La Sorbonne, symbole d’excellence. C’est là qu’eut lieu – en présence des autorités de l’Etat, la cérémonie officielle d’adieu à Samuel Paty, victime de la criminelle intolérance islamique.
Avec le leitmotiv inévitable du respect de « l’Ecole laïque » de la République, ce fut un moment d’intense émotion. Mais la Sorbonne elle-même a une histoire, peu connue, et il est bon de rappeler de quelle instance théologique et philosophique provient la qualité d’enseignements développés depuis le Moyen Age.
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La Sorbonne tire son nom d’un prêtre, Robert de SORBON, né en 1201 et mort en 1274 à Paris. Nous sommes à l’époque de l’essor des grandes universités européennes, centres éminents de culture qui marqueront les siècles suivants. Robert de Sorbon est un fils de paysans pauvres, originaire de la commune de Sorbon, dans les Ardennes. L’Eglise offrait des bourses aux élèves de condition modeste. Ayant brillamment réussi, Robert est ordonné prêtre et devient docteur en théologie, puis chanoine de Cambrai. Il acquiert une réputation élogieuse en raison de ses sermons et de ses conférences, au point que le roi, St Louis, le nomme chapelain.
Inspiré par sa propre expérience, Robert de Sorbon se donne pour objectif de fournir des aides aux écoliers les plus pauvres, et c’est dans ce but qu’il fonde une communauté de prêtres disposés à dispenser leur savoir. Ils le feront en donnant des leçons gratuites à tous les candidats aux études les plus motivés. Se joignent à cette initiative généreuse des personnages illustres, tels Guillaume de Bray, archidiacre de Reims, Robert de Douai, chanoine et médecin personnel de la reine, Geoffroi de Bar (futur cardinal), aumônier du roi.
Grâce à une donation octroyée en 1250 par la reine au service des écoliers nécessiteux, Robert de Sorbon fonde le Collège, rapidement reconnu comme le plus prestigieux établissement de l’Université de Paris et qui prend le nom de « Sorbonne ».
Pour être membre du Collège de Sorbonne, Robert exige que l’on n’accueille que des hôtes (hospites) et des associés (socii). Ceux disposant de revenus sont acceptés aux côtés des boursiers. La devise de ce lieu communautaire voué aux études est : « vivere socialiter et collegialiter et moraliter et scholariter ». La théologie est l’enseignement principal, mais Robert développe parallèlement les cours de morale et d’éthique, ce qui amènera beaucoup de demandes de consultations provenant de tous les pays d’Europe. A partir du collège d’étudiants avancés, comme dans les lieux d’érudition des dominicains, s’ouvrent des étapes plus approfondies permettant d’accéder au niveau de gradués, bacheliers et docteurs. Parmi les bacheliers et les sociétaires résidents, le prieur est élu chaque année afin de garantir le respect mutuel, la motivation et l’harmonie au sein du collège.
La qualité spirituelle et scientifique de l’enseignement ainsi dispensé à la Sorbonne est approuvée en 1259 par le pape Alexandre IV, et dans cet élan prometteur, Robert ouvre sur place un autre collège spécialisé dans les humanités et la philosophie, qui connaîtra lui aussi un grand succès. Le cardinal de Richelieu y adjoindra en 1635 l’église de la Sorbonne, telle que nous avons pu la découvrir lors de la cérémonie de Samuel Paty. En 1260 est constituée à la Sorbonne une des plus complètes bibliothèques du Moyen Age, qui comme celle de St Gall, participera activement à la diffusion du savoir dans les échanges entre intellectuels des pays européens.
En 1258, Robert de Sorbon est chanoine de Notre Dame de Paris. De hautes personnalités viennent le consulter en raison de sa réputation de science et de sagesse. Dans son testament rédigé en 1270, Robert lègue tous ses biens à la Société de la Sorbonne.
De nos jours, peu de gens connaissent les origines historiques de ce lieu réputé, présenté encore récemment dans les discours et dans les reportages comme fleuron de la « laïcité » et du savoir républicain. Bien qu’aujourd’hui les idées américaines de la culture woke aient commencé à investir les lieux, comme dans d’autres grandes écoles.
