
J’ai regardé dans son intégralité le discours que tenait il y a 24 heures M. Robinette Biden, président des États-Unis. J’en étais abasourdi (ce qui arrive rarement.) Fascine, dans la dérive fanatique, haineuse et anti-démocratique du parti Démocrate (sic), moins la substance, que sa fulgurance. Il faudrait consulter les archives du XXème siècle pour retrouver un discours aussi haineux au plus haut niveau d’un État occidental.
Dans ce discours furibond et menaçant, M. Biden traite fondamentalement de fascistes et de menaces pour la démocratie les Américains qui n’adhèrent pas aux politiques radicales et souvent extrêmes conduites par son administration depuis son accession au pouvoir en janvier 2021. À commencer par les 75 millions d’Américains qui n’ont pas opté pour sa candidature en novembre 2020.
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Ce discours à l’esthétique ocre et noire — l’image jointe est sans retouche — évoque de sombres précédents. Depuis Rome, ceux qui s’apprêtent à brusquer les institutions accusent leurs adversaires d’être en passe de les renverser.
On se souvient de l’instrumentalisation de l’incendie du Reichstag par le NSDAP. Les nationaux-socialistes prirent prétexte de l’attentat perpétré contre le Parlement allemand par un communiste néerlandais dans la nuit du 27 au 28 février 1933 pour renverser ce qui restait d’institutions démocratiques et de contre-pouvoirs. Dès le 28 février 1933 — les cendres étaient encore brûlantes — était adopté le Reichstagsbrandverordnung (littéralement : décret d’incendie du Reichstag), ou, sous son nom officiel, le Verordnung des Reichspräsidenten zum Schutz von Volk und Staat vom 28. Februar 1933) à l’instigation d’Adolf Hitler, par le président du Reich Paul von Hindenburg :
Ce décret annulait la plupart des libertés civiles et politiques établi par la Constitution allemande de l’époque (Weimar) et fut le premier dispositif légal majeur dans le processus constitutionnel connu sous le nom de Gleichschaltung (‘mise au pas du pays’), c’est-à-dire l’abrogation du droit (Rechtsstaat) et l’établissement du pouvoir nazi total, qui impliquera immédiatement la ‘rééducation’ des récalcitrants, avant leur extermination.
Ainsi est-ce au nom de la protection du peuple allemand et de son héritage historique que furent confiés les pleins pouvoirs à celui qui allait semer la mort et la destruction partout en Europe, offrant en Holocauste à son âme maudite six millions d’innocents juifs.
Gardons-nous de ceux qui prétendent renverser les institutions pour éviter qu’elles ne soient renversées.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Drieu Godefridi pour Dreuz.info.
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Il faudrait consulter les archives du XXème siècle pour retrouver un discours aussi haineux au plus haut niveau d’un État occidental.
Les russes ont recherché une analogie dans les archives
La nouvelle perle du porte-parole de la Maison Blanche,
qui a clarifié les paroles de Dementia Joe sur le « semi-fascisme » des disciples du slogan de Trump « Rendre l’Amérique grand! »:
« Quand vous n’êtes pas avec la plupart des Américains, vous savez, c’est extrême. C’est une façon extrême de penser. »
Donc, tout est clair: « Qui n’est pas avec nous est contre nous. »
En effet:
« Je crois que l’Amérique est à un point de basculement, c’est l’un de ces moments où il est déterminé comment les choses seront à l’avenir. Et maintenant, l’Amérique doit choisir d’avancer ou de reculer.
Les républicains soutenant le slogan MAGA ont fait leur choix. Ils ont choisi la colère, ils se nourrissent du chaos. Ils ne vivent pas à la lumière de la vérité, mais à l’ombre des mensonges.
Trump et les républicains MAGA sont la quintessence de l’extrémisme qui menace les fondements mêmes de notre république. Tous les républicains, et même pas la plupart des républicains, ne sont pas des républicains MAGA, mais le Parti républicain lui-même est influencé et intimidé par eux.
L’égalité et la démocratie sont menacées. Et nous ne ferons qu’empirer les choses pour nous-mêmes si nous prétendons que ce n’est pas le cas. MAGA-Les Républicains ne respectent pas la constitution, ne croient pas à l’état de droit, ne reconnaissent pas la volonté du peuple, refusent de reconnaître les résultats des élections libres. Les républicains de MAGA croient que pour réussir, tous les autres doivent échouer.
Je ne resterai pas là à regarder ça. Je ne permettrai pas que la volonté du peuple américain soit renversée par des théories du complot farfelues et des allégations de fraude non fondées. Je ne resterai pas là à regarder les élections dans ce pays être volées par des gens qui refusent tout simplement d’admettre qu’ils ont perdu. »
Dementia Joe
Que va faire le Capitaine cornet de glace, tricher à nouveau ?
On se croirait devant la chancellerie d’Hitler avec la porte de Brandebourg en toile de fond.
Gravissime le cap franchi vers la confiscation de la démocratie par les Démocrates.