
Ce texte vient en complément de la vidéo postée sur Dreuz hier.
Je ne perdrai pas mon temps à expliquer en détail les violations du droit américain commises par le directeur du FBI Christopher Wray et par le ministre de la Justice Merrick Garland. Ils ont l’un et l’autre violé le droit américain des centaines de fois depuis qu’ils sont au pouvoir. Ils l’ont fait une fois de plus en lançant un raid sur le domicile de Donald Trump lundi 8 août, et c’est bien plus grave parce que Donald Trump est l’ancien, et vraisemblablement le futur président des Etats-Unis.
Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Pourquoi l’ont-ils fait ? Non pas parce qu’ils pensent que Donald Trump a commis des actes criminels. Ils savent que ce n’est pas le cas.
Ils l’ont fait parce que Donald Trump est leur ennemi absolu, celui qu’il leur faut écarter par tous les moyens imaginables, et même par ceux qu’il leur reste à imaginer.
Je pense qu’ils ne s’arrêteront pas à la perquisition en bande organisée, et d’ailleurs la perquisition en bande organisée n’a pas eu pour but du tout ce qui en a été dit.
Les agents du FBI sont entrés en force dans la propriété, sans présenter de mandat de perquisition, et quand un avocat de Donald Trump est arrivé rapidement sur place, ils lui ont montré le mandat de loin, sans qu’il soit possible à l’avocat de l’avoir entre les mains. Ils ont ensuite demande à l’avocat de rester à l’extérieur et lui ont empêché d’assister à la perquisition (tout cela est illégal, dois-je le dire ?)
Les agents du FBI ont ensuite fouille le domicile de Donald Trump de fond en comble, pendant plus de neuf heures.
Ils n’ont pas fouillé le domicile de Donald Trump pour trouver des documents hautement confidentiels et classés secret défense, non : il n’y a pas de documents hautement confidentiels et classes secret défense chez Donald Trump. En tant que Président en exercice jusqu’au 20 janvier 2021 à midi, il a déclassifié tous les documents susceptibles d’être emportés chez lui.
Les agents du FBI n’ont pas non plus cherché des documents concernant les armes nucléaires et susceptibles de permettre d’accuser Donald Trump d’espionnage (accusation ignoble et grotesque) : quand bien même des documents présents chez Donald Trump concerneraient des armes nucléaires (américaines ou non américaines), ils font, le cas échéant, partie des documents déclassifiés.
Les agents du FBI n’ont pas non plus cherché à récupérer des documents censés être dans les archives nationales, et que Donald Trump aurait refusé de transmettre. Au mois de juin, les avocats de Donald Trump ont parlé avec les représentants des archives nationales venus à Mar à Lago, aux fins de voir ce que les archives nationales pourraient vouloir prendre, et les représentants des archives nationales ont emporté quinze cartons de documents. Les avocats de Donald Trump ont dit aux représentants des archives nationales qu’ils pouvaient revenir s’ils voulaient davantage de documents. Donald Trump a emporté, en quittant la Maison Blanche, tout un ensemble de documents et ceux qui ont emballé les documents n’ont pas fait le tri le 20 janvier (Trump n’a, cela va de soi, pas participé à l’emballage). Les choses se passent ainsi à la fin de chaque présidence. Et certains Présidents emportent parfois plus que des documents (Bill Clinton et sa femme ont fait louer un camion de déménagement et ont emporté une partie du mobilier de la Maison Blanche).
Les agents du FBI ont reçu un mandat très large qui leur permettait d’emporter tous les documents, tous les papiers, toutes les photos, toutes les vidéos, tous les téléphones portables qu’ils trouvaient, ce qui veut dire que cela a été ce qu’on appelle aux Etats-Unis une fishing expedition, une expédition de pêche. Et parmi les éléments emportés, il y a de la correspondance et des communication privées de Donald Trump, des éléments d’échanges entre lui, ses avocats, ses amis, les membres de son administration, des représentants et des sénateurs républicains, et même ses passeports. (Après avoir nié avoir pris les passeports, le FBI a reconnu les avoir pris et a promis de les rendre à Donald Trump).
