Publié par Jean-Patrick Grumberg le 16 octobre 2022

“Samuel Paty a été sauvagement assassiné par un musulman, parce qu’une élève avait jugé son cours « islamophobe ». Ne l’oublions jamais”, rappelle avec force mon amie @Kolichiyaw.

Comme elle a raison : il ne faut pas oublier. Mais c’est à peu près tout ce que peut faire la société civile, témoin et victime unique du laxisme des autorités, des juges et de la police, qui laissent sans sanction dissuasive les agressions se perpétrer dans les écoles, pendant que les médias islamogauchistes font de leur mieux pour les cacher, les minimiser, ou accuser “l’extrême droite” et la fachosphère qui ose en parler.

Le contexte

Samuel Paty a été décapité aux abords de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression. L’islam interdit la liberté d’expression sous peine de mort.

Son meurtrier s’appelait Abdoullakh Abouyedovich Anzorov, un musulman russe tchétchène de 18 ans dont la demi-sœur a rejoint l’Etat islamique en 2014 – ce qui n’a pas fait hésiter la France un seul instant lorsqu’elle a offert à la famille le statut de réfugié (réfugié de où, de Russie ?), et une carte de séjour de 10 ans.

Avant son acte terroriste, Anzorov était en communication avec deux djihadistes non identifiés d’une région de Syrie sous le contrôle de l’organisation terroriste islamiste Hay’at Tahrir al-Sham.

Immédiatement après l’attaque, Anzorov a revendiqué l’attentat dans un message audio en russe, dans lequel il annonçait être prêt à être un “shahid” (martyr) et qu’en tuant Paty, qui avait “montré Allah de manière insultante”, il avait “vengé le prophète”.

Dans une vidéo diffusée sur Instagram, il a notamment évoqué l’État islamique.

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Bilan :

  • Deux ans après, des élèves envoient des injonctions à un directeur d’école de banlieue, exigeant qu’un professeur soit expulsé parce qu’il est juif, et menacent de commettre un nouveau “Samuel Paty” s’ils ne sont pas obéis.

Le texte est on ne peut plus clair, le jeune nazi en herbe exige que le lycée soit judenrein :

Votre prof monsieur ___ doit arrêter de faire le malin. On va lui faire une SAMUEL PATY à lui et son père le vieux rabbin sioniste. Les juifs on en veut pas dans des lycées, restez dans vos synagogues. On va s’occuper de _____ à la sortie du Lycée.

Il vit désormais sous protection policière – et il n’avait rien fait. A part être juif, évidemment.

  • Deux ans après, des enseignants sont toujours la cible de menaces. L’Etat ne fait rien.
  • Deux ans après, sur TikTok, des «influenceuses» et agitateurs islamistes lancent des défis, incitent à la violence, et cumulent des dizaines de milliers de vues. L’Etat ne bouge pas.
  • Deux ans après, un enseignant a reçu des menaces en mort en Alsace après avoir à peine évoqué les caricatures de Charlie Hebdo en classe. L’Etat s’en fiche.
  • Raphaëlle, professeure d’histoire-géographie depuis presque trente ans en Gironde :

 « Je fais maintenant très attention à ce que mes échanges avec les élèves ne soient pas enregistrés, je prends des pincettes quand j’aborde des questions liées à la religion par exemple, et je suis plus vigilante à la manière dont je m’adresse aux élèves, car je ne sais pas comment ça va être répété », liste-t-elle.

En français, cela veut dire qu’elle obéit et qu’elle s’est soumise à l’islam, comme il se doit, et qu’elle ne dit rien qui puisse agiter les musulmans. Et elle a raison ! Ce n’est pas son rôle, que d’assurer sa sécurité, c’est celui de l’Etat, et il a renoncé.

