Mon humiliation est d’autant plus grande qu’il s’est ridiculisé au nom de la France. Mais connaissant l’énergumène, je crois que tout ce cirque, il l’a vraiment ciblé contre les Français et les Harkis d’Algérie qu’il qualifie d’empêcheurs de tourner en rond.

Après avoir lu et vu tous les reportages qui nous ont été dispensés par la presse algérienne, du voyage présidentiel dans leur pays, il me reste forcément un goût amer, tant l’humiliation que je ressens est profonde.

Une humiliation encore plus grande que lorsque, tout juste après avoir pris le pouvoir en France – auquel nous avons largement contribué, bernés par ses séides qui manœuvraient à Alger, De Gaulle nous a lâchement abandonnés aux égorgeurs qui sévissaient depuis huit ans déjà.

Égorgeurs qui, en 60 ans, ont eu le temps – ET L’AUTORISATION – de s’installer dans l’Hexagone pour élever leur progéniture dans la haine de la France.

Cette haine qu’ils affichent dans tous leurs comportements pour contrevenir à nos lois pourtant bien établies.

Les exemples sont tellement nombreux qu’il est impossible de tous les rapporter, ici.

Mais nous retiendrons les plus fréquents : les églises brûlées, les véhicules incendiés, les prêtres égorgés, les Juifs harcelés et tués, les forces de l’ordre attaquées, les femmes violées, la liste est longue et chaque jour elle apporte un cas similaire à notre quotidien.

Lorsque nous apprenons – si nous l’apprenons – qui est l’auteur de ces horreurs, nous revenons toujours à ces gens qui voulaient, avec force massacres, nous voir quitter l’Algérie.

Sauf que… ils sont venus investir notre pays dans l’espoir d’en faire, un jour, une patrie islamique. Je le sais, c’est un rêve qu’ils chérissent depuis que j’habitais encore là-bas il y a plus de 60 ans.

Faire de la France, une nation algérienne.

Et il est vrai que tous les présidents qui ont succédé à De Gaulle se sont mystérieusement mis au diapason de cette bande d’égorgeurs.

Enchérissant les uns, les autres, qui des visas, qui des usines, qui des avantages spécifiques, pour savoir lequel les feraient aimer plus que l’autre de ces hommes haineux qui ont pris le pouvoir, là-bas, réduisant leur peuple à l’exil faute de pouvoir boire et manger comme ils le faisaient avant l’indépendance.

Et nous savons tous que, dès qu’ils ont traversé la Méditerranée, jamais ils ne quitteront définitivement notre sol.

Pourquoi le feraient-ils d’ailleurs puisque, toujours aussi mystérieusement, l’État leur accorde moult avantages qu’il n’a jamais accordés et n’accordera jamais à d’autres immigrés même s’ils viennent également d’un pays jadis colonisé par la France, comme la Côte d’Ivoire, le Cameroun ou le Sénégal.

Ils viennent, oui et ce, toujours dans cette optique que leur dicte la haine de la France, enseignée même dans les écoles et qu’ils reçoivent « mamando la madre ».*

Leur hymne national n’est-il pas une preuve incontestable de leur haine pour la France ?

Alors, pourquoi vouloir se repentir, se faire pardonner et, à l’inverse, exiger le pardon et le repentir pour des fautes – peut-être commises au XVIIIème siècle – par des belligérants aussi responsables les uns que les autres ?

Nous vivons bien au XXIème siècle.

Quel chef d’État actuel, sain de corps et d’esprit, garderait une telle rancœur contre les ennemis de leurs ancêtres ?

Eh bien, chez les Algériens, c’est toujours comme ça. Depuis 1963, tous les chefs de cette Algérie n’ont cessé de réclamer tout, absolument TOUT, à la France !

Ce qui « oblige », forcément, nos présidents français à entretenir de bonnes relations avec ce pays.

Mais dites-moi pourquoi ils se décarcassent, puisqu’ils savent à quel point les algériens éprouvent une haine viscérale pour la France et les Français ?

J’ai même remarqué une tradition chez nos présidents nouvellement élus ; leur première visite à l’Etranger est toujours l’Algérie.

Oui, c’est comme ça qu’ont fait tous nos présidents depuis De Gaulle.

Alors, bien sûr, le dernier en date, élu, devait aller faire une visite à l’Algérie.

Sous fond de guerre.

De pénurie de gaz.

Certains pensent qu’il est allé quémander plus de gaz à Tebboune.

Cela m’étonnerait.

Si, nous -mêmes, Français lambdas, savons que Draghi, premier ministre italien, depuis démissionnaire, a négocié le gaz algérien pour son pays et l’a obtenu de Tebboune, Macron le savait bien avant nous.

Je ne crois pas à toutes ces balivernes qui veulent nous faire croire à une écriture mémorielle. Cette chanson il la chante depuis 2017 et si elle n’aboutit pas c’est parce qu’elle ne va jamais dans le sens glorieux de la France.

Si quelqu’un en doutait, les vidéos publiés pendant son bain de foule à Oran, ville martyr, il serait convaincu.

Et c’est là où ce spectacle burlesque, humiliant autant pour lui que pour la France me semble surfait.

Qu’un homme de sa stature, dans sa position à l’internationale, se permette de faire le clown alors qu’il est menacé par une foule furieuse qui peut à tout moment déraper, n’est pas – ne peut pas être – une action inconsidérée.

Quel message a-t-il voulu envoyer aux Français en général ?

Certainement pas aux Français de souche qui se moquent de l’Algérie comme de leur première chemise.

A l’inverse, il sait que, ces pauvres rapatriés d’Algérie (je dis bien : pauvres, nous n’étions pas tous de richissimes colons) guettent chaque action, déclaration, commémoration, de la part de ce président qui a trahi la France en la disant « génocidaire » sur le peuple algérien.

Oui, c’est vrai, nous sommes toujours à l’affût de toutes les largesses qu’il consentent à ce pays mais, surtout, nous craignons, comme la peste bubonique, qu’un jour il ne signe cette repentance de la France envers l’Algérie et, alors, nos milliers de morts, nos milliers de disparus, seraient massacrés une fois de plus par ces barbares égorgeurs, à cause du pouvoir qui a été conféré à un petit bonhomme imbu de sa personne qui ne supporte pas d’être contrarié.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Danièle Lopez pour Dreuz.info.

*En têtant leur mère

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