Pourquoi tous ces éléments ont -ils été emportés ? Pour les raisons qui servent, en général de soubassement aux expéditions de pêche : tout va être examiné de la façon la plus malveillante possible, aux fins de trouver ce qui pourrait permettre, en falsifiant, bien sûr, mais en s’appuyant sur des semblants de réalité, ce qui pourrait permettre une mise en examen de Donald Trump : et tous les motifs imaginables pourront être imaginés. Si vous regardiez les chaines d’information de gauche aux Etats-Unis, vous verriez se formuler les délires anti-Trump les plus abjects. Certains commentateurs rêvent même d’une peine de mort prononcée contre Trump, et le voient déjà sur une chaise électrique…
L’action illégale menée n’a pas été une action menée pour enquêter sur un crime ou sur des crimes commis, mais une action dans laquelle une personne à détruire a été désignée préalablement, et par laquelle il s’agit pour le directeur du FBI et par le ministre de la Justice de fabriquer le ou les crimes. C’est pour cela que les commentateurs américains conservateurs font des comparaisons avec les méthodes de la Stasi, de la Gestapo ou du KGB. C’est d’une extrême gravité.
Et ce n’est pas un hasard si le raid du FBI a eu lieu après que la commission sur le 6 janvier ait échoué et n’ait pas réussi à présenter des moyens de mettre en examen Donald Tump. Quand une manœuvre sordide échoue, les Démocrates essaient autre chose. Si la deuxième manœuvre sordide échoue à son tour, ils essaient une troisième manœuvre sordide, et ainsi de suite.
Bernard Kerik, l’ancien chef de la police de New York, a dit qu’il craignait une tentative d’assassinat contre Donald Trump si rien d’autre ne marchait, et je pense qu’il n’a pas tort, et que les gardes du corps de Trump doivent être très vigilants.
En parallèle à l’action du directeur du FBI et du ministre de la Justice (on peut leur ajouter un juge d’extrême gauche en Floride qui a signé le mandat: ce juge, Bruce Reinhart, vient de l’entourage juridique du célèbre criminel pédophile démocrate Jeffrey Epstein), une autre action a été lancée contre Donald Trump par Letitia James, procureur de la ville de New York, qui a dit lorsqu’elle s’est présentée pour obtenir ce poste que son unique but en devenant procureur serait de mettre Trump en prison. Pour quel motif ? Elle ne savait pas. Elle avait elle-même désigné la personne à détruire. Il lui restait à elle aussi à fabriquer le ou les crimes. Elle accuse Donald Trump de “fraude fiscale” sur la base du fait qu’il aurait surévalué ou sous-évalué certains de ses biens immobiliers. (C’est une accusation qui peut s’appliquer à n’importe qui : si des gens proposent d’acheter une maison pour un prix supérieur à sa valeur sur le marché et que le vendeur accepte, il pourrait être accusé d’avoir surévalué la maison, et s’il la met en vente en dessous de sa valeur sur le marché pour la vendre plus vite, il pourrait être accusé de sous évaluer la maison : et si on multiple cela par tous les biens immobiliers que possède Trump, cela ouvre à des milliers d’accusations gratuites).
Comprendre l’acharnement contre Trump et pourquoi il est devenu l’ennemi absolu des Démocrates et de la gauche américaine, et comprendre pourquoi le FBI et le ministère de la Justice violent le droit, et contribuent à faire glisser les Etats-Unis loin de la Constitution et du Bill of Rights, dans la direction de ce qui pourrait rapidement devenir un régime autoritaire, implique une mise en perspective : j’y procède dans la vidéo réalisée pour Dreuz et postée hier, et j’y procède aussi de manière détaillée et précise dans mon prochain livre, mais je peux donner ici un aperçu.
La tentative de prise de pouvoir par les communistes aux Etats-Unis au début des années 1950 a échoué parce que deux affaires ont éclaté qui ont montré que des réseaux communistes américains travaillaient pour l’Union Soviétique, l’affaire Rosenberg et l’affaire Chambers-Hiss. La commission de la Chambre des représentants chargée de traquer les activités non américaines (House Un-American Activities Committee) s’est chargée de mettre au jour les réseaux communistes actifs dans le pays, et les a démantelés.
