Les appels au boycott du Qatar sont plus que tardifs, ils sont de la pure gesticulation médiatique.
Créer le buzz pour faire parler de soi. De la pub à moindres frais. Foutage de gueule ; il fallait le faire il y a 12 ans, quand Michel Platini, qui pesait quatre voix dans le comité d’attribution, a pris tout le monde à contre-pied en votant pour le Qatar, alors qu’il soutenait la candidature des États-Unis avant le déjeuner avec Sarkozy et l’Emir du Qatar.
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A cette époque, ces voix qui s’indignent aujourd’hui étaient aphones.
Douze ans que les âmes sensibles étaient ailleurs, et elles se réveillent à l’approche de la compétition, mascarade sportive faisant oublier les conditions atroces contre les travailleurs et l’environnement.
228 milliards de dollars, mais pourquoi faire ? Même l’Allemagne nazie en 1936 n’avait pas – en argent constant – aligné autant d’argent pour des jeux dont elle voulait faire la vitrine de sa renaissance.
Le Qatar, connu du monde entier pour sa proximité idéologique avec les Frères Musulmans dont il était l’argentier le plus généreux, son soutien au groupe terroriste Hamas, ne devait pas héberger un événement planétaire comme la Coupe du monde de football. Grâce à la FIFA et au rôle actif de certains dirigeants politiques de haut rang, il voit son rêve réalisé pour se refaire une virginité de façade, sur le dos des victimes du terrorisme frériste dans le monde, et les 6500 morts – peut-être 7000 – sur les chantiers de cette coupe mortelle.
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