateur ». Quant à la liberté de la « presse » …
L’unanimité est impossible mais dans une démocratie la disparité s’exprime. En Russie, toute opposition est au mieux muselée, au pire éliminée physiquement.
La comparaison avec la France relève d’un relativisme ridicule. En France, l’électeur peut choisir entre toutes les nuances politiques, de Nathalie Artaud à Eric Zemmour. L’abstention est un choix libre.
Quant aux référendums, il ne faut pas en exagérer la portée démocratique. En 2008, les Irlandais rejettent le traité de Lisbonne à 53,5%: En 2009, ce même traité est ratifié en Irlande par référendum avec 67% des voix et une participation en hausse.
Enfin, en France, vous pouvez lire « L’Humanité » ou « Valeurs Actuelles » et toutes les nuances entre les deux.
En Russie, la presse d’opposition doit s’exiler pour exister et Novaïa Gazeta a vu 6 de ses journalistes assassinés entre 2000 et 2010 et d’autres journalistes d’opposition ont été éliminés depuis.
Qu’avons nous pas lu et entendu sur Zemmour. En particulier parmi les juifs de cours.
Connaitriez-vous la presse russe? Moi non, raison pour laquelle je ne peux rien en dire.
En France on n’assassine pas les « journalistes ». On fait beaucoup mieux. On les réduit au silence, on les achète via les subventions. Trouvez moi un, j’ai bien un seul, « journaliste » qui conteste preuves à l’appuis que le fameux « réchauffement climatique est une escroquerie. Trouvez moi une grande maison d’édition qui accepte de publier une livre critique sur BHL etc. Vous ne trouverez rien. Alors avant de vous occuper de la « liberté de la presse » en Russie commencez par la France
C’est un des rares points sur lesquels je vous donne raison : le totalitarisme soft, rampant, inodore, incolore….appelons-le comme on veut, qui gangrène l’Occident est bien là. De censure en auto censure, de manipulation en intimidation, le rouleau compresseur progressiste est tel que le citoyen est insidieusement muselé tout en se croyant libre.
Marlowe, imaginez un instant que les Français aient élu Z à l’Elysee et à l’assemblée : entre les hauts fonctionnaires, la TV, les écoles, les universités, la presse, les associations, les artistes, les célébrités diverses et variées… tous aux mains du gauchisme progressiste, Z et son equipe n’auraient rien pu accomplir. Même aux USA où le conservatisme a des relais puissants, l’Etat profond et le monde mediatico judiciaire n’a eu de cesse de mentir, censurer ou détruire l’action d’un président élu. La Russie est pire que la France et pour d’autres raisons. Certes. Mais pas vive la France pour autant.
Fleur de Lys, comme je l’ai écrit lors de la campagne, Z aurait pu obtenir des résultats une fois élu en s’en donnant les moyens (article 16 de la Constitution).
Maintenant, Zemmour a obtenu 7% des voix.
Pour le reste, vous ne pouvez louer la démocratie et vous plaindre qu’existent des contre pouvoirs. Qu’auriez-vous dit si Obama avait pu faire tout ce qu’il voulait ?
Un contre pouvoir réfléchit, éclaire, révèle, mobilise…. mais vous voyez bien que la gauche censure, violente, frappe, intimide et confisque la démocratie. Cela n’a rien à voir avec la séparation des pouvoirs et la Constitution, qui, elles, ont pu jouer leur rôle honnêtement (encore que… avec le risque d’une majorité de juges non constitutionnalistes à la Cour Suprême, la Constitution peut être instrumentalisée).
Les pouvoirs et contre-pouvoirs sont exercés par des hommes et sont donc faillibles. Il n’empêche que seule cette organisation permet un fonctionnement démocratique. Ne tombez pas non plus dans le relativisme. Nous ne sommes pas en Russie: il y a eu des députés d’opposition élus à l’assemblée. Ce n’est pas la faute des institutions si peu d’électeurs ont cru en « Reconquête ». Zemmour s’est largement exprimé ces derniers mois. Il ne suffit pas d’avoir raison, il faut savoir convaincre.