On aimerait qu’une vraie laïcité n’occulte pas mais valorise les fondamentaux et les acquis civilisationnels précédant l’époque idéalisée des « Lumières ». Cela fait partie intégrante des valeurs que – avec le courage de Samuel Paty – les professeurs d’histoire soucieux de vérité et d’éveil des connaissances ont à cœur de partager à leurs élèves.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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Le problème qui a provoqué l’assassinat odieux de Samuel Paty n’est pas la distinction entre une “vraie” et une “autre” laïcité, mais l’islam.
La laïcité a permis aux chrétiens catholiques, protestants et autres et aux athées de cohabiter pacifiquement.
Le mot “laïcité” n’existe pas en arabe, pour les musulmans il est synonyme d’athéisme.
Je crois que vous idéalisez quelque peu la laïcité issue de la révolution et des dites lumières.
Oui, peut-être… Je ne sais pas tout, je suis juste une personne qui essaie de s’informer, apprendre et réfléchir.
Je constate que les protestants et les catholiques, sans oublier les Juifs et les multiples autres branches dites chrétiennes, ne s’agressent et ne s’entretuent plus et c’est une bonne chose, non ?
Peut-être idéalisez-vous aussi autre chose ?
Mon propos visait surtout à souligner l’incompréhension de la laïcité des musulmans.
Ils ne s’agressent plus parce que rien, dans la Bible, ne justifiait qu’ils le fassent. Quant à la laïcité, sa mise en place a d’abord été d’une grande violence. L’Angleterre n’est pas laïque et elle connaît l’islamisation. La gauche (celle qui est encore “normale”) et une partie de la droite, sur investissent la laïcité de pouvoirs qu’elle n’a pas. C’est en revigorant le judeo christianisme que l’on se sauvera de l’islam.
Historiquement, je crois qu’on s’est sauvé de l’islam en foutant la pâtée à ses propagateurs. De nos jours on leur donne une carte d’identité française. Le principal ami de l’islam en France (c’est comme l’éléphant dans la pièce qu’on ne voit jamais) c’est notre État.
Quel éléphant ?
Je connais l’Arlesienne…
Oui, ce que vous dites rejoint ma pensée. Mais pour avoir “envie” d’en découdre (on parle bien de guerre, de morts, sang, blessés.. comme face à un blitz), il faut avoir conscience de sa valeur, de sa force (virile), de sa justesse, de la grandeur de sa civilisation et, pour beaucoup (autrefois et encore en 1940), de sa foi en Dieu pour accepter de donner sa vie pour quelque chose qui vous dépasse. Il est symptomatique que lorsque Macron a lu une lettre d’un jeune résistant avant d’être fusillé il y a quelques années, il a soigneusement évité les passages où ce garçon parlait de sa foi chrétienne
Oui, excusez-moi, c’est un anglicisme. “Elephant in the room” désigne un problème aussi flagrant que si un éléphant arrivait dans votre salon, et que pourtant tout le monde veut ignorer. Ici, tout le monde a tellement l’habitude des interventions continuelles de l’État qu’on ne le voit presque plus : ça fait partie des meubles. Dans le cas que nous évoquons, il est certain que l’État ne se positionne pas comme défenseur de la chrétienté, et d’ailleurs il aurait bien du mal à trouver effectivement plein de volontaires prêts à se battre comme les chevaliers de Malte pour repousser l’invasion ottomane. Pourtant, historiquement, c’est le seul comportement qui s’est révélé efficace. Nous sommes encore européens parce que nos ancêtres se sont battus partout, de l’Espagne à la Pologne, comme le font aujourd’hui les Israéliens.
Et les Israéliens croient en leur civilisation, adossée à…une religion.
