Publié par Drieu Godefridi le 4 septembre 2022
Biden menace d’abroger la Constitution pour préserver la Constitution

J’ai regardé dans son intégralité le discours que tenait il y a 24 heures M. Robinette Biden, président des États-Unis. J’en étais abasourdi (ce qui arrive rarement.) Fascine, dans la dérive fanatique, haineuse et anti-démocratique du parti Démocrate (sic), moins la substance, que sa fulgurance. Il faudrait consulter les archives du XXème siècle pour retrouver un discours aussi haineux au plus haut niveau d’un État occidental.

Dans ce discours furibond et menaçant, M. Biden traite fondamentalement de fascistes et de menaces pour la démocratie les Américains qui n’adhèrent pas aux politiques radicales et souvent extrêmes conduites par son administration depuis son accession au pouvoir en janvier 2021. À commencer par les 75 millions d’Américains qui n’ont pas opté pour sa candidature en novembre 2020.

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Ce discours à l’esthétique ocre et noire — l’image jointe est sans retouche — évoque de sombres précédents. Depuis Rome, ceux qui s’apprêtent à brusquer les institutions accusent leurs adversaires d’être en passe de les renverser.

On se souvient de l’instrumentalisation de l’incendie du Reichstag par le NSDAP. Les nationaux-socialistes prirent prétexte de l’attentat perpétré contre le Parlement allemand par un communiste néerlandais dans la nuit du 27 au 28 février 1933 pour renverser ce qui restait d’institutions démocratiques et de contre-pouvoirs. Dès le 28 février 1933 — les cendres étaient encore brûlantes — était adopté le Reichstagsbrandverordnung (littéralement : décret d’incendie du Reichstag), ou, sous son nom officiel, le Verordnung des Reichspräsidenten zum Schutz von Volk und Staat vom 28. Februar 1933) à l’instigation d’Adolf Hitler, par le président du Reich Paul von Hindenburg :

Reichstagsbrandverordnung’

Ce décret annulait la plupart des libertés civiles et politiques établi par la Constitution allemande de l’époque (Weimar) et fut le premier dispositif légal majeur dans le processus constitutionnel connu sous le nom de Gleichschaltung (‘mise au pas du pays’), c’est-à-dire l’abrogation du droit (Rechtsstaat) et l’établissement du pouvoir nazi total, qui impliquera immédiatement la ‘rééducation’ des récalcitrants, avant leur extermination.

Ainsi est-ce au nom de la protection du peuple allemand et de son héritage historique que furent confiés les pleins pouvoirs à celui qui allait semer la mort et la destruction partout en Europe, offrant en Holocauste à son âme maudite six millions d’innocents juifs.

Gardons-nous de ceux qui prétendent renverser les institutions pour éviter qu’elles ne soient renversées.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Drieu Godefridi pour Dreuz.info.

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