Publié par Danièle Lopez le 22 août 2022

Ma perception des évènements journaliers commence à se brouiller et parfois je me demande si la terre tourne toujours en rond ou bien si elle est contournée ou encore détournée dans sa course par cette espèce de wokisme.

Cette espèce de wokisme qui a décidé que :

  • Nous ne sommes plus mâles ou femelles mais des « genres » interchangeables au gré des modes
  • Nos enfants sont en danger dans les écoles, car les « maîtres » les encouragent à « muter » (n’est-ce déjà pas assez quand ils le font sans vous demander la permission. humpfff)
  • Les races n’existent plus (sauf pour les animaux !) mais nous restons des humains. Quant à savoir quel est « le genre humain », faudra demander aux communistes !
  • Pour les couleurs, encore heureux, il nous reste le noir et le blanc !
  • Sauf pour les LGBTQ ! Eux, ont de très jolies couleurs dans leur drapeau, inspiré du Magicien d’Oz et de la chanson Over the Rainbow. Mais bon… Le même drapeau flotte sur l’Afrique du Sud qui, elle, ne peut pas dire qu’elle représente la paix. Cherchez l’erreur.

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Il y a tout plein de petits détails comme ça qui m’empêchent de vivre ma vie comme elle le devrait puisque, après 78 ans, je ne vois pas pourquoi je devrais changer « mes perceptions », non ?

Et pourtant !

Il m’arrive d’être révoltée à un point que la lectrice, que je suis depuis ma plus jeune enfance, refuse net d’avancer dans les pages.

Surtout lorsque ces livres racontent l’Histoire (avec un H majuscule) de nos pays européens comme celle de la France, de l’Autriche, du Royaume-Uni pour ne nommer qu’eux. Il y en a tant d’autres aussi mais disons que ceux-là ont marqué vraiment l’Europe.

J’aime, donc, lire ces livres racontant l’Histoire de France ou d’Angleterre que je me souviens avoir refusé d’apprendre en classe parce que je la trouvais inintéressante.

Mais j’ai appris à voyager, en remontant le temps, avec Alexandre Dumas père, par exemple, d’autres m’y ont aidée aussi et ils sont excellents.

Et j’ai aimé vivre, à travers ces livres, dans ces époques inconnues où se livraient des guerres pour un duché ou pour un royaume.

J’ai aimé vivre les intrigues et les amours cachées de nos Rois, nos Reines et, même, chez notre Empereur, cet homme si belliqueux qui, au nom de la France, a livré tant de batailles.

Aussi, je m’intéresse aux dernières publications de romans et parfois, il faut le dire, Netflix aidant, à quelques téléfilms où l’on attend un minimum de justesse et de vraisemblance dans l’histoire que l’on nous offre.

Et c’est là que, patatras, tout part à vau-l’eau !

Comment pourrais-je apprécier un film historique de l’Angleterre du XVIIIème siècle dont la souveraine, la Reine Victoria,  fille unique du duc de Kent et Strathearn Edouar-Auguste et de Victoire de Saxe-Cobourg-Saalfeld, petite-fille de George III, est représentée par…. une actrice de couleur. Une actrice de souche africaine.

J’étais tellement surprise que j’ai arrêté de regarder dès les premières images.

Je me suis sentie lésée car c’est une supercherie, une fraude, une imposture. J’ai toujours eu horreur des films de science-fiction, donnez-moi de la Vérité à lire ou à voir.

Mais pas seulement pour nous. Pensons à nos enfants qui sont tellement enfumés par ce wokisme gangrénant leur cerveau qu’ils ne connaîtront jamais l’Histoire, la Vraie.

Nous devons, car c’est un devoir, enseigner à nos enfants l’Histoire, la vraie, celle qui a existé il y a des siècles et ne pas la transformer selon la mode du temps ou parce que untel à envie de privilégier tel ou telle autre.

Ces wokimisés qui nous envahissent, se rendent-ils compte qu’ils se contredisent dans toutes les époques.

Nous serions, selon eux, nous, Occidentaux, responsables de la traite négrière qui a sévi pendant le XVIIIème siècle et plus tard.

Cela a existé.

Mais alors comment peuvent-ils laisser croire qu’une reine africaine a régné sur le Royaume d’Angleterre à la même époque ?

Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu d’Africains aristocrates ou bourgeois au XVIIIème  que ce soit en Angleterre, en France ou en Autriche et je dirai même qu’il était très rare de les voir en Europe. Si tant est qu’il y en ait eu.

Je crois ne pas me tromper en affirmant que le premier sang-mêlé dans la lignée royale du Royaume-Uni est arrivé le 6 mai 2019, dans le foyer du prince royal Harry avec Meghan Markle, une actrice américaine métissée. Et il serait honnête de dire aussi, que Archie Harrison, leur fils, ne sera jamais un prince-régent.

Ceci étant dit pour rétablir la vérité historique et non pas pour dénigrer les origines d’une actrice quelle qu’elle fût.

Chacun de nous doit être fier de ses origines qu’elles soient riches ou pauvres, blanches ou noires, cela va sans dire.

Il serait bien que ces gens, « ces wokimisés » qui veulent transformer le monde, nous imposer, par la force, leurs façons de vivre, leurs défauts ou leurs vices et peut-être même leurs qualités, cessent de tout mélanger.

Il en va de même pour notre célèbre héroïne de l’Histoire de France, Chef de guerre, Jehanne, sainte de l’Église catholique, notre chère Pucelle d’Orléans, qui serait, dit-on, incarnée prochainement à l’écran par une actrice de couleur de souche africaine.

J’aime bien les Africains et il y en a beaucoup qui sont français !

Mais, aussi paradoxal que cela soit, il ne peut y avoir une Pucelle qui ne soit aussi blonde que l’était celle qui pérît sur le bucher le 30 mai de l’an 1431.

(un clin d’oeil : c’était la première fois que la France brulait 40 ou 50 kilos d’héroïne !😉)

Il en va de même pour Omar Sy.

J’ai adoré son rôle et son jeu dans “Intouchables” aux côtés de l’immense  François Cluzet.

« C’est un Black de 1,92 mètre, regard de velours, dents très blanches et sourire en 3 D. » (Magazine Elle)

C’était lui. Dans son rôle de voyou au grand cœur. Personne d’autre n’aurait pu jouer à sa place ce rôle d’aide-soignant.

Mais…  Arsène Lupin ?

Comment peut-il incarner ce gentleman cambrioleur français dont les femmes sont toutes plus ou moins amoureuses ?

Cet homme élégant et distingué reçu dans les milieux aristocratiques français et leurs soirées mondaines comme l’a voulu son créateur, Maurice Leblanc ?

Ma mère disait toujours : « Rendez à Jules ce qui appartient à César. »

Il serait bien que les nouveaux ou futurs réalisateurs et romanciers en tous genres sachent raison garder.

A vouloir changer le monde, ils risquent de le louper.

Et si les bases inchangeables des histoires vécues ne sont plus respectées, qu’ils se disent bien qu’ils vivent un instant de mode et que, bientôt, trop tôt, ils disparaitront eux aussi, emportés par une nouvelle mode qui les fera oublier du public.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Danièle Lopez pour Dreuz.info.

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