
“Cinglant et optimiste, lucide et idéaliste”, tels sont les quatre adjectifs choisis par le commentateur du journal de désinformation Le Monde pour qualifier le discours lu jeudi soir dernier sur un prompteur par Joe Biden.
Le discours n’était pas “cinglant” : il était haineux. Il n’était pas “optimiste”, mais chargé d’imprécations maléfiques et menaçantes. Il n’était pas “lucide”, mais falsificateur (et pour voir de la lucidité chez Biden, il faut sans doute être journaliste au Monde : dès qu’il a fini de lire le discours, Biden a eu l’air hébété d’un lapin ébloui par les phares d’une voiture, et son épouse a dû venir le guider vers la sortie : elle l’avait accompagné jusqu’au pupitre avant le discours, pour éviter qu’il s’égare et parte à la dérive). Le discours n’était pas “idéaliste”, sauf pour ceux dont l’idéal est le glissement d’une société vers la dictature et la déchéance. Ce fut un discours atroce et inquiétant. Ce fut un discours qui n’a strictement aucun précédent dans l’histoire des Etats-Unis, car personne avant que vienne l’administration Biden n’aurait osé écrire ou prononcer un tel discours sans craindre de paraitre annoncer la fin de la république américaine.
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Le discours était censé exalter les valeurs de la démocratie américaine. En réalité, suprême imposture, il les a piétinées tout en prétendant les exalter. La démocratie telle que définie par le discours, c’est l’acceptation soumise de tout ce que disent et tout ce que font les membres de l’administration Biden et les dirigeants du parti démocrate. La menace pour la démocratie américaine telle que définie par le discours, c’est l’ensemble des critiques de ce que disent et font les membres de l’administration Biden et les dirigeants du parti démocrate, et la défense de la liberté. Et selon le discours, il y a une menace particulièrement dangereuse pour la démocratie américaine : elle est incarnée par un homme, Donald Trump, par ceux qui le soutiennent, et par ceux qui ont voté pour lui et peuvent vouloir le faire à nouveau. Le discours ne disait pas que la menace particulièrement dangereuse pour la démocratie américaine devait être éliminée par tous les moyens, mais cela transparaissait en filigrane de chacune des phrases. Transparaissait aussi le fait que dans leur grande bienveillance les auteurs du discours étaient prêts à accepter qu’existe un parti d’opposition : à condition qu’il soit docile et servile, et qu’il ait, vraisemblablement, le visage de Liz Cheney, Adam Kinzinger, Mitt Romney, Susan Collins et Lisa Murkowski, autrement dit le visage des RINO. L’auteur du discours (on cite beaucoup l’historien gauchiste Jon Meacham) y a placé une formule très inquiétante : il a écrit que les républicains trumpistes (MAGA Républicains) constituent un “clair et présent danger”. Ces mots sont utilisés pour désigner en général la mise en place d’un état d’urgence et de pouvoirs spéciaux donnés à la présidence. Des commentateurs démocrates sur CNN et MSNBC ont dit que le discours n’allait pas assez loin, car le parti républicain est “un poignard pointé vers la gorge de la démocratie américaine” et une “menace terroriste pour la démocratie américaine”.
Biden a lu le discours sans en perdre le fil, en vociférant la plupart du temps et on aurait pu croire parfois, en regardant ses gestes et en écoutant ses intonations qu’il avait trop regardé les discours d’un certain Adolf et ceux de Benito. Ceux qui gèrent la présidence Biden avaient choisi un cadre : l’Independence Hall à Philadelphie, l’endroit où a été proclamée l’indépendance des Etats-Unis, le 4 juillet 1776. Avoir choisi ce lieu pour insulter tous les principes sur lesquels les Etats-Unis ont été fondés a donné au discours une dimension obscène que n’ont, bien sûr, pas perçue les anti-américains qui s’extasient devant Biden. L’éclairage du bâtiment était couleur rouge sang sur fond noir, et nul ne peut savoir quelle était l’intention de ceux qui ont conçu l’éclairage, mais j’ai constaté que de nombreux conservateurs américains y ont vu une ressemblance, sans doute involontaire, avec l’éclairage de cérémonies national-socialiste et de cérémonies communistes. Deux US Marines au garde à vous étaient en arrière fond derrière Biden et donnaient au discours une dimension militaire : l’armée américaine est censée être politiquement neutre, et avoir associé deux US Marines à un discours virulent a choqué jusqu’au sein de la rédaction de CNN.