Malheureusement, tout le monde connait la presse russe. Je vous ai cité un titre dont les journalistes ont été menacés, parfois assassinés,et qui a du s’exiler. 22 journalistes sont en prison en Russie.
Mais vous pensez sans doute que le risque d’être corrompu est plus difficile à endurer que la prison ou la mort.
Ce n’est pas à des journalistes de contester le réchauffement climatique mais à des scientifiques. Je ne lis pas tous les journaux mais dans Valeurs Actuelles, les climato-sceptiques (comme François Gervais) s’expriment largement.
Quant à BHL, mieux qu’un livre, le site Blast a révélé ses liens avec le Qatar et la justice a débouté le « philosophe » qui avait attaqué en diffamation.
Votre relativisme n’est pas de mise. Il n’y a rien de commun entre la France (dont on peut par ailleurs critiquer les dirigeants) et la dictature de Poutine.
Si le professeur répond, c’est qu’il aura bien de la patience. Nous avons affaire à un vrai disque rayé, qui aime beaucoup perdre son temps.
L’idée n’est pas de répondre à un interlocuteur mais de participer à un débat qui peut éclairer l’ensemble des lecteurs.
Mais non, car il s’agit d’un discours de disque rayé qui reprend sans arrêt les mêmes éléments, y compris dans des articles qui ne traitent pas de ce sujet, avec de plus des touches sadiques à l’égard de M. Millière. Vous n’êtes pas face à un débatteur, et lui répondre ne fait que lui permettre d’en remettre une couche répétitive sans aucune évolution dans l’argumentation.
Vos comparaisons nient le sentiment national ukrainien. Poutine imaginait comme vous que le sentiment national ukrainien n’existait pas, il a découvert qu’il se trompait, et c’est pour cela qu’il massacre et détruit. Une population soumise à une armée aux pratiques criminelles ne se soulève en général pas, mais pratique des actes de résistance. C’est ce qui se passe. Organiser un référendum dans un territoire qu’on occupe militairement est une imposture. La Russie n’a jamais risqué d’être dépecée. Le National Endowment for Democracy créé par Ronald Reagan a travaillé avec bienveillance à contribuer à une transition démocratique en Russie et des hommes remarquables y ont travaillé, tels Iegor Gaidar, que j’ai rencontré deux fois a Washington en 1992. Les années qui ont suivi l’effondrement de l’empire soviétique ont étè difficiles en Russie, car l’économie russe s’est elle-même effondrée, et les oligarques ont privatisé à leur profit les rares entreprises qui tenaient debout. Poutine a installé un régime autoritaire en s’appuyant sur le KGB-FSB. Il s’est allié avec les oligarques qui se sont soumis à lui en lui donnant un pourcentage (Poutine est au coeur d’un immense réseau de corruption) et il a éliminé les autres oligarques. Il a transformé tous les médias en médias de propagande à son service et a fait eliminer physiquement les journalistes qui le gênaient. Comme le dit Marlowe, parler de popularité dans une dictature où la propagande est omniprésente est une ineptie (ou une attitude complice de votre part, vous avez un net penchant pour la dictature). Les Ukrainiens de l’Ouest, comme vous dites, n’entendent aucunement céder une part du territoire ukrainien à un envahisseur criminel, et l’annexion de territoires d’unEtat souverain après invasion serait de toute façon inacceptable. Détruire une part de l’Ukraine tout en voulant l’annexer est une attitude digne d’un dictateur ignoble: vouloir annexer un territoire qu’on détruit ne peut avoir un sens que si on veut annexer ce territoire en annihilant ce qu’il était avant l’invasion, et c’est parce que Poutine se comporte ainsi qu’il est accusé internationalement de pratiques génocidaires. Nul ne veut détruire la Russie aujourd’hui. Pour l’heure, c’est l’Ukraine qui subit massacres et destructions, et Poutine réussit remarquablement à détruire l’armée russe et à faire tuer des milliers de jeunes russes, dans un pays qui est en situation d’hiver démographique. Poutine n’a pas permis l’émergence d’une économie capitaliste en Russie, et la Russie est un pays qui vit uniquement de la vente de matières premières comme un pays du tiers-monde. L’armée russe est exsangue, et vous vous autointoxiquez en l’imaginant victorieuse. Vous prenez la propagande du Kremlin et de Stratpol pour argent comptant, sans voir qu’on vous donne de la fausse monnaie. L’amour des dictateurs criminels rend aveugle. Je l’ai souvent constaté. Et vous oubliez que c’est Poutine qui a déclaré la guerre. Le monde occidental défend un pays aggressé. Inverser les faits à ce point relève du délire. J’écris cela non pas pour vous, mais pour les autres lecteurs. Tenter de vous expliquer quoi que ce soit est aussi vain qu’uriner dans… Lire la suite »
Les autres lecteurs vous remercient 😉 !
Ça semble plus compliqué que vous ne le croyez
https://www.lefigaro.fr/international/ukraine-zelensky-fait-le-menage-dans-les-services-secrets-20220719
https://www.dreuz.info/2022/06/la-seine-saint-denis-nest-plus-la-france-267250.html
Si en France c’est déjà ça que dire de l’Ukraine…
Merci, professeur Millière, pour ces précisions stratégiques. Y a-t-il une chance que les États-Unis augmentent leur aide avant les élections ?
Je pense que oui. Non pas parce que l’administration Biden veut une victoire de l’Ukraine, mais parce que l’administration Biden voudra sans doute éviter une débâcle électorale en novembre.
La « victoire » jusqu’au dernier ukrainien.vous dis-je. Jusqu’au dernier ukrainien…
Et que faudrait-il donc ? Que les Ukrainiens se rendent et acceptent qu’un satrape à la solde de Poutine les gouverne ? Un peuple doit-il se rendre dès qu’un envahisseur plus puissant envahit leur pays ?
L’accepteriez-vous vous-même pour votre propre patrie ?
Moi non.
Il ne s’agit pas de mourir mais de combattre. Mourir n’est qu’un accident. Les Anglais ont subi le Blitz durant 9 mois et n’ont pas cédé malgré 50 000 morts et 100 000 blessés.
Les USA s’en f* de l’Ukraine ce qui les intéressent c’est la Russie.
Merci pour cet article. Hormis le dessin, totalement inepte, comparant Napoléon à Poutine, je n’ai rien à redire. On est dans l’enlisement, et, malheureusement, ce scénario était à craindre.
Désolé de vous dire qu’hors de la France, Napoléon Bonaparte est considéré comme un dictateur qui a semé la guerre dans toute l’Europe, et s’il y a en France une Gare d’Austerlitz, il y a à Londres une gare qui porte le nom d’une victoire pour le reste de l’Europe, Waterloo. Les guerres menées par Napoléon Bonaparte ont provoqué l’effondrement démographique de la France au dix-neuvième siècle, et la France est allée ensuite de défaite en défaite. L’enlisement en Ukraine résulte de l’obstination de Poutine, et des livraisons d’armes américaines en quantité insuffisantes pour le moment. Le temps joue contre Poutine.
En Angleterre et aux États-Unis, il est aussi bien plus admiré qu’en France pour son audace de self made man, son courage et sa force de caractère face aux oligarchies passéistes.
Toutes les guerres ont été voulues, financées et organisées par l’Angleterre. L’invasion de la Russie est de son seul fait et sa seule erreur militaire stratégique.
Il a cru naivement qu’un mariage autrichien sauverait son empire, oubliant que pour les monarques européens, la naissance fait tout ou rien.
Napoléon a mis un coup d’arrêt à la folie révolutionnaire. L’erreur, c’est la Révolution française, pas Napoléon.
Les défaites françaises sans discontinuité depuis 1812 sont dues autant à la montée en puissance des Prussiens qu’à l’appauvrissement moral d’une société française contaminée par le socialisme et les luttes ouvrières. Le sursaut de 1914 ne suffira pas, la France ne peut plus rien gagner seule.