(Le pauvre, l’éléphant 😉)
Non, je n’idéalise rien. J’ai passé l’âge et j’ai célébré récemment 50 ans de ministères: curé de paroisses urbaines. Aumônier de prison. Directeur de foyer pour étudiants du tiers-monde. Prêtre éducateur accompagnant des femmes battues, des ados en rupture, des toxicomanes, des exilés. Juge au tribunal ecclésiastique. Membre de commissions de dialogue oecuménique et interreligieux…etc, etc
Et pourtant, j’apprends tous les jours!
Oui, moi aussi j’apprends tous les jours, je lis énormément.
Je n’ai pas un parcours aussi différencié que le vôtre, mais j’ai enseigné 35 ans, de la maternelle au bac.
Mon propos visait surtout l’incompréhension de la laïcité des musulmans.
Ils ne s’agressent pas parce que ce sont des gens bien élevés, laïcité ou pas laïcité.
Mais cela n’a pas toujours été le cas.
C’est vrai que beaucoup disent que la laïcité a obligé l’Église catholique à se remettre en question (en particulier concernant sa tendance pendant l’histoire à l’antijudaïsme et l’antisémitisme) ; mais je ne suis plus sûre à présent que ce soit la raison principale d’une telle évolution.
Ce qui est clair, c’est que la laïcité a créé un vide dans lequel l’islam s’est engouffré (c’est bien connu, l’univers déteste le vide).
Non, ça n’a pas toujours été le cas, et je pense aussi aux conflits entre catholiques et protestants. Il faut d’ailleurs reconnaître que les athées ne sont pas réputés pour agresser les croyants.
Non, je ne suis pas du tout d’accord, la laïcité n’a pas créé un vide, la non-croyance en une religion ne signifie pas que l’on ne croit en rien.
La laïcité c’est justement la liberté de croire ou non, et de pratiquer le culte que l’on veut, la laïcité n’est pas du tout synonyme d’athéisme, comme les musulmans le croient.
Et surtout, l’islam ne s’est pas du tout engouffré dans ce prétendu vide, les conversions de Français de souche (ou européens assimilés) sont très rares, la présence de l’islam en France vient de l’immigration.
Je ne suis pas catholique, mais pour rien au monde je ne me convertirais à l’islam, plutôt crever !
Les athées ne sont pas réputés pour agresser les croyants ? Je ne suis pas d’accord.
Regardez l’extrême-gauche athée, les attaques des révolutionnaires jacobins contre le religieux.
À mon travail, je suis la seule à me présenter comme croyante, ah ah, cela en fait bien rire certains …
Concernant la laïcité, il y a deux courants en France, celui que vous décrivez (et qui, selon moi, est la vraie laïcité) et le refus du religieux qui caractérise la France selon moi.
À force de refuser le religieux, les citoyens français sont coupés de leurs racines culturelles chrétiennes, on crée des ignorants, et oui, désolée dans ce vide existentiel que l’islam s’engouffre.
Heureusement, la plupart des chrétiens sont calmes maintenant, mais ce ne sont pas des athées qui ont commis la St Barthélémy, l’Inquisition, les bûchers, la Shoah… Et pas non plus les multiples agressions et attentats depuis plus de 20 ans.
Les révolutionnaires ? Ça date un peu, non ?
Les laïcards sont des crétins, mais ils n’assassinent ni ne tabassent personne.
Je suis d’accord avec votre définition de la vraie laïcité.
Mes ancêtres et grands-parents étaient chrétiens, juifs et athées, (si, c’est possible 😄 ) Bretons, Poitevins, Allemands et Hollandais, quand j’étais enfant mes parents athées m’ont emmenée visiter cathédrales, églises, chapelles, temples protestants et une mosquée et un temple bouddhiste, expliqué l’essentiel des croyances et m’ont laissée choisir.
Je suis athée mais extrêmement attachée à mes racines judéo-chrétiennes.
Ne pas être croyant n’empêche pas de tenir à son héritage spirituel, philosophique, culturel, artistique et traditionnel. Par exemple je tiens beaucoup à installer une crèche chez moi en décembre.
En fait vous êtes une chrétienne sociologique, comme bien des français.
