
En 1923, Jabotinsky publiait un article au titre devenu célèbre : le « Mur de Fer ». Il y exposait sa conception du conflit israélo-arabe, élaborée au lendemain des émeutes de 1921 à Jérusalem, auxquelles il avait pris part en tant que témoin actif, ayant organisé l’autodéfense juive au sein de la Haganah.
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Cent ans plus tard, ses idées sur le sujet demeurent d’une étonnante actualité. Les articles réunis ici exposent une vision du conflit qui reste en effet très pertinente, tant à propos des racines du conflit israélo-arabe que des solutions que préconise Jabotinsky.
Celui-ci a en effet été un des premiers à reconnaître que le conflit entre Israël et les Arabes était de nature nationale et que la nation arabe n’allait pas renoncer à ses droits sur la terre d’Israël en échange des « avantages économiques » apportés par l’implantation sioniste. Mais ce constat lucide ne l’a pas conduit à préconiser un partage de la terre ou un Etat binational, contrairement aux pacifistes de son temps. L’originalité de l’analyse de Jabotinsky réside ainsi tant dans le respect qu’il porte à la nation arabe, que dans son refus de transiger sur les droits du peuple Juif.
Né à Odessa en 1880 et mort dans l’État de New-York en 1940, Vladimir Zeev Jabotinsky est une des figures les plus marquantes du sionisme russe. Écrivain, journaliste et militant infatigable, créateur du mouvement sioniste révisionniste et du Bétar, il a conquis sa place parmi les fondateurs de l’État d’Israël, entre la génération de Théodor Herzl et celle de David Ben Gourion. Théoricien politique extrêmement lucide, il avait compris la vertu cardinale pour les Juifs de se défendre eux-mêmes, et dès la Première Guerre mondiale, il obtint leur participation militaire sous un drapeau juif à l’effort de guerre des Alliés.
V. Jabotinsky Le Mur de Fer, Les Arabes et nous, traduction et présentation de P. Lurçat
Éditions L’éléphant / B.o.D.
Paris-Jérusalem
Le Mur de Fer (bod.fr)
Éditions L’éléphant – Livres consacrés à Israël, son histoire, son peuple, son pays et sa culture
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Lurçat pour Dreuz.info.
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« … la nation arabe n’allait pas renoncer à ses DROITS sur la terre d’Israël… » Quels droits?
Les Arabes ont déferlé en Eretz Israël où résidaient Juifs et Chrétiens au 7ème siècle, mais n’ont jamais constitué la majorité de la population – ils se sont contentés de piller ce qui en restait. Non contents d’escroquer les pélerins chrétiens en Terre Sainte, ils se mirent à les maltraiter, puis à les égorger, ce qui déclencha la première croisade 4 siècles plus tard. Arabes ou Ottomans contribuèrent ensuite à en faire une terre dévastée et dépeuplée, tous les visiteurs depuis le 16ème siècle en ont témoigné :
« Il n’y a rien à Jérusalem à part des vieux murs » (Edouard Webbe, 1590)
« La Terre Sainte est arrivée à l’état de désolation total décrit par les prophètes » (Alexandre Keith, 1844)
« Une étendue silencieuse, triste. A peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays. » (Mark Twain, 1867)
Et quant aux mosquées bâties sur l’emplacement du Temple, les photos d’avant 1960 montrent que l’herbe croissait librement sur l’esplanade, prouvant qu’elles étaient pratiquement abandonnées.
Alors de quels droits peuvent bien se targuer les Arabes sur ce malheureux et minuscule territoire qui n’avait rien de comparable avec une terre développée par des colonisateurs qui s’y seraient attachés et en auraient fait leur patrie ?
Non, le seul véritable argument des musulmans concernant la possession d’Eretz Israël, mais ils ne l’avouent qu’entre eux, c’est qu’ils l’ont jadis envahie et que suivant le coran, toute terre une fois conquise par les musulmans leur appartient de toute éternité. Un point, c’est tout.
C’est d’ailleurs la même chose avec l’Espagne, mais il leur faudra trouver un autre mythe que celui des « palestiniens » pour en faire accepter la reconquête par l’Occident endoctriné.
Bien d’accord avec vous et il ne faut jamais l’oublier. Il faut que ces informations soient conservees en attendant de meilleurs jours quand toute la propagande de gauche tombera d’elle meme