Publié par Magali Marc le 16 octobre 2022

Les Québécois ont une bonne raison de s’opposer au wokisme: la question identitaire est au cœur du nationalisme québécois. D’après le chroniqueur du journal de gauche, Konrad Yakabuski « (…) le Québec a acquis la réputation dans le reste du Canada et ailleurs dans le monde d’être un bastion de l’antiwokisme »

Selon M. Yakabouski, cet état d’esprit des Québécois est surtout dû au premier ministre québécois François Legault et aux politiques de son gouvernement telles que La Loi sur la laïcité de l’État (PL 21) et la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français (PL 96).

M. Legault souhaite aussi baisser les seuils d’immigration au Québec.

Ce sont ces politiques qui ont fait en sorte que M. Legault a été réélu majoritaire le 3 octobre dernier.

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Toutefois, pour changer les politiques d’immigration, le premier ministre québécois a besoin de l’accord du gouvernement fédéral [ l’immigration est un domaine de compétence partagée entre les gouvernements fédéral et provinciaux. L’Accord Canada-Québec relatif à l’immigration, entré en vigueur le 1er avril 1991, balise le partage des responsabilités entre le Québec et le Canada.]. Or, sur cette question, Justin Trudeau lui a fermé la porte au nez.

( https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/755382/chronique-tenir-tete-au-wokisme , 13 septembre 2022)

Selon l’auteur et chroniqueur au Journal de Montréal, Mathieu Bock-Côté :

« (…) Il faut (…) éviter de basculer dans le mythe de l’interchangeabilité de toutes les revendications que l’on classe sous le signe de «l’identité». (…) Il y a une différence entre les nations, et plus particulièrement les nations minoritaires, qui sont en droit de vouloir persévérer dans leur être sur leur territoire national, et de s’y constituer en État indépendant, et les populations issues de l’immigration qui ont pour vocation de prendre le pli identitaire et culturel de la société d’accueil.

La nation n’est pas une identité parmi d’autres dans la modernité: elle représente le cadre fondamental de l’expérience démocratique.

Cela ne veut évidemment pas dire qu’il ne faut pas faire preuve d’hospitalité à l’endroit de ces populations, mais leur vocation ne consiste pas à s’institutionnaliser à l’extérieur de la nation, mais à s’y fondre. J’ajoute qu’on ne saurait confondre la culture et la race: on peut adhérer à une culture en s’appropriant ses références et ses codes. »

M. Bock-Côté a proposé (en juillet 2021) une définition du wokisme :

« (…) Le wokisme, (est) une hypersensibilité revendiquée aux revendications «minoritaires» est désormais relayée par le capitalisme à l’américaine, à la fois dans la publicité et les départements de ressources humaines. Ses concepts pénètrent l’esprit public, ils se normalisent et finissent par structurer le discours public comme on le voit avec le «racisme systémique», le «privilège blanc» ou la «suprématie blanche» – j’ajoute que la signification de ces concepts évolue de manière terriblement orwellienne, au point de s’inverser, comme on le voit avec la suprématie blanche, qui ne désigne plus les mouvements s’en réclamant aux États-Unis, mais la structure même des sociétés occidentales! Tout le pouvoir du wokisme tient dans sa manipulation orwellienne du langage: ses théoriciens et militants inventent une novlangue diversitaire qui fonctionne à la manière d’un piège idéologique. La stratégie du wokisme est transparente, et même revendiquée, dans certains cas: il s’agit de s’emparer d’un mot frappé d’une universelle réprobation et de lui coller une nouvelle définition, »

https://www.journaldemontreal.com/2021/07/24/reflexions-sur-le-wokisme

Conclusion

Dans sa chronique du 12 octobre dernier, Richard Martineau, lui aussi chroniqueur au Journal de Montréal s’en est pris aux illusions des transgenristes :

« Une douzaine de détenus au passé très violent ont été transférés dans des prisons pour femmes après s’être «auto-identifiés» comme femmes. Ils ne sont pas passés sous le bistouri et n’ont pas suivi un traitement aux hormones. Ils ont juste dit qu’ils «se sentaient» femmes.

Selon une nouvelle loi fédérale entrée en vigueur en mai dernier, c’est suffisant pour être transféré d’une prison d’hommes à une prison de femmes. Or, une fois transférés dans des prisons pour femmes (qui sont plus confortables et moins sévères que les prisons pour hommes), ces «individus nés hommes» se sont mis à harceler et à agresser des prisonnières! »

Une militante des droits des trans. interviewée par le journal La Presse a déclaré :

– «Je trouve que c’est irréaliste de penser qu’une personne change de sexe uniquement dans le but d’agresser des femmes. L’idée du prédateur trans est un legs du patriarcat. Ce qu’il faut, c’est dégenrer la société dans son ensemble. Les écoles, puis les toilettes publiques, et un jour les prisons.

(…)

« Pour vous dire à quel point on donne le bon Dieu sans confession aux hommes qui s’auto-identifient comme femmes : une détenue qui a porté plainte après s’être fait agresser par une prisonnière trans a même été traitée de transphobe!!!. (…) On apprend que plusieurs personnes se sont faussement auto-identifiées comme membres des Premières Nations pour profiter des programmes de discrimination positive et obtenir des postes convoités et très bien rémunérés dans le milieu académique!»

M. Martineau conclut :

– « Tu te dis femme? Tu te dis autochtone? On te croit sur parole! Car au pays des licornes, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil!

Tiens, je m’identifie comme banquier, moi. Pouvez-vous me donner un job de directeur à la Banque Royale? »

journaldemontreal

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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