Source : Marianne
En raison des fortes températures et de la baisse du niveau des eaux, des monuments, des engins de guerre et même des villes englouties depuis parfois des milliers d’années réapparaissent aux quatre coins du monde. Florilège.
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La « catastrophe » climatique qui ravage la France et tous les pays du globe a accéléré de nombreuses découvertes. En effet, avec la sécheresse, de nombreux vestiges qui dormaient au fond des mers et des cours d’eau, depuis des dizaines voire des milliers d’années, ont refait surface un peu partout dans le monde.
Début août, France 3 Bourgogne-Franche-Comté rapportait la découverte à Vix (Côte-d’Or) de traces d’une ville fortifiée d’une surface de 50 hectares, datant de 500 ans av. J.-C. Si les recherches ont lieu depuis plusieurs années, elles ont été facilitées par la crise climatique. Observé du ciel, le site dévoile des motifs intrigants, dont une ligne et des cercles qui attestent de la présence, dans le passé, d’un bâtiment à cet endroit.
Engins de guerre
Autre découverte, cette fois d’un temps plus récent : des armes et véhicules de la Seconde Guerre mondiale. Le 7 août dernier, une bombe de 450 kg identifiée dans le fleuve Pô en Italie a nécessité l’intervention d’experts militaires pour procéder à son désamorçage, comme le rapportait le journal britannique The Guardian.
En Serbie, alors que le Danube a atteint l’un de ses niveaux les plus bas depuis près d’un siècle, une vingtaine de carcasses de navires nazis ont même été retrouvées… encore chargées d’explosifs, comme l’explique CNN. Ces bateaux coulés le long du fleuve font partie de la flotte de la mer Noire de l’Allemagne de Hitler en 1944, qui battait alors en retraite face à l’avancée des forces soviétiques.
Les “pierre de la faim”
Avec la baisse des cours d’eau, certaines « pierres de la faim » ont également refait surface dans le Rhin et l’Elbe, à l’est de l’Europe. Placées au fond des fleuves à partir du 15ᵉ siècle, leur but était de recenser les épisodes de sécheresse les plus importants et d’indiquer des repères hydrologiques. « Si vous me voyez, pleurez », indique un message inscrit sur l’une d’entre elles, dont la photo fait le tour des réseaux sociaux depuis plusieurs jours.
Restes de cadavres
Au lac Mead dans le Nevada, au début du mois d’août, un quatrième cadavre en quelques mois est réapparu, relate la NBC. Le 1er mai déjà, des restes de corps humains avaient été retrouvés dans un tonneau. La victime semblait alors avoir subi une blessure par balle, sa mort pouvant remonter au début des années 1980 selon les autorités. L’affaire pourrait concerner des mafieux, qui dominaient Las Vegas à l’époque. L’une de leurs spécialités était notamment de faire disparaître leurs rivaux ou les personnes qui leur devaient de l’argent en les fourrant dans des barils, avant de les jeter à l’eau.
Des traces de dinosaures
Au Texas (États-Unis), la sécheresse a permis de réaliser une découverte datant d’environ 113 millions d’années. Des traces de pas d’un dinosaure, plus précisément d’un acrocanthosaure (littéralement « lézard à hautes épines »), un théropode qui pouvait mesurer jusqu’à cinq mètres et peser sept tonnes, ont été révélées dans une rivière asséchée située à 120 kilomètres de la ville de Dallas, comme le rapporte l’AFP.
Cette découverte pourrait constituer l’une des plus longues séries d’empreintes de dinosaures au monde, d’après des images diffusées par le parc sur les réseaux sociaux. D’autres traces ont également été laissées par un sauroposéidon, un dinosaure qui pouvait atteindre 18 mètres de longueur et peser 44 tonnes à l’âge adulte.
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