“chrétien sociologique”… Voici ce que j’ai trouvé :
Un chrétien sociologique est une personne qui n’a de chrétien que le nom, car elle ne se réfère pas à la personne du Christ, mais à des valeurs, à une culture, à une tradition. Elle ne participe pas régulièrement à la vie cultuelle.
Il me semble qu’un chrétien est avant tout une personne qui croit en l’existence de Dieu (le même que les Juifs), et que le Christ est son fils à la fois humain et divin, mort sur la croix et ressuscité, qu’elle aille à l’église ou pas.
Je préfère donc l’expression “athée chrétien” (utilisée entre autres par Michel Onfray).
Il vous semble faux. Le diable aussi croit en l’existence de Dieu.
La différence, c’est que le chrétien croit ce que dit Dieu. Vous ne cessez d’exprimer votre désaccord avec Lui, vous êtes donc une chrétienne sociologique.
De même que de nombreux Juifs sont Juifs sociologiques : athées ou agnostiques.
Selon vous, la Shoah serait l’oeuvre de “croyants” ? Vous êtes vraiment très mal informée.
Les massacres sous le régime communiste athée était-il l’oeuvre de croyants? Nazisme et communisme, deux croyances athéistes actives ont des centaines de millions de morts sur la conscience. Il faut beaucoup de naïveté pour minimiser ce fait historique.
Dois-je vous rappeler que Hitler fut élevé dans le catholicisme, même s’il l’a abandonné, mais surtout que Gott mit uns ( Dieu est avec nous ) fut la devise de l’armée allemande ?
Quant aux crimes du communisme, je ne les minimise pas, mais ses motivations étaient beaucoup plus économiques que spirituelles.
Si je suis élevée parmi les singes, cela fait de moi un singe ?
Les runes, le paganisme saxon, la svastika…
A chacun ses choix. Mais il faut reconnaître que l’immense majorité des croyants ont la même religion que leurs parents.
Vous exagérez tout de même, avouez-le. Lisianthus ne se déclare pas chrétienne. Elle essaie juste, assez vainement, de se faire reconnaître par les chrétiens comme leur égale sur le plan moral, en s’appuyant sur le fait que vivant dans un pays longtemps chrétien, elle a baigné dans cette civilisation. Évidemment, ça ne marche pas, parce que pour le chrétien la première valeur, ce n’est pas d’être sympa et fraternel, c’est d’être chrétien. Mais reconnaissez que Lisianthus, en se réclamant de cette civilisation, vous rend hommage.
En quoi me rend-elle hommage ?
La question amenée par Lisianthus est celle du rattachement du nazisme et du communisme. Pour moi, et d’autres, ce sont des ruptures avec la chrétienté qui découlent du culte de l’être suprême et du triomphe de la vertu pronés par la Révolution française.
Quant à dire que le but du chrétien n’est pas d’être sympa et fraternel, je ne saurais trop vous conseiller de regarder le nombre d’associations chrétiennes déployées au Tiers-Monde.
Par ailleurs, Lisianthus se réclame de qui elle veut… Elle reconnaît les valeurs chrétiennes ? Tant mieux, je n’ai jamais dit le contraire. J’ai néanmoins toujours dit que ces valeurs ne poussent pas dans les choux mais nous viennent de Dieu.
Elle vous rend hommage en attribuant au christianisme une supériorité dans la diffusion des valeurs morales, par rapport aux autres philosophies et/ou religions. Bref, elle pense, en gros, que le christianisme diffuse le bien sur le plan des comportements. Il s’agit d’un compliment, auquel de nombreux chrétiens de ce site répondent en lui disant d’aller se faire voir, et qu’elle n’est pas des leurs.
Ah, OK… et elle a raison.
Tout le monde ne lui dit pas cela. Même si j’ai remarqué que beaucoup de gens aiment bien s’en prendre à elle (il y a quelques mois, c’était au tour de Marlowe de se faire dégommer ceci dit).
