
Et si les Russes se prenaient un camouflet en Ukraine, comme en Afghanistan ?
Tous les scénarios sont possibles. Poutine n’accepterait jamais la défaite et ferait tout pour ne pas être le seul à mordre la poussière. Cet homme, qui ne sait plus à quel diable se vouer, va jusqu’à quémander des drones, des obus et des missiles aux deux pires régimes de la planète, l’Iran et la Corée du Nord. C’est la preuve que sa démonstration de force du 24 février est en train de faire pschitt.
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Il aurait perdu plus beaucoup plus d’hommes en 210 jours de guerre que l’armée soviétique en 10 ans de guerre en Afghanistan.
Il est en train de s’embourber dans une guerre qui prend une tournure à laquelle il ne s’attendait pas. Une « opération spéciale », selon sa terminologie, qui risque de ressembler à son dernier chant de cygne.
S’il s’en sort humilié, le pire est à venir pour l’humanité. On peut craindre qu’il veuille mettre à exécution ses menaces nucléaires.
Poutine est un homme très orgueilleux. Il n’acceptera jamais que ses ennemis jouissent de sa défaite.
Le salut ne pourrait venir que des proches du Palais, coup d’Etat ou assassinat, pour éviter au monde de sombrer dans le chaos.
Le monde n’est pas au bout de son cauchemar, avec un individu qui a la capacité de le réduire en cendres, sa folie meurtrière étant décuplée en cas de défaite.
La débandade de ses troupes, accompagnée par des pertes de territoires, laisse augurer des jours très sombres.
Poutine, un as de la guerre ?
Il est difficile en tous cas de croire que Poutine est as de la guerre :
- Il a mobilisé 800 000 hommes, en leur donnant une feuille de route pour une « opération de mission spéciale » ; devenue une guerre d’usure ; à laquelle ils ne sont pas préparés.
- Sur le terrain, ses troupes semblent avoir de plus en plus du mal à contenir les contre-offensives ukrainiennes.
- Il a sous-estimé les hommes d’Ukraine, motivés et déterminés à défendre chaque pouce de leur territoire.
- Il n’a pas bien prévu le scénario d’une guerre de longue haleine, ni la dimension mentale de ses troupes, ou la maintenance des armes.
- Ses troupes sont épuisées par 7 mois de guerre, sans relève possible.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.
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Un dicton japonais dit « Passée la torpeur, il ne reste au chien enragé qu’une ligne droite ». Poutine ne peut se désavouer ni reculer, il va donc persévérer quelle qu’en soient les conséquences pour son peuple ou le monde (à la semblance d’un Saddam ou même d’un Hitler). Le problème c’est que nous sommes incapables de savoir quelles limites il s’est donné.
S’il s’en est donné…
Le « président » Drag qeen persévère lui aussi
On sait très bien quel but la Russie s’est donné : détruire l’État qui prétend livrer son flanc ouest à une grande puissance (otan+ue), parce que la ‘Russie éternelle’ ne peut pas laisser une grande puissance potentiellement ennemie s’installer sur son flanc ouest trop vulnérable.
Et cela quoi qu’il en coûte, au long de trente ou cinquante ans s’il le faut.
Et s’il réussissait à repousser sa frontière en absorbant l’Ukraine, il continuerait à être adjacent du grand vilain méchant Ouest.
Absorber l’Ukraine n’est pas forcément leur objectif. Ils veulent certes se réapproprier la ‘Nova Russia’, les terres conquises sur les Turcs au 18e siècle, que les gouvernements des tsars puis de l’Urss ont mis en valeur. Si possible jusqu’à Odessa, qu’ils ne considèrent pas comme ‘ukrainienne’ mais russe, de leur point de vue. Pour le reste, ils raisonnent en termes de « glacis de sécurité », et savent que les Américains se lasseront avant eux.
D’autre part ils ne regardent pas l’Ouest comme le grand vilain méchant. C’est plutôt le Département d’État et les Démocrates américains qui cultivent la vieille phobie anti-russe issue de la Guerre froide. Les Russes eux aiment l’Occident. À condition que le vieux Drang nach Osten germanique, aujourd’hui otanisé, ne leur rappelle pas de très mauvais souvenirs. Et pour lutter contre ce qu’ils regardent comme un péril existentiel depuis le 13e siècle, ils sont près à tout, y compris le nucléaire si besoin est… mais ils savent que les Américains se lasseront avant eux, et qu’eux auront entre temps pris le leadership de l’organisation de la dédollarisation des échanges internationaux…
Vous tenez un discours optimiste pour la Russie de Poutine.
Je ne pense pas un seul instant que les USA se lasseront car cette guerre ne leur coûte pratiquement rien (20 milliards pour un budget militaire de plus de 800 milliards et 0 boys), leur permet de tester leur matériel et leur capacité de renseignements et d’assoir leur influence militaire en Europe.
Poutine perd sur tous les fronts: il fait reculer de 20 ans (pour l’instant) sa puissance militaire, perd ses marchés les plus lucratifs pour sa seule richesse, ses matières premières, et se trouve lié aux pires dictatures du moment (Iran, Corée du Nord). La Chine et l’Inde, hostiles envers l’occident, commence à se détacher de Poutine.
Encore un ou deux reculs significatifs sur le front et il se trouvera dans l’impasse, ce qui n’augure pas forcément du meilleur dénouement pour l’Ukraine et la Russie.
« La Chine et l’Inde, hostiles envers l’occident, commence à se détacher de Poutine. »
Sans blagues?
Contre l’avis de la Russie, l’Inde a voté pour que Zelensky s’exprime en visio à une conférence de l’ONU. La Chine s’est abstenue.
Seulement 6 Etats ont suivi la Russie; Corée du Nord, Syrie, Cuba,…