Publié par Mauricette le 11 novembre 2022

Chez les cocos, le langage anti-étranger fait désormais partie du contrôle sanitaire : toujours aussi charmante, l’extrême gauche que tout le monde leur envie.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







Fin septembre, Zunyou Wu, épidémiologiste en chef au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a demandé aux citoyens d’éviter tout contact avec les étrangers, qui ont déjà quitté le pays en grand nombre, afin de stopper la propagation du monkeypox. Le message de Wu sur Weibo a été publié un jour après que le premier cas de monkeypox en Chine ait été confirmé.

“Restez loin des étrangers – chérissez votre vie”, a écrit un utilisateur du Guangxi.

“Heureusement que je suis inculte, je ne vais pas entrer en contact avec des étrangers”, a rétorqué un autre utilisateur de Chongqing.

L’avertissement, qui est devenu viral sur les médias sociaux, renvoie à un langage xénophobe de plus en plus utilisé par les dirigeants communistes du gouvernement chinois, alors que c’est la Chine qui a exporté la pandémie dans le monde entier.

“Sa déclaration est clairement destinée à semer la confusion dans le public, et peut-être même à faire de la propagande contre les étrangers, en utilisant des messages de Santé publique trop politisés concernant l’épidémie de variole du singe”, a déclaré par email à Foreign Policy Sulayman Aziz, épidémiologiste et ministre des Affaires étrangères par intérim du gouvernement du Turkestan oriental en exil à Washington, un groupe militant ouïghour. “La communication en matière de Santé publique devrait avoir pour but d’éduquer le public afin de tenter de contrôler la propagation d’une maladie épidémique – et non de provoquer la confusion, l’alarme, la discrimination ou des attitudes xénophobes.”

Pour les étrangers vivant en Chine, la stigmatisation de la maladie et la méfiance sont devenues monnaie courante au cours des deux dernières années, une manière brutale, à force de mille mensonges, de faire oublier d’où vient le maudit virus.

Les expatriés – en particulier les étrangers noirs, comme ceux qui vivent à Guangzhou – se voient de plus en plus souvent refuser l’entrée dans les restaurants. Beaucoup sont la cible d’abus en ligne.

Certains étrangers originaires du Japon et des États-Unis affirment qu’ils ont été spécifiquement soumis à des tests anaux du COVID-19 au lieu des habituels prélèvements nasaux ou de gorge, ce qui leur a causé une “détresse psychologique”. Les experts médicaux des Etats-Unis ont remis en question le raisonnement de la Chine concernant les prélèvements anaux, affirmant que la “norme d’excellence” pour détecter le COVID-19 est un prélèvement nasal ou de la gorge, car le COVID-19 est une maladie respiratoire. Cependant, les test nasaux n’ont pas la capacité humiliante des tests anaux, une friandise dont les communistes raffolent.

Certains résidents considèrent les mesures de quarantaines du pays comme un moyen politique de division, la Chine ayant stratégiquement ciblé des groupes issus de ses régions autonomes comme le Xinjiang.

À Ghulja, dans le Xinjiang, au moins 22 personnes sont mortes en une journée de faim ou par manque de soins médicaux dans le cadre de la quarantaine forcée. D’autres rapports font état de décès multiples parmi les Ouïghours après que leurs maisons ont été aspergées de désinfectant pour lutter contre le COVID-19.

En avril dernier, une conversation d’un groupe WeChat est devenue virale après qu’une personne a suggéré de manger son voisin noir en raison du manque de nourriture et de fournitures dans le cadre des mesures de confinement rigoureuses de la Chine. Le voisin noir – Jacobie Kinsey – connaissait le chinois et a compris toute la conversation.

Source : https://foreignpolicy.com/2022/11/07/china-zero-covid-xenophobia/?tpcc=onboarding_trending

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading