Publié par Magali Marc le 1 juillet 2022

Michelle Obama a longtemps caché son jeu mais il se pourrait qu’elle ait décidé depuis longtemps de se présenter aux élections présidentielles de 2024. À en juger par les observations de Joel Gilbert, il semble qu’elle a préparé le terrain notamment en remaniant sa biographie. Elle se présente maintenant comme une femme noire qui aime l’Amérique tout en dissimulant son programme qui consiste à refaire le pays « tel qu’il devrait être » en s’inspirant des idées d’extrêmes gauches de Saul Alinsky!

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Joel Gilbert*, paru sur le site d’American Thinker, le 30 juin.

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Michelle Obama va se présenter à la présidence en 2024

C’était un sursaut entendu dans le monde entier. « Ils pourraient présenter Michelle Obama, et s’ils le font…» a dit Monica Crowley [ NdT: qui était secrétaire adjointe aux affaires publiques pendant la présidence de Donald Trump] avant que le public de CPAC 2022 [ NdT : Le Conservative Political Action Conference (CPAC) est une conférence politique annuelle à laquelle participent des militants et des élus conservateurs], sous le choc, ne lui coupe la parole et l’empêche de finir sa phrase.

Monica Crowley avait vu une première projection de mon film et de mon livre du même nom : « Michelle Obama 2024 : Her Real Life Story and Plan for Power », qui sortira le 11 juillet.

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Mme Crowley ne voulait pas se faire remarquer devant le public de la CPAC. Elle essayait seulement d’avertir les Républicains.

La foule de la CPAC, et les conservateurs en général, n’avaient pas réalisé que l’omniprésente Michelle Obama était une candidate démocrate potentielle à la présidence.

Cela s’explique en grande partie par le fait que Michelle Obama a dissimulé le véritable objectif justifiant son intense activité politique qui se résume ainsi : « Michelle déteste la politique ».

Les médias ont fidèlement colporté cette ruse, et lorsqu’ils discutent des prétendants démocrates probables en 2024, ils laissent généralement Michelle en dehors de la liste.

Les Obama avaient besoin de cette dissimulation afin de réparer les dommages que Michelle, de plus en plus acerbe, avait causé à la campagne de son mari en 2008. En février de cette année-là, lorsqu’elle a déclaré à une foule à Madison, dans le Wisconsin, « Pour la première fois de ma vie d’adulte, je suis vraiment fier de mon pays », les conseillers de Barack ont su qu’ils devaient la faire taire.

Dans les jours qui ont suivi, la guerrière culturelle de Chicago s’est adoucie, cultivant une image d’aimable “Maman en chef”.

Pour ceux qui ont suivi les Obama de près, comme moi, le complot visant à élire Michelle présidente est évident depuis au moins 2016.

Elle a imité le scénario qui a permis à Barack Obama d’être élu président.

Comme lui, Michelle a été l’oratrice principale d’une convention démocrate.

Le discours de déclenchement de Barack en 2004, présentant John Kerry, a fait de lui un candidat viable quatre ans plus tard.

Le discours de Michelle en 2020 en faveur de Joe Biden a fait d’elle la favorite en tant que prochaine candidate. Ensuite, Barack Obama a basé sa candidature sur son histoire personnelle, telle qu’elle est décrite dans son livre autobiographique de 1995, « Dreams from My Father ».

Michelle fonde sa candidature sur ses mémoires très populaires publiées en 2018 et intitulées « Becoming ».

Les conservateurs n’ont pas remarqué que Michelle donnait des conférences à guichets fermés dans tout le pays, ostensiblement pour promouvoir son livre, mais en réalité pour solidifier ses ambitions politiques.

Il n’y avait guère eu de talk-show où elle n’apparaissait pas et, si cela ne suffisait pas à la promotion, Netflix a transformé l’histoire de sa vie en film.

Enfin, Barack s’est lancé dans la politique en dirigeant une campagne d’inscription des électeurs appelée “Project Vote”.

Aujourd’hui, Michelle dirige ”When We All Vote”, un projet conçu pour mettre en valeur son leadership et rappeler aux électeurs sa solide capacité à réciter les points de discussion des Démocrates.

Cette mise en valeur a fonctionné.

Michelle Obama est un véritable phénomène de culture pop. Comme Oprah ou Madonna, elle n’a presque plus besoin de son nom de famille.

Elle a plus de 21 millions de followers sur Twitter, 48 millions sur Instagram et 18 millions sur Facebook.La seule chose qui pourrait arrêter sa course vers la Maison Blanche est la vérité sur ce qu’elle est réellement.

Elle n’est pas celle qu’elle prétend être, et elle le sait.

Comme je le montre dans mon film (dont j’ai aussi fait un livre) intitulé « Michelle Obama 2024 », elle fait référence à plusieurs reprises au “syndrome de l’imposteur” en décrivant sa propre ascension vers la célébrité, bien qu’elle ne détaille pas les façons dont elle a trompé les Américains pendant toutes ces années.- « Après des semaines de préparation minutieuse », écrit Michelle dans Becoming, concernant la Convention nationale démocrate de 2008, « je suis montée sur la scène du Pepsi Center de Denver à la fin du mois d’août, devant un public de quelque vingt mille personnes et des millions de téléspectateurs, prête à dire au monde qui j’étais vraiment ».Mais qui était-elle vraiment ? Le savait-elle ?

Elle prétend avoir parlé à l’Amérique de sa “propre voix” et avec ses “propres mots”, mais si elle voulait vraiment utiliser sa propre voix, elle aurait pu utiliser ses propres mots. Au lieu de cela, elle s’est appuyée sur une rédactrice de discours blanche de vingt-sept ans, Sarah Hurwitz, diplômée de droit de Harvard et spécialiste du judaïsme. Afin d’aplanir le terrain juste avant son discours devant la convention, les aides de la campagne Obama ont montré à la foule un court-métrage mignon, narré par sa mère, Marian Robinson, intitulé “South Side Girl”.