Ils s’en prennent à elle parce que cela les énerve qu’elle se revendique de la civilisation chrétienne sans en avoir la foi. Pour eux, elle n’est pas réellement une alliée, et ils la rejettent. C’est pour cela que je dis que pour eux, la valeur cardinale c’est d’être chrétien. Un athée, même bien gentil, actif dans des organisations caritatives et respectueux des traditions, ne les intéresse pas et ne leur semble pas un partenaire valable pour défendre leur civilisation. Certains le lui ont clairement dit. Car ils ne veulent pas défendre simplement les valeurs morales, mais leur religion. Par rapport à cela, Lisianthus est un peu comme dans la position d’une femme qui dirait à un musulman qu’elle trouve le voile très bien et adhère aux règles de l’héritage dans l’islam, mais pense qu’Allah n’existe pas. Le musulman, forcément, la rejetterait.
Je trouve votre comparaison avec l’islam inappropriée. Mais sur le fond, oui c’est bien ce que certains pensent. Mais je le repete, ils ne l’ont pas tous fait avec violence. Gally aussi a été brutal avec elle, et cela n’avait rien à voir avec ses positions chrétiennes. J’ai cité Marlowe, j’ai moi-même subi les propos outranciers d’I love…. dans le passé (et Lisianthus aussi d’ailleurs). Soyons justes, ce ne sont pas le fait que de “méchants chrétiens”. Personne n’aime se prendre des mails sous forme d’oukaze, Lisianthus a toute ma sympathie…
Pour en revenir sur le fond, je considère Lisianthus comme une alliée, adhérente de Reconquête, comme moi. J’ai beaucoup d’idées communes avec elle mais je ne partage ni son athéisme ni sa façon de vouloir le contenu sans le contenant. Je pense que l’athéisme est un des dommages collatéraux de la propagande gauchiste. Il est un énième cheval de Troie pour détruire notre civilisation. Bien sûr, la télévision adore présenter des athées qui bénéficient d’emblée d’a priori favorables alors que le croyant chrétien est suspect (ça va du refoulé pédophile au blanc patriarcal misogyne). Par ailleurs, elle se méprend sur la nature profonde du nazisme et du communisme parce qu’elle ne voit pas l’athéisme comme un danger.
Je pense plutôt qu’elle oublie que Dreuz est aussi chrétien, joue de la provocation à chaque article sur le sujet auquel elle ne comprend pas grand chose, et s’étonne de l’exaspération qu’il lui arrive inévitablement de provoquer.
Je faisais allusion à certaines remarques (de la part de gens qui, je crois, ont quitté le site quand il a fallu cotiser pour contribuer) de personnes lui disant clairement qu’ils ne l’a comptaient pas comme une alliée dans la défense de l’Occident. Pour eux, seule une adhésion au christianisme fait de vous un atout pour notre civilisation. En face, Lisianthus essayait de défendre le point de vue qu’elle est un membre valable de notre civilisation, et d’ailleurs respectueuse des valeurs chrétiennes même si elle n’adhère pas au credo. Vous avez le droit de trouver qu’elle n’adhère pas parce qu’elle n’y comprend rien et qu’elle vient ici critiquer alors que ce n’est pas le lieu, mais le fait est que c’est simplement parce qu’elle est non croyante qu’elle s’est fait rembarrer comme personne sans valeur pour la défense de l’Occident. Ceci, alors qu’elle n’arrête pas de faire des compliments sur l’apport moral du christianisme.
J’ignorais ce contexte.
Je pense pour ma part que les chrétiens de Dreuz ont une infinie patience, même si, parfois, c’est vrai, l’exaspération transparait ça et là.
Pour comprendre le sens de Gott mit uns, je vous suggère de lire mon article sur Dreuz expliquant l’environnement ésotérique des nazis, ce qui rendra votre allégation moins superficielle.
Pourriez-vous avoir l’amabilité de me donner le titre de l’article ou un lien ?
Je m’empresserai de le lire.
Il existe apparemment aussi un christianisme ésotérique, également appelé christianisme hermétique ou mystique, qui ne je n’en doute pas n’appartient pas au véritable catholicisme.
Esotérisme, astrologie, sorcellerie, voyance, divinisation de dirigeants, etc, bref, la croyance au surnaturel fut toujours plus néfaste qu’autre chose.