Mon prochain livre, qui sort à la fin du mois, s’appelle Après la démocratie ? J’ai choisi ce titre car je constate que la république américaine est menacée, et que le fonctionnement démocratique des Etats-Unis est très ébranlé. Le discours lu par Joe Biden à Philadelphie a constitué un pas supplémentaire dans l’ébranlement du fonctionnement démocratique américain. Le parti démocrate, je l’ai déjà dit et je l’explique en détail dans le livre, est devenu un parti d’extrême gauche dont le but est de transformer radicalement les Etats-Unis et d’en faire un pays socialiste qui ne soit plus la première puissance du monde. La transformation a été enclenchée sous Barack Obama. L’élection de Donald Trump l’a interrompue, et Donald Trump est devenu l’ennemi absolu du parti démocrate devenu parti d’extrême gauche. Aucun Président n’a été aussi harcelé, agressé, diffamé que Donald Trump dans toute l’histoire des Etats-Unis, et Trump a été évincé de la présidence par la fraude (je l’explique en détail là encore dans mon prochain livre, preuves à l’appui). Les démocrates ont violé la Constitution, le Bill of rights, les lois, les règles du Congres. Pour étouffer la contestation et la mise au jour des fraudes, ils ont menacé des juges et utilisé les grands médias, et, la contestation persistante, ils ont monté l’opération du 6 janvier sur le mode incendie du Reichstag en Allemagne en 1933. Ils ont, depuis là, traité les républicains soutenant Trump de terroristes intérieurs, et utilisé le FBI comme une police politique, et le ministère de la justice comme un instrument d’élimination de leur adversaire, et en ont jeté plusieurs centaines dans des prisons spéciales. Ces pratiques sont dignes de l’Allemagne de l’Est au temps du communisme. La commission stalinienne sur les événements du 6 janvier 2021 s’étant ridiculisée, tant les faux témoignages qu’elle a utilisés ont été souvent grotesques (la dénommée Cassidy Hutchinson a, sur ce point, battu des records), les démocrates sont passés à l’étape suivante : le raid du FBI chez Donald Trump était illégal, et il violait la Constitution et le Bill of Rights. Il n’y avait aucun document chez Donald Trump qui n’avait pas à y être. Les accusations envisagées par Merrick Garland, le très stalinien ministre de la justice de l’administration Biden, n’ont pas semblé pouvoir tenir tant elles étaient grossières et sans la moindre crédibilité, donc d’autres accusations sont en train d’être fabriquées, et la machination est claire : une photo a été diffusée par le FBI montrant des documents classés secret défense éparpillée sur le sol du bureau de Donald Trump. Ces documents ont été éparpillés par les agents du FBI eux-mêmes, qui ont ensuite pris la photo, à des fins de propagande. Si ces documents étaient à la Maison Blanche avant le 20 janvier 2021 à midi, ils ont été déclassifiés. S’ils sont plus récents, Donald Trump pourra être accusé d’avoir des documents non classifiés. Il restera le cas échéant à expliquer comment il a pu se les procurer, mais je ne doute pas que le FBI, qui, depuis le passage à sa tête de Jim Comey, s’y connait en confection de fausses preuves, trouvera la réponse. Les agents du FBI disent que des documents étaient cachés dans les tiroirs de la commode de l’épouse de Donald Trump. Le but désormais semble être de mettre Trump en examen pour dissimulation de preuves et obstruction à la justice. Deux accusations frelatées et sans fondement. Donald Trump pourrait être mis en examen après les élections de novembre. Le but de la mise en examen serait de l’empêcher de se présenter en 2024 et de le faire apparaitre comme un criminel.
Le discours lu par Joe Biden vise à présenter les élections de novembre comme opposant des “défenseurs de la démocratie et des institutions” (les démocrates) à de “dangereux ennemis de la démocratie” qu’il faut mettre hors d’état de nuire. Cette présentation des choses est destinée à escamoter tout autre objet de débat, et à tenter de faire qu’il ne soit question pendant les deux mois de campagne électorale qui ne commencent d’aucun des désastres provoqués par les démocrates et l’administration Biden au sein des Etats-Unis ou à l’extérieur des Etats-Unis. Elle est destinée à tenter de culpabiliser les électeurs modérés qui seraient tentés de voter républicain de façon à ce qu’ils hésitent à voter comme ils envisageaient de le faire. Elle est destinée à diaboliser les électeurs républicains soutenant Donald Trump et à inciter les électeurs et militants démocrates à la haine, ce qui peut avoir des conséquences : des permanences de candidats républicains soutenus par Donald Trump ont d’ores et déjà subi des actes de vandalisme, et cela peut empirer. Cette présentation des choses montre aussi que les gens qui tirent les ficelles du pantin Joe Biden ont retenu les leçons de Saul Alinsky : accusez vos ennemis des crimes que vous êtes en train de commettre.
La campagne électorale va être âpre, dure, atroce. Si les républicains gagnent en novembre et obtiennent la majorité dans les deux chambres du Congrès, on peut s’attendre à ce que les démocrates disent que les élections ont été frauduleuses : ils disent déjà que les élections seront sans doute frauduleuses et que les républicains sont prêts à tout pour reprendre le pouvoir (méthode Alinsky encore). On peut s’attendre aussi à ce que les démocrates accentuent encore leur campagne contre Donald Trump, fassent tout pour diviser l’électorat républicain et pour susciter des élections primaires opposant plusieurs factions républicaines, et continuent de plus belle à accuser les républicains trumpistes d’être un danger absolu pour la démocratie. Il n’est pas impossible que des fraudes soient organisées dans les grandes villes démocrates et que des dénonciations de ces fraudes éventuelles par des républicains (si des fraudes ont lieu) soient décrites comme la preuve que les républicains veulent abolir la démocratie (méthode Alinsky, toujours). On peut penser que le FBI, le parti démocrate et l’administration Biden continueront dans la voie qu’ils ont tracée.
Une menace totalitaire plane sur les Etats-Unis. Un combat pour la survie des institutions américaines est enclenché. Le parti démocrate et l’administration Biden sont en guerre contre la Constitution et la république américaine tout en prétendant les défendre. Ils sont en guerre contre la démocratie américaine et contre le peuple américain. Il est urgent qu’une défaite leur soit infligée, mais même s’ils perdent en novembre prochain et ne créent pas de troubles majeurs, seule une petite partie du chemin sera parcourue.
L’essentiel restera à faire. Les deux années qui suivront seront celle où se préparera l’élection présidentielle de 2024. Trump sera plus que jamais l’homme à abattre : politiquement, physiquement aussi.
Jeudi 1er septembre à Philadelphie (le 83 -ème anniversaire du jour où Hitler a lancé l’invasion de la Pologne), Biden a fait Führer pendant vingt-cinq minutes (le temps qu’a duré le discours). Il n’a, comme d’habitude, attire (au mieux) qu’une centaine de personnes.
Samedi 3 septembre, Donald Trump, en Pennsylvanie, a attiré cent fois plus de monde et a été accueilli par une foule enthousiaste et fraternelle. Il a parlé pendant deux heures. Avec la force et la brillance intellectuelle qui le caractérisent. Ses propos ont souligné les désastres créés par l’administration Biden, rappelle ses accomplissements, montré son amour des Etats-Unis et du peuple américain. L’amour de Donald Trump pour les Etats-Unis et pour le peuple américain : c’est exactement ce que l’administration Biden déteste.
Donald Trump a redit que s’il était encore président, il n’y aurait pas de guerre en Ukraine et qu’il avait averti Poutine des conséquences qu’aurait eu pour lui une intervention russe contre l’Ukraine. Ceux qui, en France, soutiennent Poutine en prétendant soutenir Trump ne se rendent même pas compte de leur propre incohérence et n’écoutent sans doute jamais un discours de Trump.
Les réunions publiques de Trump se font sous le sigle Save America. Sauver l’Amérique. C’est exactement de cela qu’il s’agit. Non seulement les démocrates sont d’extrême gauche et veulent détruire le pays, mais nombre d’entre eux sont très corrompus, à commencer par Joe Biden, que Rudy Giuliani a qualifié à juste titre de chef d’une famille criminelle. Son état mental fait qu’il ne peut plus jouer ce rôle, mais il l’a joué pendant des décennies, et je pense que les démocrates l’ont choisi parce qu’ils le tiennent et ont des dossiers accablants sur lui. Ils savent aussi que quand bien meme il est sénile, il a gardé toute sa méchanceté.
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Bonjour Mr Millière,
J’ai bien peur que votre article n’ait rien d’exagéré, mais il fait froid dans le dos, je dois le dire !
Car de trop nombreuses forces anti-democratie sont à l’œuvre aux États-Unis. Je ne vois pas comment une poignée de personnes attachées aux libertés pourront en venir à bout !
Une poignée? 75 millions d’Américains qui ont voté Trump, plus ceux qui pour une raison ou pour une autre ont depuis tourné le dos à la clique Biden, ce n’est pas une poignée.
Malheureusement, la clique Biden a entre les mains les instruments du pouvoir et de nombreux moyens de répression.
Non, je parlais d’une poignée d’élus et de décideurs authentiquement Républicains, ceux qui peuvent vraiment influer. Ils ne sont pas nombreux malheureusement !
Vous avez raison. On peut penser qu’ils seront plus nombreux après les élections de novembre.
Il n’y a rien d’exagéré dans ce que j’écris. Les détails seront dans mon prochain livre. Mais comme le dit Atikva, il y au moins 75 millions d’Américains qui sont attachés aux libertés. Et comme je l’écris, Trump attire des foules immenses. Biden n’attire personne.
J’en suis conscient, mais ces 75 millions d’Américains n’ont que leur bulletin de vote ( si pas de fraude!!! ) et les démocrates, tous les leviers du pouvoir et sont prêts à tout !
J’ai raté mon arrêt de bus tellement j’étais scotchée par votre article ! On avait eu déjà les photos, et les premiers éléments de contexte, mais vous lire…My God !
Le progressisme est un fascisme. Je n’en doute plus depuis longtemps. Il a perdu la bataille du réel. Il ne peut donc se maintenir que par la dissimulation, la manipulation, la censure et par-dessus tout : l’emprise idéologique sur les esprits. Aux États-Unis, j’ai l’impression qu’il reste encore des gens conscients mais en France ! Personne ne comprend les causes de l’effondrement occidental, tout le monde s’aveugle et se trompe. Je ne pense que le niveau scolaire aux USA soit meilleur qu’en France, mais il doit vous rester d’autres relais pour douter, refuser, se révolter. Mais est-ce que cela suffira ? Les démocrates ont déjà déclenché une guerre civile en 1861.
Ne dites pas « gauchiste intolérant, immigrationniste, apatride, tyrannique, soumis, déloyal, affairiste, sectaire, collaborationniste, liberticide, ingérant, raciste, antipatriotique, pédophile, drogué, menteur, fédéraliste, mondialiste, révisionniste, anticlérical, moralisateur, opportuniste, victimaire, et pervers narcissique etc.. » Dites homme de gauche tout le monde comprendra.
Quand vous décrivez la gauche, nous sommes d’accord. Vous voyez, tout arrive. Ce que vous écrivez ici ne cadre pas du tout à mes yeux avec ce que vous écrivez sur Poutine et l’Ukraine. Un homme de droite a des valeurs et défend la civilisation occidentale.
Le côté positif (et tout à fait inattendu) de la main-mise de la gauche sur les écoles, c’est que les parents commencent à ouvrir les yeux. C’est comme ça que le parti républicain a réussi un tiercé gagnant en Virginie, fief démocrate.depuis des lustres.
Oui, il reste aux Etats-Unis des dizaines de millions de gens conscients et attachés à la civilisation occidentale. Le système scolaire americain a été presque entièrement pris en main par la gauche. Plus de quarante pour cent des Americains pensent que les democrates veulent une guerre civile et quarante pour cent pensent qu’il y en aura une.
Les Italiens vont voter fin septembre. La droite sortira grand vainqueur. Alors que vous, nous, ne voulons plus de cette gauche qui démolit la démocratie et la civilisation en Europe ou aux USA, fallait-il vraiment que Trump supporte le pire en Italie (Conte et le Mouvement Cinq Étoiles)? https://www.ilgiornale.it/news/politica/trump-si-informa-su-conte-va-mio-ragazzo-spero-faccia-bene-2064208.html
Je rappelle que Meloni, probable prochain Président du Conseil (=Premier ministre), avait participé au congrès des Conservateurs aux USA, ce serait poli (au minimum) de renvoyer l’ascenseur…
J’ai lu l’article (leggo correntemente l’italiano): c’est beaucoup extrapoler que voir dans les quelques mots de Trump un soutien. C’est un message de sympathie. Conte a été premier ministre et Trump le connait. Des interrogations sont enoncees aux Etats-Unis concernant les positions qu seront celles du nouveau gouvernement italien concernant la Russie si Meloni gagne.
Merci, Mr Millière, d’avoir pris la peine de lire l’article. J’ai placé l’article le plus rationnel! Imaginez ce que racontent les médias de gauche! Imaginez ce que doit ressentir l’électeur de droite qui a de la sympathie pour Trump!
M. Millière, un article d’un site américain, American Thinker, que je viens de lire avant le votre, reprend en tous points les préoccupations que vous énoncez sur les Etats Unis et le danger pour la démocratie de ce qui se dessine pour le futur.
Pour ceux qui seraient intéressés, l’article est en anglais mais si vous avez réglé la lecture de votre site internet, sur autoriser la traduction en Français, la lecture sera d’autant plus facile.
Les démocrates copient dangereusement les tactiques des fascistes célèbres
https://www.americanthinker.com/articles/2022/09/democrats_dangerously_copy_the_tactics_of_famous_fascists.html
Cet article, paru après la rédaction de mon article est effectivement très intéressant et peut compléter ce que j’écris ici.
Après la lecture de cet article très très déprimant , on pourrait penser qu’on ne voit pas par quel miracle les USA vont pouvoir sortir de cette politique totalitaire .
Nous en saurons plus dans 61 jours .
La situation est dangereuse, mais tout n’est pas perdu. Effectivement, les elections de novembre seront à suivre de près.