Publié par Pierre Rehov le 23 juillet 2022
Le président Trump dans toute sa dignité devant le Mur des Lamentations

Le 20 mai 2017, l’ancien président Donald Trump a effectué son premier voyage au Moyen-Orient. Il a commencé par l’Arabie saoudite, puis a pris le tout premier vol direct de Riyad à Tel Aviv.

Un peu plus de cinq ans plus tard, le président américain Joe Biden a effectué le même voyage, en commençant cette fois à Tel Aviv, suivi d‘un vol direct moins historique de Tel Aviv à l’Arabie saoudite. Les voyages semblent similaires. Mais ils ne pourraient pas être plus différents.

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La visite de Trump a eu lieu dans la foulée de la trahison d’Israël par l’administration Obama aux Nations unies, qui a permis l’adoption de la résolution 2334 du Conseil de sécurité, considérant littéralement le Mur occidental et d’autres lieux saints juifs comme des territoires illégalement occupés. Et il a suivi l’accord sur le nucléaire iranien qui a mis l’Iran sur la voie de l’arme nucléaire et n’a pas réussi à freiner le parrainage du terrorisme ou d’autres activités malveillantes par l’Iran – tout cela au grand dam d’Israël et des nations sunnites modérées.

Le Moyen-Orient attendait Trump avec impatience et il ne l’a pas déçu. En Arabie saoudite, le président Trump a réuni plus de 50 nations musulmanes et leur a délivré deux messages qui donnent à réfléchir : il leur incombe en premier lieu de mettre un terme à l’extrémisme islamique radical, et le fantasme entretenu par certains de détruire Israël ne se réalisera jamais et entravera considérablement leur progression. Toutefois, l’ancien président a ajouté qu’un mouvement du monde islamique vers la modération serait accueilli avec un énorme soutien et une approbation des États-Unis. Le monde islamique a pris note et ses dirigeants l’ont écouté avec une attention soutenue.

A la Knesset, Biden qui n’a plus toute sa tête, veut serrer la main à l’homme invisible.

En Israël, le président Trump a continué à faire et à dire les bonnes choses. Il est devenu (et reste) le seul président en exercice de l’histoire à visiter le Mur occidental. Dans son discours principal à la nation d’Israël, il a reconnu, comme aucun autre dirigeant avant lui, les liens bibliques du peuple juif avec sa patrie. Il a déclaré : “Les liens du peuple juif avec cette Terre Sainte sont anciens et éternels. Ils remontent à des milliers d’années, y compris le règne du roi David dont l’étoile flotte aujourd’hui fièrement sur le drapeau blanc et bleu d’Israël.”

“Les liens du peuple juif avec cette Terre Sainte sont anciens et éternels. Ils remontent à des milliers d’années, y compris le règne du roi David dont l’étoile flotte aujourd’hui fièrement sur le drapeau blanc et bleu d’Israël.”

Donald Trump

Si peu de gens auraient pu prédire où mènerait cette visite émouvante, il n’est guère surprenant que ce voyage ait lancé une relation sans précédent entre les États-Unis et Israël, et entre les États-Unis et le monde arabe modéré. Au cours des presque quatre années qui ont suivi, l’Amérique a déplacé son ambassade à Jérusalem, reconnu la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan et déterminé que la colonisation juive de la Judée et de la Samarie n’était pas illégale. L’Amérique est également sortie de l’accord sur le nucléaire iranien et a éliminé le commandant du terrorisme iranien, Qasem Soleimani.

Les experts en politique étrangère ont presque tous prédit que ces actions allaient engendrer une vague de violence. Nous ne l’avons pas vu de cette façon ; nous avons considéré que le soutien à Israël était la solution plutôt que le problème dans la région. Associé à notre position contre l’Iran, nous avons vu une alliance USA-Israël qui pourrait être étendue à une grande partie du monde arabe. Avec l’aide de Dieu, notre stratégie a fonctionné et, contrairement aux prédictions, a engendré une vague de paix : les accords d’Abraham – des accords de paix et de normalisation entre Israël et les EAU, le Bahreïn, le Soudan, le Maroc et le Kosovo.

La semaine dernière, Biden a fait son pèlerinage au Moyen-Orient. En Israël, il a été tout aussi charmant que Trump, avec un grand sourire et des mots d’amour pour le peuple israélien et son pays miraculeux. Mais contrairement à Trump, au lieu d’une offensive de charme, le charme était offensif. Il était accompagné de positions de fond qui n’étaient rien moins qu’humiliantes.

Contrairement au Président Trump, Biden n’a pas voulu visiter le Mur occidental, symbole emblématique du lien qui unit depuis 4000 ans le peuple juif à la ville sainte de Jérusalem. On ne peut pas dire qu’une telle visite aurait été controversée ou dangereuse – la visite de Trump au Mur a été impeccable et entièrement pacifique.

Pour ne rien arranger, Biden a retiré le drapeau israélien de sa voiture et s’est rendu à l’hôpital Augusta Victoria, dans l’est de Jérusalem, en refusant d’être accompagné par un représentant israélien. Son message, bien que symbolique, était douloureusement clair : Biden ne reconnaît pas la souveraineté israélienne sur l’ensemble de Jérusalem, ce qu’Israël affirme depuis plus de cinquante ans en conformité avec la loi américaine.

Sur l’Iran, Biden n’a rien offert de plus que d’exprimer sa préférence pour une solution diplomatique, concédant à contrecœur la platitude que les États-Unis utiliseraient la force “en dernier recours”. À ses côtés, le Premier ministre Yair Lapid – qui n’est pas un fanatique de l’Iran – a fait remarquer à juste titre qu’il n’y aurait pas de solution diplomatique sans une menace américaine crédible de recours à la force. Il n’en a pas obtenu de Biden.

Biden est ensuite allé rendre visite au chef terroriste de l’Autorité “palestinienne”, Mahmoud Abbas, à Bethléem, et lui a donné encore plus d’argent, malgré le refus d’Abbas de mettre fin au programme “salaire de la terreur” qui incite les terroristes palestiniens à assassiner des Juifs. Les contribuables américains sont désormais pleinement engagés – contre leur gré et probablement à leur insu – dans le financement du terrorisme palestinien. Biden a également approuvé le retour d’Israël aux indéfendables “frontières d’avant 1967” – une lettre morte pour presque tous les Israéliens.

De même, le voyage de Biden en Arabie saoudite n’a rien eu de la substance et n’a pas généré la bonne volonté que Trump avait créée cinq ans plus tôt. Les parties n’ont même pas pu s’entendre sur ce dont elles avaient discuté, ni sur l’importance de ce qui avait été réalisé. Et Biden est en grande partie revenu les mains vides dans son effort pour augmenter la production de pétrole, une demande pathétique étant donné la capacité de l’Amérique à augmenter la sienne.

Deux visites présidentielles en l’espace de cinq ans aux mêmes endroits. La géographie est peut-être la même, mais les différences sont frappantes et décourageantes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Pierre Rehov pour Dreuz.info.

Source : Jpost

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