Il n’y a pas si longtemps, je me croyais “athée chrétienne”, depuis, des lectures et des conversations avec des chrétiens m’en font sérieusement douter.
Surtout depuis que j’ai lu Proverbes 23 – 13 ; Luc 12- 47 ; Matthieu 10- 32 à 39 ; Nombres 31 ; Luc 14-25,26,27 ; Luc 9-23,24 ; Jean 12-25 ; Matthieu 12-31,31 ; Juges 21.
En tout cas, on ne pourra pas vous reprocher de ne pas lire la Bible et de sortir des arguments sans rien en connaître ! Bravo !
Permettez-moi de reprendre un des passages que vous citez. Luc 14 : 25 – 27 : Si quelqu’un vient à moi et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme….il ne peut être mon disciple… ”
Selon Matthieu 22 : 24 – 30 les deux plus grands commandements sont « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur”, et ” tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Le mot “haïr” doit être compris comme “s’il n’est pas prêt à agir comme s’il haïssait” ou “sans me préférer”.Il faut bien noter que Jésus parle ici de devenir son disciple, pas d’obtenir le salut. Il n’exige de personne de l’être, mais si quelqu’un veut prendre cette décision, voilà le prix à payer : renoncer à soi-même, renoncer à tout. Dans Luc 14 : 28 à 33, Jésus rajoute qu’il vaut mieux s’asseoir d’abord et calculer la dépense. Parce que les conditions sont exorbitantes.
Maintenant si on regarde le problème sous un autre angle, que demande Jésus pour être son disciple ? Juste qu’on l’aime plus que tout. Parce que tout le reste suivra naturellement. On peut attendre d’un Dieu qu’il soit un peu surnaturel et qu’il fasse des choses surnaturelles. Romains 5 : 5 dit que “L’espérance ne trompe pas, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le St Esprit qui nous a été donné”.
Alors les gens qu’on est censé “haïr”, on va en fait les aimer encore plus fort, on ira (peut-être) jusqu’à aimer nos ennemis (voir le sermon sur la montagne dans Matthieu 5).
Alors je reconnais que quand je lis ce texte, je plonge.
Pour finir, je voudrais aussi citer un verset, un de mes préférés. Jésus dit dans Jean 14 : 23 “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui.”
Aussi fou que cela puisse paraître, je peux juste témoigner que cette parole de Jésus est totalement vraie.
Merci beaucoup pour le compliment. Notez bien que je ne renie pas le christianisme, tiens à son héritage moral, traditionnel, artistique et philosophique et reconnais ses aspects bénéfiques, bien supérieurs à ses rares désavantages.
J’ai juste souligné que certains versets de la Bible me semblent choquants… A notre époque, ce qui montre que ses textes correspondent à une autre époque, ce qui prouve pour moi qu’ils ne sauraient être aussi valables éternellement que l’existence de leur inspirateur, mais c’est un autre sujet.
Je suis consciente aussi que les traductions successives des mots en grec, araméen, hébreu, latin, français, etc, peuvent en modifier le sens. De même que les mot “amour” et “aimer” ne sont pas présents dans le coran, quand Allah dit “aimer” ses fidèles, il faut comprendre “préférer”, comme on dit préférer les poires aux pommes.
Je suis fascinée par “aime ton prochain comme toi-même”, ce qui veut dire, en plus de l’amour à porter aux autres, qu’il faut d’abord s’aimer soi-même !
Et aussi par le principe qu’aimer Jésus est aussi aimer son prochain, c’est à dire Dieu en lui. L’incarnation humaine de Dieu conduisant à la sacralisation de l’humain.
Toute vie en société implique des règles, un pacte tacite, et en Occident le respect de l’humain en fait partie, la cohabitation avec l’islam y est donc impossible, car la notion d’humain n’y est pas la même, d’abord par l’infériorisation des femmes, et par le déni de la qualité d’humain à l’infidèle, le mécréant et le “mauvais musulman”, tel le blasphémateur, l’homosexuel ou la jeune fille qui refuse d’épouser le vieux barbon pédophile que son père a choisi pour elle.
