Source : Letemps
L’association lance mercredi une pétition qui demande au Conseil fédéral d’agir dans la lutte contre l’épidémie de variole du singe. Plusieurs voix dénoncent l’absence de campagne de vaccination.
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L’association homosexuelle PinkCross lance, mercredi, une pétition qui demande au Conseil fédéral d’agir dans la lutte contre l’épidémie de variole du singe. Elle regrette qu’aucun vaccin ou traitement ne soit disponible en Suisse, alors que de nombreux autres pays ont déjà fait le pas.
«La Suisse n’a pas avancé d’un pouce dans la lutte contre la variole du singe», déplore PinkCross dans un communiqué. L’autorisation du vaccin n’est même pas en cours d’examen, selon elle. L’association demande que la Confédération déclare la maladie comme «situation particulière», afin de pouvoir se procurer des vaccins de manière centralisée.
Accès restreint aux tests
La variole du singe touche presque exclusivement des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. A ce jour, plus de 340 cas ont été confirmés par test en Suisse. Mais, estime PinkCross, le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé, car l’accès aux tests est très restreint.
La maladie n’est pas toujours bénigne. Des décès ont été enregistrés en Europe chez des personnes sans comorbidités. Certaines souffrent par ailleurs de séquelles durables. La propagation de la variole du singe a conduit l’OMS à déclarer un état d’urgence sanitaire de portée internationale, rappelle PinkCross.
Dans cette lutte contre la maladie, les cantons n’ont que très peu de marge de manœuvre. Par exemple, ils ne peuvent, même s’ils le souhaitent, obtenir des doses du vaccin, «car les producteurs ne vendent que des grandes quantités, ce qui rend une commande centralisée par la Confédération nécessaire», relève PinkCross.
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Il existe d’autres formes de prévention que le vaccin.
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