Fleur de Lys, une action militaire qui ruine un pays, une armée et coûte des centaines de milliers de morts n’est pas une « erreur militaire » mais un crime abominable. La Révolution a été un carnage mais ce qui l’a précédée en a causé d’autres. Napoléon n’a mis fin à rien: il y a eu d’autres révolutions après lui, d’autres dictatures et d’autres guerres sanglantes.
L’histoire est toujours tragique. Je n’ai jamais considéré Napoléon comme un génie ni comme un grand chef d’Etat- et pour cause première, parce que je suis monarchiste- mais je pense qu’il faut éviter d’investir l’histoire passée avec les critères d’aujourd’hui que sont le pacifisme, la repentance, le féminisme, l’obsession des minorités, la détestation des valeurs viriles etc. A ce rythme, Napoléon est forcément l’incarnation du mal(e) absolu.
Napoléon a stabilisé bien des choses en France mais le cycle de guerres commencé en 1792 ne pouvait pas se refermer facilement. Et si la France a connu autant d’instabilité, je l’attribue d’abord aux effets délétères de la Révolution française et de sa passion egalitariste.
Fleur de Lys, comme chrétien, je n’investis pas l’histoire, comme vous dîtes avec les critères que vous énoncez mais à la mesure de la souffrance et la mort endurées par les hommes.
A ce titre, on peut dire que la vie de la quasi totalité de la population de l’Ancien Régime, 2 ou 3 décennies de labeur interrompues par une épidémie ou une famine souvent causée par des guerres, n’était guère plus reluisante que celle qui a suivi la Révolution.
Et la part spirituelle de l’humain ? A vous lire, seul le bien-être matériel permet de conférer des points positifs ou négatifs à une époque. Les souffrances et les misères sont bien réelles dans notre société moderne.
De plus, c’est surtout le progrès technique qui permet d’éviter les famines et qui vient de l’essor du capitalisme et de l’industrialisation. Monarchie ou République, l’ancien Régime de Paris à Venise, de Londres à Varsovie, connaissait la même réalité.
La souffrance n’aide en rien à l’élévation spirituelle. Je ne parle pas de bien-être matériel mais simplement d’absence de souffrance par la faim ou une grave maladie.
Plus que l’essor de l’industrie, ce sont les progrès de la médecine et surtout de l’hygiène qui ont permis de maitriser les épidémies. Les famines ont souvent été liées aux conflits comme celle de 1709 en France, celle d’Irlande en 1845-49 ou celle d’URSS en 1921-22.
On parle là de millions de morts et de souffrances indicibles.
Je suis d’accord avec vous concernant l’amalgame Poutine/Napoléon – ridicule.
Mais dire que « en Angleterre et aux États-Unis, [Napoléon] est aussi bien plus admiré qu’en France pour son audace de self made man, son courage et sa force de caractère face aux oligarchies passéistes« , alors là, ce n’est vraiment pas ce que j’ai constaté !
Disons que l’Empereur dans ces pays est le symbole du tyran et du conquérant sanguinaire voleur de terres, finalement vaincu par l’héroïque Grande-Bretagne. Bien entendu, les Anglo-Saxons ne savent à peu près rien du personnage extraordinaire dont ils parlent, et encore moins de la révolution de 89 dont il est issu. C’est juste une image d’Epinal, comme celle qu’ont la plupart des Français de l’Amérique.
Il y a longtemps, j’ai lu que c’est aux USA et en Angleterre que l’on comptait le plus d’associations en hommage à Napoléon. De plus, ma propre expérience aux USA (le père du monsieur américain de la famille US où j’ai passé un été à 17 ans venait de West Point et admirait Napo.) et en Angleterre (des amis britanniques avant tout critiques et nuancés sur la responsabilité anglaise à cette époque) m’ont confortée dans cette idée. Je pense simplement que lorsqu’on dépasse les quelques idées reçues, on découvre un personnage intelligent, stratège et visionnaire (voir son discours non prononcé mais prévu sur les Juifs et la Palestine). Et personnellement, peut-être en raison de mes origines italiennes, j’admire le garnement corse qui s’est hissé haut et loin par son seul talent.
Tout à fait d’accord pour rendre à César ce qui est à César, et ‘au petit tondu’ ce qui lui revient. Bien entendu Napoléon Bonaparte, Empereur des Français, fut un homme extraordinaire, un chef d’Etat, un second Alexandre, un de ces hommes exceptionnels qui arrivent par miracle à remettre à flots une nation au bord de l’abime.
Le culte de Napoléon est en effet toujours vivace chez certains, non seulement en Corse, mais en France, et comme de juste, il ne cesse d’éblouir les familles de militaires américains. Mais ce ne sont là que des minorités mieux informées, et le reste de la population américaine, ou même européenne, qu’on peut côtoyer sur les sites sociaux par exemple se contente de la légende de « l’ogre’.
En ce qui concerne l’Angleterre, je n’aurais jamais osé mentionner l’Empereur (« le général Bonaparte », comme l’appelait Hudson Lowe) pendant les quelques mois que j’ai passés autrefois chez une famille de Manchester, ils étaient déjà offensés que je n’aie jamais entendu parler de Guy Fawkes – peut-être s’attendaient-ils même à ce que je leur présente mes excuse pour l’incendie du 5 novembre 1605 – alors l’Empereur…
Mais en fait, c’est à l’Angleterre, qui l’avait si honteusement mal traité pendant son emprisonnement à Sainte-Hélène, (et à l’Autriche, geôlière de son fils) que nous devons la persistance de la légende napoléonienne.
Je n’ai jamais eu connaissance de son discours concernant ‘la Palestine’ et les Juifs – mais je me souviens qu’il disait que la seule chose qui l’intéressait concernant les Juifs, c’était de savoir s’ils viendraient, comme les autres, grossir les rangs de son armée.
Des origines italiennes, chère Fleur de Lys, comme c’est charmant !
Le discours s’appelle : Aux héritiers légitimes de Palestine ». Je pense que vous pouvez le trouver sur le net.
Je ne connaissais pas Guy Fawkes, ni l’histoire de la conspiration et de l’incendie…
Et c’est vrai, le mémorial de Ste Hélène a bercé mon adolescence en quête d’aventure et de patriotisme, comme Julien Sorel. 😉
Monsieur le professeur, vous écrivez :
« Il sait qu’il ne peut pas gagner, je l’ai déjà dit, et il ne veut pas perdre, bien qu’il soit en mauvaise posture. »
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L’armée russe, a cependant conquis plus de 20% du territoire de l’Ukraine et elle continue d’avancer.Elle va sans doute consolider ses positions cet hiver et pourrait reprendre l’offensive vers Odessa et la Transnistrie dès le printemps prochain.
L’essentiel du territoire ukrainien occupe par l’armée d’invasion l’a ete dans les premiers jours de la guerre, car Poutine a bénéficié d’un effet de surprise. L’armée russe avance infiniment peu depuis deux mois et perd du terrain dans le Sud. Elle est exsangue comme je l’explique. Vos illusions sont alimentées par Stratpol, Riposte Laique et la propagande du FSB. Diversifiez vos sources et vous obtiendrez des informations plus pertinentes.
Il n’en est pas moins vrai que ces 20% du territoire ukrainien qui ont été conquis par l’armée russe seront extrêmement difficile à récupérer puisqu’ils pourraient à terme être considérés par les russes comme faisant partie intégrante de leur pays.
Pour le moment, c’est donc Poutine qui est le conquérant, le vainqueur.
D’autre part, l’armée russe est peut-être exsangue mais elle dispose de missiles nucléaires, et elle le fait savoir.
La situation est donc terriblement compliquée pour les européens.
Je ne partage absolument pas les idées défendues par Riposte Laïque au sujet de la Russie et ma présence sur Dreuz est la preuve que je diversifie mes sources d’information…
L’Histoire montre que les dictateurs terminent le plus souvent leur vie dans le sang, la douleur et les larmes et cela Poutine ne l’a pas compris.