Je vous souhaite une belle journée !
Oui, la Parole tranche comme une épée, entre ce qui est bien et ce qui est mal. Jusqu’au sein de la famille, où les liens du sang sont inutiles pour maintenir la cohésion, car le bien ne peut cohabiter avec le mal…
Ne lisez pas les textes comme les musulmans lisent le coran.
Bonjour, permettez-moi de remarquer qu’il existe, contrairement à votre affirmation, bien des familles, y compris chrétiennes, où le bien cohabite avec le mal.
Je faisais juste remarquer que certains versets de la Bible sont choquants.
Si vous voulez en savoir plus sur ma vision des choses, je vous prie de bien vouloir lire ma réponse à blups ci-dessus.
Ce que Jésus veut dire, c’est que si l’on s’oppose au péché, nous serons confrontés à une hostilité, y compris au sein de sa propre famille.
Des versets peuvent paraître choquants si la lecture est parcellaire et superficielle, d’où votre vision des choses.
Proverbes 23 – 13 N’épargne pas la correction à l’enfant; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point.
Luc 12- 47 Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups.
La Bible ordonne donc de battre les enfants et les esclaves, mais sûrement parcellairement et superficiellement…
Décidement…
L’enfant évoqué dans Proverbe n’est pas un enfant battu.
Luc rapporte une métaphore – une parabole – donnée par Jésus, un moyen de faire comprendre une vérité, pas une réalité.
Vous êtes dans la contradiction systématique, et vous vous étonnez d’être exaspérante.
Qui a dit que j’étais exaspérante ? Vous seul ! Donc je ne m’étonne pas de l’être, puisque je ne le suis pas. Si vous m’estimez exaspérante, c’est que je dérange vos convictions toutes faites et votre prêt-à-penser. Libre à vous de ne pas me lire.
Ben voyons.
Ben voyons… Au sein de Reconquête, la pluralité d’opinion veut pourtant dire quelque chose.
Heureusement que les Ecritures ont des passages choquants! Ce n’est pas un récit lisse présentant une humanité fictive, ce n’est pas une compilation pour jeunes filles pieuses. C’est le portrait de l’humanité, décrivant ce qu’elle a de meilleur et de pire, avec tout de même la lueur d’espérance qu’apporte la présence de Dieu. Calvin disait que la Bible est le miroir de l’âme humaine. Mais vous devez contextualiser les textes et ne pas les prendre à la lettre, il existe une culture symbolique et visionnaire dans l’Ecriture. Ce qui domine, comme une colonne vertébrale sur des siècles de témoignages, c’est la révélation d’un amour qui dépasse les capacités humaines et ouvre une voie d’humanité profitable à tous.
L’humanité, avec ce qu’elle a de meilleur et de pire, est telle que Dieu l’a voulue et créée, et son amour n’empêche pas des atrocités que le simple être humain ne peut même pas imaginer.
La voie d’humanité profitable à tous doit donc s’extraire de cette conception divine.
Exactement.
“Les laïcards sont des crétins, mais ils n’assassinent ni ne tabassent personne.”
Ben voyons.
Et les millions de morts du communisme ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_du_communisme
Exactement.
Les motivations du communisme étaient beaucoup plus économiques que spirituelles.
Les persécutions des chrétiens dans les pays communistes – aujourd’hui encore – une motivation économique ? Ben voyons…
Oui, c’est scandaleux, révoltant et terrible, mais je crois que c’est pire dans les pays musulmans.
Mais vous savez, je ne suis ni communiste, ni musulmane.
Ben voyons.
Eh non, je ne suis ni communiste, ni musulmane et je n’ai jamais persécuté personne.
Vous êtes libre de penser ce que vous voulez, mais reconnaissez aussi ce droit aux autres.
Êtes-vous membre de Reconquête ?
Comme toujours, la France célèbre et honore ses héros une fois qu’ils sont morts.
Ces cérémonies sont nécessaires pour expier notre culpabilité, mais cela ne fera pas ressusciter le pauvre Samuel Paty.