Les communistes sont repartis à l’assaut du pays en 1960, et se sont appelés “nouvelle gauche” : les mots ont été différent, mais les buts ont été les mêmes. Détruire les Etats-Unis de l’intérieur. En faire une société déchue, sans repères ni libertés. Les affaiblir aux fins qu’ils ne soient plus la première puissance économique, politique, militaire et culturelle du monde. Ils ont utilisé la stratégie d’avancée vers l’hégémonie conçue par le communiste italien Antonio Gramsci dans les années 1930, stratégie qui repose sur l’infiltration dans la culture, les médias, l’économie, la politique et l’enseignement.
La “nouvelle gauche” a infiltré. Elle est parvenue au bout d’un demi-siècle à placer l’un des siens à la présidence en 2008, Barack Obama. Et celui-ci a parachevé l’infiltration et mené un travail de sape contre l’économie, la société, la police, l’armée américaine, créé un “Etat profond”, et conduit une politique étrangère désastreuse et nuisible au monde occidental. Hillary Clinton devait parachever le travail. Le Parti Républicain était en perte de vitesse, et ses dirigeants acceptaient d’être pour toujours dans l’opposition pourvu qu’ils gardent quelques sinécures. Trump a compris le danger pour le pays, et il s’est présenté à la présidence pour opérer un redressement et pour briser l’action de la “nouvelle gauche”. Il a élaboré une stratégie et pensait être le seul à pouvoir gagner, et il avait raison (je l’ai expliqué à l’époque). Les membres de la “nouvelle gauche” ont compris assez vite quel péril Trump incarnait pour eux. Dès que Trump a paru en position de gagner, ils sont passés aux manœuvres sordides et illégales, ce dès l’été 2016.
Lorsque Trump a été élu quand même, ils ont tout fait pour le faire tomber et l’empêcher d’agir. Il a pu agir malgré tout, pas autant qu’il l’aurait voulu (il n’a pas réussi à “drainer le marécage”), pendant trois ans seulement, car ensuite la pandémie est arrivée. Il a eu contre lui les accusations fausses de “collusion avec la Russie”, un procureur spécial accompagné d’agents aux méthodes léninistes, et dès cette époque les droits des Américains ont été violés et des gens ont été jetés en prison ou ruinés financièrement, sans que Trump puisse faire quoi que ce soit. Il y a deux procédures de destitution violant la Constitution, le Bill of Rights et les règles du Congrès, des fermetures économiques ruineuses dans tous les Etats démocrates, des émeutes qui ont ravagé plusieurs grandes villes organisées par les bras armés de la “nouvelle gauche”, Black Lives Matter et Antifa, sur la base de la mort par overdose d’un petit truand qui n’a pas été tué par la police.
Il y a eu les fraudes massives de novembre 2020, des juges de gauche qui ont refusé d’examiner les preuves, et des menaces de morts sur les juges qui entendaient rendre la justice et qui ne se pliaient pas aux diktats de la “nouvelle gauche”. Il y a eu pour faire taire ceux qui protestaient contre le vol de l’élection présidentielle, le piège tendu aux manifestants du 6 janvier : l’entrée dans le Capitole initiée par des provocateurs et par la police du Capitole, aussitôt présentée par les tenants de la “nouvelle gauche” comme une “insurrection contre la République”. Il y a eu la commission sur le 6 janvier, elle-même constituée en violation de la Constitution, du Bill of Rights et des règles du Congrès, et nous sommes maintenant, depuis le raid a Mar a Lago, dans le prochain épisode.
Pour accompagner tout cela, il y a eu bien sûr, le discours médiatique : quatre-vingt pour cent des médias aux Etats-Unis sont tenus par la “nouvelle gauche” qui a réussi son travail d’infiltration dans ce domaine, comme dans de nombreux autres. Et les grands médias d’information aux Etats-Unis sont devenus des grands médias de désinformation et des organes de propagande au service du glissement vers un fonctionnement de régime autoritaire.
