L’assassinat de Lola, de manière atroce, après des actes de torture et de viol, a été un acte d’une barbarie absolue, qui révolte et donne la nausée.

On sait depuis longtemps que dans la plupart des grandes villes françaises les femmes ne peuvent plus sortir seules le soir sans prendre des risques. Maintenant, il faut penser que des enfants ne peuvent plus rentrer de l’école ou du lycée sans risquer de se trouver soumis aux pires abominations.

Le plus effoyable est que l’abject assassinat de Lola aurait  pu, et dû, être évité.

L’Algérienne qui a perpétré l’assassinat était en France de manière illégale, on ne cesse de le répéter. Elle avait fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire qui n’avait pas été suivie d’effet, on ne cesse de le répéter aussi. Elle était libre sur le sol français.

Un pays qui ne fait pas respecter ses frontières cesse rapidement d’exister, et la France est un pays qui ne fait pas respecter ses frontières.

Un pays qui ne fait pas exécuter ses décisions de justice est un pays où la justice n’existe plus, et la France est un pays qui ne fait pas exécuter ses décisions de justice.

Si même la France faisait exécuter ses décisions de justice, celles-ci seraient de toute façon réduites à néant dès lors que les frontières françaises sont ouvertes et que les frontières de l’Europe sont poreuses.

Ce qui sous tend l’inexécution des décisions de justice en France, l’ouverture des frontières de la France et la porosité des frontières de l’Europe porte un nom : la nébuleuse des idées de gauche.

La gauche a substitué à la justice l’idée de justice sociale, et elle a ainsi transformé les voleurs, les violeurs, les assassins, en “victimes de la société” bénéficiant de larges circonstances atténuantes, et la pauvreté ou une enfance malheureuse sont au coeur des circonstances atténuantes.

Venir d’un pays pauvre où on était malheureux constitue en ce cadre une circonstance très atténuante, et être illégalement dans un pays plus riche alors qu’on vient d’un pays pauvre (et anciennement colonisé), fait que les circonstances très atténuantes s’ajoutent aux circonstances très atténuantes.

La gauche a ajouté depuis plusieurs années à son arsenal les moyens de la psychiatrie. Et si un psychiatre examine un assassin et déclare qu’il avait un moment d’absence, une “bouffée délirante” sous l’effet du cannabis ou de l’alcool, ou souffrait de dérangement mental, et les conclusions tombent aisément : et elles se situent bien au-delà des circonstances atténuantes, car la libération de l’assassin approche à grands pas, après un passage en institution psychiatrique.

L’Algérienne qui a assassiné Lola n’était pas seulement illégalement en France : elle venait d’un pays pauvre, elle avait eu une enfance malheureuse. Il se dit maintenant qu’elle avait été mariée et que son mari la battait. Il s’ajoute qu’elle souffrait de dérangement mental…

Quelques rares dirigeants politiques de droite se sont indignés. Ils ont dit que cela suffit et que des mesures d’urgence seraient indispensables.

Malheureusement ils sont rares, oui. Ils ne sont pas au pouvoir, et risquent fort de ne jamais y être en France, car malgré les malheurs qu’elle provoque, la nébuleuse des idées de gauche est hégémonique.

Elle tient neuf médias sur dix, et les médias qui lui échappent sont sous son étroite surveillance.  

Elle tient quasiment tous les partis politiques, et tous les élus sont eux-mêmes sous sa surveillance.

Des assassinats atroces tels celui qui a frappé la petite Lola et ses parents (je n’ose imaginer leur douleur, et j’éprouve une immense compassion pour eux) sont perpétrés ailleurs en France, chaque semaine.

Ils touchent des gens plus âgés que Lola. Ils ne sont pas toujours accompagnés de torture et de sévices sexuels, mais ils existent. Ils portent souvent une signature qui indique leur origine culturelle : ils reposent sur un égorgement au couteau. Il s’accompagnent parfois d’une décapitation.

Leurs auteurs sont souvent d’origine maghrébine ou africaine, et très souvent musulmans, mais il ne faut pas le dire, car la gauche impose le silence.

La France va très mal, sur tous les plans.

Je le dis : la gauche française a assassiné Lola et elle a assassiné des centaines d’autres personnes. Elle en assassinera d’autres encore.

Elle est en train d’assassiner la France.

Face aux dirigeants politiques de droite qui se sont indignés, les membres du gouvernement français ont osé parler d’indécence !

Ce qui est indécent est que la France ait un gouvernement et un président qui ont contribué et continueront à contribuer à des assassinats sur le sol français.

Ce qui est indécent est que soit au pouvoir à Paris un gouvernement et un Président qui assassinent la France.

Demander justice pour Lola en France est, dit-on, être d’”extrême droite”. Se taire, se résigner à l’atrocité et l’entériner, déposer des bougies et des fleurs en attendant le prochain assassinat atroce et se préparer à déposer à nouveau des bougies et des fleurs est une attitude de gauche.  

Je voudrais voir un sursaut prendre forme. Le sursaut ne vient pas. 

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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