  • Thibault, professeur à Versailles. Il a commencé à enseigner après la mort de Paty. Il dit avoir une « ampoule Samuel Paty qui s’allume à chaque fois que j’aborde une question sensible » : c’est exactement ce que les islamistes voulaient. Ils ont gagné.
  • Le Monde cite encore un professeur de Nice – qui a tellement peur qu’il ne donne pas son nom – et explique : on a compris le message : « on peut mourir d’enseigner des valeurs de tolérance, d’égalité et de liberté ». Oui, et c’est la faute des Français, et de personne d’autre, qui ont élu l’un après l’autre depuis les années 80 des présidents immigrationnistes.

“Je pense que nous n’avons pas encore saisi toute la mesure de cet épisode », dit Rémy Sirvent, secrétaire national du SE-UNSA.

L’histoire est si simple, si claire, si transparente, que j’ai peine à comprendre ce que Sirvent ne comprend pas.

Il s’agit d’une histoire en deux parties.

  1. D’un côté, l’islam. Totalement intolérant aux principes de la démocratie occidentale : l’Europe croit aux lois votées par les représentants du peuple, l’islam croit que les lois viennent de Dieu. Le mot islam veut dire soumission, et il n’y a pas d’alternative : il faut se soumettre ou mourir. Paty, et avec lui toute l’Education nationale a été soumise, d’un coup, d’un coup tranchant.
  2. D’autre part, il s’agit d’une classe politique dirigeante incapable, moralement corrompue ou idéologisée, ignare et désintéressée, qui a ouvert grand les portes de l’Europe à l’immigration musulmane d’Afrique, sans rien oser exiger en échange.
  3. Enfin, il s’agit d’un peuple politiquement immature qui vote contre ses intérêts.

Si une décapitation n’a pas permis à ce secrétaire national de saisir toute la mesure de l’histoire, je ne sais vraiment pas ce qui l’aidera jamais à comprendre. S’il n’a pas la structure mentale capable de comprendre, c’est un cas perdu, inutile de chercher à lui expliquer. A moins qu’il sache parfaitement, mais qu’il se taise, pour ne pas paraître islamophobe – et je lui présente mes excuses, car c’est aux médias que l’on doit cette auto-censure.

Conclusion

Mon opinion personnelle, mais vous pouvez ne pas être d’accord avec moi : c’est foutu pour la France, c’est foutu pour l’Europe de l’Ouest. Pourquoi ? Parce que ce matin encore, l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem dénonçait le mal sans le nommer. Avec cette ancienne ministre, l’islam a disparu de la scène, alors qu’il est le sujet central.

Pourquoi est-ce foutu ? Parce que le président français Emmanuel Macron, à l’époque, a eu les mots justes. Il a déclaré que le crime était “une attaque terroriste islamiste typique”, et que “notre compatriote a été tué pour avoir enseigné aux enfants la liberté d’expression”. Cependant, les mots justes restent des mots, et l’action n’a pas suivi. Et ces couillons qui votent pour lui ne comprendront peut être jamais qu’on ne juge pas un président sur ces propos, ni sur ses actions, mais sur les résultats de ses actions. Couillons.

Pourquoi est-ce foutu ? Parce que la situation est terrible, et que le pire est venir : votre président rend la situation de plus en plus invivable. Il n’a pas fermé les frontières de l’Afrique, bien au contraire : les aides sociales fonctionnent comme un aimant. La natalité des immigrés est galopante : les HLM les logent, et faire beaucoup d’enfants, c’est dans leur culture. Mes contacts en France me disent que les jeunes musulmans arabes et noirs sont arrogants, menaçants : personne ne les affronte, personne ne les punit, ou si peu. Violents, ils le sont par culture : regardez les drapeaux nationaux de ces pays musulmans qui arborent des sabres et des fusils : c’est une religion pacifique ?

Bientôt, ce sera invivable. La France entière deviendra une zone de non-droit, parce que les médias continuent inlassablement de museler tout discours normalement modéré et réaliste comme le mien, ici. Et chut, il ne faut pas parler de l’islam.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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