En France, comme dans la quasi-totalité des pays occidentaux, les idées de la “nouvelle gauche” américaine imprègnent l’air du temps, et dès qu’il s’agit des Etats-Unis, le discours tenu dans les médias français est le discours de la “nouvelle gauche” américaine, et c’est pour cela qu’on vous incite à détester Trump sans parler un seul instant de ses accomplissements. C’est pour cela qu’on l’insulte et qu’on le traine dans la boue sans cesse, et qu’on porte aux nues Joe Biden, comme on a porté aux nues Barack Obama. C’est pour cela qu’on ne vous a jamais rien dit sur ce que j’ai appelé le désastre Obama et qu’on ne vous dit rien sur le cataclysme Biden. C’est pour cela qu’on vous a présenté les actions illégales menées contre Trump depuis plus de six ans de manière complètement fausse et désinformatrice, et c’est pour cela que cela continue. Tout ce qu’on vous dit en France sur le raid à Mar a Lago est intégralement faux, et quand il m’arrive de regarder les spécialistes des Etats-Unis qui parlent en France, j’ai l’impression d’assister à un spectacle comique : on pourrait penser qu’ils font un concours de connerie et de mensonge, et il est difficile de déterminer qui est le gagnant du concours. En fait, ce n’est pas comique : c’est tragique de penser que des gens peuvent se dire qu’ils reçoivent des informations en écoutant ces insanités Une fois de plus, mon prochain livre sera le seul à rétablir les faits.
Des innocents continuent à être jetés en prison aux Etats-Unis, pour des motifs fallacieux, et il n’est pas impossible que Trump soit jeté en prison à son tour.
Des arrestations ont eu lieu avec le meme déploiement de force que celui constate chez Trump : le professeur Peter Navarro, coupable d’avoir répertorié les fraudes commises en novembre 2020 a été arrêté par une dizaine d’agents du FBI dans l’aéroport de Washington, il a été menotté, et des fers ont été mis à ses chevilles. Quelques mois plus tôt, le journaliste Roger Stone, coupable d’avoir dénoncé les fraudes, avait été arrêté à son domicile par une trentaine d’agents du FBI, mitraillettes au poing, à six heures du matin.
Des coupables, eux, sont libres : ils sont Démocrates. Joe Biden devrait avoir un casier judiciaire aussi chargé qu’un parrain de la mafia, et il est à la Maison Blanche. Les crimes dont son fils Hunter s’est rendu coupable sont si nombreux que leur liste complète pourrait se révéler interminable. Joe et Hunter sont partis en week-end ensemble voici quelques jours à bord de l’avion présidentiel, Air Force One, sous le regard attendri d’une meute de journalistes de gauche. Hillary et Bill Clinton sont tranquilles, malgré leurs multiples crimes. Barack Obama est devenu immensément riche. Il est interdit de demander comment il a fait. Le ministre de la Justice Merrick Garland a dit voici peu que la justice américaine était égale pour tous. C’était vrai avant le déferlement de la “nouvelle gauche”. Ce n’est plus vrai du tout.
La “nouvelle gauche” fonctionne de plus en plus comme une nomenklatura soviétoide.
Pour compléter le passage vers un régime autoritaire, une loi de hausse des impôts faussement appelée “loi de réduction de l’inflation” (loi destinée en fait à accroitre l’inflation et à broyer la classe moyenne) vient d’être votée au Congrès : elle inclut le doublement des effectifs de l’IRS (le service des impôts américains), et l’achat d’armes à feu et de munitions pour les nouveaux agents du fisc, qui se voient demander d’être formés au tir. Des agents du fisc armés et formés au tir ? Du jamais vu dans l’histoire du pays.
Il faudra une mobilisation massive de la population américaine pour que les Républicains l’emportent en novembre, et surtout il faudra écarter les RINO, Republican in Name Only… Comme si l’action de la “nouvelle gauche” ne suffisait pas, les RINO s’en prennent eux aussi à Trump et espèrent reconstituer le Parti Républicain tel qu’il était quand John McCain et Mitt Romney pouvaient être les candidats perdants à l’élection présidentielle. Pour l’heure Ron DeSantis, qui serait candidat si Trump renonçait, est épargné, mais s’il devenait le candidat, il subirait une opération de démolition totale, sans aucun doute. Le FBI, devenu la police politique de la “nouvelle gauche”, a sans aucun doute les dossiers qu’il faut.
