
Les idées de Donald Trump sont des idées qui étaient courantes dans les années 1990. Avec son slogan « Rendons sa grandeur à l’Amérique », il a défendu la vision d’une Amérique digne, dotée d’institutions qui visent à renforcer la société américaine. C’est ce désir de retour à la normale qui agace la classe dirigeante actuelle, tant du côté des Démocrates que des Républicains. Les membres de l’Establishment à Washington estiment que leur richesse et leur pouvoir augmentent avec l’immigration illégale, les ententes commerciales, notamment avec la Chine et les guerres qui ne finissent jamais.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 30 juillet.
***********************
Un superbe article expose les faiblesses des États-Unis
Depuis quelques jours, j’essaie d’expliquer à un jeune de la génération Y le concept de « Grandeur de l’Amérique » englobé dans le slogan MAGA (“Make America Great Again”) de Donald Trump. Ayant pataugé dans le milieu universitaire moderne, qui déteste l’Amérique, il ne comprend tout simplement pas.
Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai été stupéfaite par la perspicacité du dernier ouvrage de Michael Anton, qui examine la vision de l’Amérique de la classe dirigeante, une vision qui, à sa manière, est encore plus antithétique au point de vue MAGA que le dédain de ce jeune homme.
Tout d’abord, revenons sur la situation historique des États-Unis avant que la génération Y n’ait atteint l’âge adulte.
Ma génération (ceux d’entre nous qui ont atteint l’âge adulte avant 1990) se souvient de quelque chose qui est totalement étranger aux jeunes d’aujourd’hui : nous nous souvenons avoir fréquenté des gens du parti politique opposé.
Lors de ces rencontres, les désaccords politiques étaient souvent vigoureux, mais ils n’étaient jamais haineux.
Avec le recul, je me rends compte que les personnes participant à ces discussions avaient une vision relativement similaire des États-Unis: ils voulaient une Amérique propre, prospère, sûre sur le plan national, dotée d’une classe moyenne et d’une classe ouvrière fortes, et dans laquelle les Américains seraient jugés sur leur caractère, et non sur la couleur de leur peau, leur sexe ou leurs préférences sexuelles.
Les discussions politiques portaient sur la meilleure façon d’atteindre ces objectifs, plutôt que sur les objectifs eux-mêmes.
Les choses sont différentes maintenant, et cela compte politiquement.
Lorsque Donald Trump a inventé l’expression « MAGA », il faisait référence à cette vision partagée d’une Amérique digne, dotée d’institutions qui visaient à renforcer à la fois le pays lui-même et les individus qui le composent.
Aujourd’hui, grâce à une génération de jeunes élevés avec le livre ouvertement communiste et anti-américain d’Howard Zinn, A People’s History of the United States, sans parler de la Théorie critique de la race, la Théorie de la Diversité, Équité et Inclusion (DEI) et la Théorie du genre LGBTQ+++ qui imprègnent l’éducation jusqu’aux tout-petits, nous avons élevé plusieurs générations de personnes (dont beaucoup sont dans les entreprises américaines) qui croient que l’Amérique est une nation raciste, sexiste, homophobe, transphobe, colonialiste et terriblement chrétienne.
Il s’avère cependant qu’il existe une sous-classe politique progressiste très spécifique qui utilise les idiots utiles comme ses soldats, mais qui a, en réalité, une vision encore plus nihiliste de notre pays.
Comme le souligne Michael Anton* dans son superbe article intitulé « They Can’t Let Him Back In » [Ils ne peuvent pas permettre son retour ] (https://compactmag.com/article/they-can-t-let-him-back-in ), cette classe politique déteste l’Amérique tout aussi férocement que les jeunes gauchistes.
Mais contrairement aux jeunes, qui détestent l’idée de l’Amérique d’une manière générique, ces types politiques vous détestent, vous, les Américains MAGA, spécifiquement, et ils ont un désir brûlant de vous détruire.
Michael Anton explique que, jusqu’à il y a très peu de temps, les idées de Donald Trump étaient des idées américaines courantes (d’où le slogan MAGA). Si l’on fait abstraction du style personnel de Donald Trump, il prônait la normalité toute américaine qui faisait en sorte que les dîners étaient empreints de civilité.
C’est cette normalité qui indigne actuellement la classe politique, tant chez les Démocrates que chez les Républicains.
Alors, quel est le point de vue de la classe politique, et qui est son ennemi ?
Ou comme le demande M. Anton, étant donné la normalité de Donald Trump, pourquoi la classe politique insiste-t-elle pour le démolir ?
« Je pense que c’est parce que, si le programme MAGA de M. Trump n’est décidément pas en dehors du courant bipartisan historique, il est bien en dehors des intérêts fondamentaux du régime actuel. La richesse et le pouvoir de nos gouvernants augmentent avec 1) l’ouverture des frontières, 2) les concessions commerciales et 3) la guerre sans fin.
Donald Trump, du moins en principe, et souvent en pratique, constitue une menace pour les trois.
L’ancienne Amérique – celle dans laquelle les Républicains se souciaient du cœur du pays et n’étaient pas uniquement des valets du pouvoir des entreprises, les Démocrates étaient pro-travailleurs et anti-guerre, et Bill Clinton et le New York Times pouvaient prôner la sécurité des frontières – est en train d’être remplacée, si ce n’est déjà fait, par une autre dans laquelle il n’y a qu’une seule opinion acceptable non seulement sur ces questions, mais sur toutes les autres. “La richesse et le pouvoir de nos gouvernants augmentent avec l’ouverture des frontières, les concessions commerciales et la guerre sans fin.
“L’hystérie anti-Trump ne concerne seulement Donald Trump. Le régime ne peut pas lui permettre d’être président non pas à cause de ce qu’il est (bien que cela les agace), mais à cause de ce que sont ses partisans. Cette classe – la ” classe paysanne ” d’Angelo Codevilla – ne doit pas être autorisée à être représentée par des candidats qui pourraient mettre en œuvre leurs préférences, ce qui est également, et surtout, interdit. Les ploucs n’ont aucune légitimité pour influencer le résultat d’un processus politique, à cause de ce qu’ils sont, mais surtout à cause de ce qu’ils veulent. »
M. Anton ne s’arrête pas là. Il propose une longue analyse effrayante des tactiques spécifiques que la classe politique utilisera pour écarter Donald Trump de la Maison Blanche.
Nous avons déjà eu les tentatives d’Impeachment et la Commission du 6 Janvier de style soviétique (ainsi que le silence des Républicains du Congrès à propos de cette Commission).
Merrick Garland, le Procureur général, fait maintenant ouvertement allusion à la possibilité d’inculper Donald Trump pour avoir osé être en désaccord avec les résultats des élections de 2020.
Ce que dit M. Anton fait peur, mais c’est important d’y réfléchir.
Vous ne pouvez pas contrer la tactique d’un adversaire si vous refusez de la reconnaître ou de reconnaître les objectifs qui l’animent.
* Michael Anton est un politologue et un conseiller en communication. Sous la présidence de Donald Trump, il a été le directeur de la communication stratégique du United States National Security Council Entre février 2017 et avril 2018.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Merci Magali Marc pour le choix et la traduction de cet article, vraiment essentiel et qui va au dela du commentaire eclaire car il explique les differents scenarios potentiels des dems pour eliminer Trump. On comprend tres bien l’enjeu et la gravite de la situation… effrayant