Publié par Guy Millière le 1 novembre 2022

Dans un récent article sur le Brésil, je posais la question : le Brésil va-t-il choisir de continuer le redressement enclenché, ou restera-t-il un pays rongé par la corruption, le crime et le socialisme.

Je disais que le redressement avait été enclenché par le président sortant, Jair Bolsonaro, et que la corruption, le crime et le socialisme étaient incarnés par son adversaire. Je signalais que ce dernier, Luis Inacio Lula da Silva, incarnait la quintessence de la corruption, avait été condamné par deux fois pour des faits graves et devrait être en prison (il n’a aucunement été disculpé, tant les charges contre lui sont accablantes et les preuves nombreuses, il a été libéré pour un “vice de procédure” invoqué de manière très frelatée par un juge complaisant et sans doute acheté). Je disais qu’il incarnait aussi la quintessence du crime, car sous sa présidence la criminalité au Brésil était endémique.  Je disais qu’il incarnait en outre la quintessence du socialisme latino-américain.  Si son élection est confirmée, les pauvres vont rester pauvres et l’être sans doute davantage. La criminalité va repartir à la hausse. Les entrepreneurs dignes de ce nom vont avoir des difficultés. Les corrompus et les corrupteurs vont avoir des raisons de se réjouir.

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Ce qui est consternant et révoltant est que les dirigeants politiques européens, pour la quasi-totalité d’entre eux, ont salué avec enthousiasme la victoire de Luis Inacio Lula da Silva et ont montré à son égard des signes d’amitié qui sont à comparer avec la haine qu’ils n’ont cessé de manifester vis-à-vis de Jair Bolsonaro. Faut-il en déduire que les dirigeants politiques européens préfèrent la corruption et le socialisme. On peut en déduire que la réponse est oui. Les articles qui paraissent et traitent de l’élection en Europe sont imprégnés de sympathie pour Luis Inacio da Silva et d’antipathie diffamatoire pour Jair Bolsonaro, et puisqu’ils le décrivent comme un “homme d’extrême droite”, ils permettent de donner une définition de ce qu’ils considèrent comme étant d’extrême droite. Combattre la corruption ? Extrême droite ! Faire reculer le crime et l’insécurité ? Extrême droite ! Diminuer la pauvreté ? Extrême droite ! Favoriser l’esprit d’entreprise et le développement économique ? Extrême droite, bien sûr ! Par contre, la pratique de la corruption, la montée du crime et de l’insécurité, l’accroissement de la pauvreté, les obstacles à l’esprit d’entreprise et au développement économique sont à l’évidence des valeurs de gauche.

Luis Inacio da Silva est, cela va de soi, résolument pro-Poutine, pro-“palestinien”, pro-mollahs iraniens, et a des liens étroits avec la Chine communiste. Je suppose que tout cela fait plaisir aux dirigeants politiques européens et aux auteurs européens des articles qui paraissent sur lui, bien qu’ils ne soient pas spécialement pro-Poutine. 

Tout cela, et la corruption, le crime et le socialisme, plait à l’administration Biden, qui est censée elle-même n’être pas pro-Poutine et en matière de corruption, de crime et de socialisme, on a, avec l’administration Biden, affaire à des connaisseurs.

Le communique signé Joe Biden parle d’”élections libres, justes et crédibles”. On peut penser que ces trois adjectifs sont inappropriés et avoir des doutes sérieux sur l’élection. Des anomalies très semblables à celles qui ont marqué l’élection présidentielle américaine de novembre 2020 ont été relevées. Le dire risque fort d’être inutile et implique de se voir traité de “complotiste”. Pour la gauche, les preuves n’existent pas, et la fin justifie les moyens.

On peut relever que les élections législatives ont vu la majorité dont disposait Jair Bolsonaro s’accroitre nettement. On peut relever aussi que la majorité des gouverneurs de province appartiennent au courant incarné par Jair Bolsonaro. Le basculement de l’élection en faveur de Luis Ignacio Lula da Silva s’est fait dans le Nord-Est du pays, et les résultats du Nord-Est du pays divergent à un degré très élevé des résultats obtenus ailleurs, et à partir d’un moment du décompte, toutes les voix sont allées à Luis Inacio Lula da Silva, mais on me dira que c’est tout à fait normal, je sais….

Toute l’Amérique latine a basculé désormais vers une gauche marxiste. Deux pays seulement font encore exception, l’Equateur et l’Uruguay. La liberté et la démocratie qui avaient gagné du terrain sur le continent sont en net reflux. Les ennemis de la liberté et de la démocratie peuvent se réjouir : ils le font. Les amis de la liberté et de la démocratie ont toutes les raisons de s’inquiéter.

Jair Bolsonaro, au moment où j’écris, n’a pas reconnu la victoire de Luis Inacio Lula da Silva qu’il n’a cessé d’appeler “communiste corrompu” pendant la campagne électorale. L’appellation, là, est pleinement appropriée.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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