Ce qui est en jeu est le futur des Etats-Unis et le futur du monde. Si les adeptes de la “nouvelle gauche” parvenaient à rester au pouvoir en 2022 et 2024, c’en serait fini des Etats-Unis, et le nouvel axe du mal Russie-Chine-Iran pourrait espérer régner bientôt sur le monde.
Si les Républicains trumpistes et Trump l’emportent, un redressement pourra prendre place. L’emporter sera difficile, car je ne doute pas que des fraudes se produiront encore. Le redressement ne sera pas facile. Il y aura de la violence, des émeutes, des sabotages, de la désinformation, mais le combat devra être mené. Il en ira du futur de l’Amérique et du futur de la liberté dans le monde.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Nous savons maintenant que la descente à Mar a Lago ne venait pas des Archives Nationales mais du chevalier Bayard (vois illustration n°2).
Nous savons qu’elle a échoué, comme la commission du 6 janvier. En fait, les Américains font de moins en moins confiance à la police et au FBI.
Je tremble en pensant à ce qu’ils pourraient inventer, parce qu’ils vont sûrement passer à la vitesse supérieure avant novembre.
Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ont l’air de puiser leurs idées dans leurs propres méfaits : l’accusation de collusion avec la Chine irait comme un gant à Biden, les documents secret défense détenus illégalement (selon eux), c’est le serveur de Hillary Clinton et les 33000 fichiers détruits, etc etc.
Dans Rules for Radicals, Saul Alinsky conseille à ses disciples d’accuser leurs ennemis de leurs propres méfaits. C’est effectivement ce qu’ils font. La perte de confiance d’un grand nombre d’Américains dans le FBI peut conduire à une crise majeure.
Je me demande pourquoi la gauche réussit aussi bien à séduire les milieux culturels et médiatiques. J’avais lu un article dans le temps sur le goût du pouvoir dans les milieux intellectuels, mais je me demande si c’est suffisant.
Friedrich Hayek a écrit un petit livre appelé The Intellectuals and Socialism. Son explication est que le socialisme est une idéocratie (un pouvoir exercé par ceux qui produisent de l’idéologie). Prendre le pouvoir leur permet d’imposer leurs idées à la population et de remodeler la réalité. La liberté économique et politique et la liberté de penser ne leur donnent pas le pouvoir. L’idéocratie leur donne le pouvoir. L’idéologie de la gauche américaine est un mélange de socialisme traditionnel, de féminisme radical, de théorie du genre, de théorie critique de la race, de multiculturalisme et d’écologisme radical. Ils veulent imposer ce mélange à la société américaine, et éliminer ce qui ne ressemble pas à ce mélange. Le deuxième volume de La société ouverte et ses ennemis de Karl Popper explique la même chose qu’Hayek, sous un autre angle.
Merci, Professeur. On est mal partis pour s’en sortir alors, parce que le goût du pouvoir est très répandu.
En fait, c’est toujours le même vieux problème évoqué par Dale Carnegie dans son livre sur l’art de se faire des amis : les gens ont besoin d’être importants, et certains seraient capables de tout pour y parvenir. Mais comment satisfaire ce désir de façon saine ? C’est là tout le problème. Renoncer aux vanités n’est pas à la portée de tout le monde. Marquer son époque non plus.
Je pense que l’un des pires défauts, perversions et travers des hommes est la volonté de domination, d’accaparement du pouvoir.
Si je comprends bien, le socialisme serait alors forcément un fascisme…
Il y a des liens de parenté entre le fascisme et le socialisme. Mussolini à ses débuts était socialiste et suscitait l’admiration des socialistes et des communistes. Hitler était national socialiste. On oublie quand on parle de lui le mot socialiste. Toutes les idéocraties ont leur matrice dans le socialisme.
Merci pour ces rappels, on a trop tendance à oublier ces faits historiques !
C’est le résultat du travail de sape à long terme préconisé par Gramsci.
Excellent rappel des enjeux, merci.