Tout au long de la campagne, elle avait utilisé la métaphore du “South Side” de la même manière que William Henry Harrison avait utilisé sa cabane en rondins lors de sa campagne présidentielle de 1840.

« Elle était très attachée au South Side de Chicago », déclare Charles Ogletree, professeur à Harvard, dans le film. « Elle était très déterminée à utiliser toutes ses compétences et tous ses talents pour élever les autres. »

En vérité, Michelle fuyait le South Side depuis qu’elle était en âge d’aller à la maternelle, et cela incluait une inscription illégale à l’école primaire hors du district pour éviter les enfants noirs de classe inférieure.Le discours de Michelle à la convention était bien conçu. Avec l’aide de Mme Hurwitz, elle a évoqué ses racines ouvrières ainsi que celles de Barack, et de Joe Biden.

Pour s’adapter au discours des Démocrates, elle a réinventé sa carrière et tenter d’annuler son faux pas de « pour la première fois fière de mon pays ».

– « À ma petite échelle », a-t-elle déclaré à la foule enthousiaste, « j’ai essayé de rendre à ce pays qui m’a tant donné. C’est pourquoi j’ai quitté un emploi dans un cabinet d’avocats pour faire carrière dans le service public, en travaillant pour donner aux jeunes les moyens de faire du bénévolat dans leurs communautés. »

En réalité, j’ai découvert qu’elle avait quitté son emploi dans un cabinet d’avocats dans l’espoir de trouver un travail juridique moins stressant à l’Université de Chicago. Cette opportunité ne s’étant pas matérialisée, elle a pris un emploi à la mairie pour aider les promoteurs blancs et leurs amis politiques à expulser les Noirs pauvres de leurs biens immobiliers de valeur.

Ayant fait la preuve de son insensibilité à l’égard de la communauté noire, Michelle a été généreusement promue pour rendre un service similaire à l’élite blanche au centre médical de l’Université de Chicago, en détournant littéralement les Noirs pauvres des urgences des hôpitaux modernes pour les diriger vers des cliniques de fortune.

« Relever les gens » est une description bien moins appropriée de sa fonction que « trahir les gens », en particulier ceux de la communauté noire de Chicago. La partie la plus délicate du discours de Michelle à la convention a été de neutraliser l’image qu’elle s’était fabriquée d’une « femme noire en colère qui n’aimait pas son pays ».

Cela a demandé un certain doigté.

Pour commencer, Michelle s’est identifiée à une variété de personnes.

Parmi ces personnes, se trouve le trio improbable formé par Martin Luther King, Hillary Clinton et Joe Biden, qui auraient tous été « animés par la simple conviction que le monde tel qu’il est ne suffit pas – que nous avons l’obligation de nous battre pour que le monde soit tel qu’il devrait être ».

Sa reconnaissance de cet esprit combatif était – roulement de tambour, s’il vous plaît – « la raison pour laquelle j’aime ce pays ». Le public n’a pas remarqué que Michelle avait tiré la citation « le monde tel qu’il devrait être » du livre « Rules for Radicals » de Saul Alinsky et l’avait répétée cinq fois dans son discours.

Saul Alinsky était sans doute la moins inquiétante de ses affiliations radicales.

C’est elle qui a poussé son mari dans les bras du révérend Jeremiah Wright.

C’est aussi elle qui a travaillé avec Bernardine Dohrn, du groupe terroriste Weather Underground, dans son cabinet d’avocats, et qui a sympathisé avec elle et son mari Bill Ayers. En fait, elle a recruté Mme Dohrn comme première marraine de son programme Public Allies et a invité M. Ayers à prendre la parole à l’Université de Chicago.

Jusqu’à l’élection au Sénat de Barack en 2004, les deux couples ont dîné ensemble chaque semaine pendant des années. Et c’est Bernardine Dohrn qui a enseigné à Michelle la «politique de la peur», qu’elle a récitée presque mot pour mot lors de la campagne de 2008.

En 2008, avec l’aide efficace des médias, Barack Obama a réussi à dissimuler ses liens avec les radicaux et à se présenter à la nation comme celui qui allait résoudre les questions raciales.

Michelle n’a pas le tempérament pour réussir cette arnaque.

Toutefois, les Démocrates ont-ils le choix ?

Les événements de ces 18 derniers mois ont fait de Michelle Obama la candidate démocrate la plus vraisemblable. Sa célébrité et sa popularité la placeront en tête des sondages dès que son nom sera porté sur la liste des candidats démocrates à la présidence [pour remplacer Joe Biden], et même les Républicains seront terrifiés à l’idée de la critiquer. Seule la vérité peut lui nuire.

À mesure que mon film et mon livre intitulés « Michelle Obama 2024 : Her Real Life Story and Plan for Power » seront vu et lu dans tout le pays, elle devra répondre de sa trahison et de son exploitation de la communauté noire dont elle fait maintenant mine de se préoccuper.

Ce sera un dur travail de promotion que même ses complices dans les médias de masse ne pourront pas l’aider à surmonter.

* Joel Gilbert est un réalisateur hollywoodien, président de Highway 61 Entertainment. Parmi ses nombreux films figurent des documentaires politiques. Wikipedia le présente comme un «théoricien du complot» parce qu’il a, notamment, remis en question la filiation de Barack Obama. Les lecteurs de Dreuz pourront juger si cet article semble relever du complotisme ou s’il semble véridique.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americanthinker

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