
L’ancien président Trump a répondu à une tribune du New York Post qui le rend responsable de l’absence de la « vague rouge » que le GOP espérait pour les élections de mi-mandat de 2022.
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La première page du New York Post de mercredi comportait une photo de l’ancien président représentée sous les traits de Humpty Dumpty et faisait référence à lui en tant que « Trumpty Dumpty » assis sur un mur. « Don (qui n’a pas pu construire un mur) a eu une belle chute », titrait le Post. « Les hommes du GOP peuvent-ils remettre le parti sur pied ? ».
A les entendre, ces experts de mes deux semblent soudainement découvrir que Donald Trump était partout présent, faisant campagne dans les Etats clés et soutenant les candidats qu’il ne considérait pas comme des RINOs.
Et quelque chose ne cadre pas dans leur raisonnement : si ces grands génies des sondages avaient bien fait leur métier, ce n’est pas après, mais avant les élections, qu’ils auraient dû annoncer que la vague rouge ne se produirait pas. Et là, subitement, c’est à cause de Trump que leurs prédictions sont fausses ?
Qu’a fait Donald Trump entre le 8 novembre au matin, où tous les sondages d’opinion réalisés avant les élections indiquaient que les gens étaient préoccupés par l’économie, l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie ; qu’ils étaient mécontents de la hausse de la criminalité, du nombre de sans-abri et de la sécurité déficiente aux frontières, que dans un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote, 73 % des électeurs ont déclaré être en colère contre la façon dont les choses se passent dans le pays, et que la cote de popularité du président Biden s’est également effondrée, oscillant autour de 40 %, et le 8 novembre au soir où la vague rouge ne s’est pas produite ?
Il y avait de bonnes raisons pour que les électeurs en colère, frustrés et revanchards envoient un message clair de désapprobation à l’establishment au pouvoir. Mais les signaux ont été, au mieux, doux et mitigés, plusieurs Démocrates ayant été réélus. Il est donc temps d’évaluer ce qui a poussé l’Américain moyen à voter comme il l’a fait lors de cette élection au lieu de blâmer le suspect idéal : Donald Trump.
Donald Trump a répondu sur TRUTH Social à la critique du New York Post concernant le mur de séparation.
« Le New York Post publie aujourd’hui un article sur le mur, mais mes progrès sur le mur ont été ralentis par Paul Ryan, membre du conseil d’administration de News Corp, qui, avec le vieux corbeau Mitch McConnell, n’ont pas été en mesure de m’obtenir les fonds. J’ai fini par les obtenir quand même, après deux ans et demi de procès, par le biais d’une autre source, et j’ai terminé le mur ainsi que certains ajouts. Cela aurait pu être fait en trois semaines, mais non, l’administration Biden veut stupidement des frontières ouvertes ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Merci Mr Grumberg, pou cet article. Effectivenent les sondages se sont trompes et des que les choses seront plus claires, le GOP devra analyser en detail ce qui s’est passe. Personnellement, je pense que la jeunesse en general est brainwashed et vote systematiquement Democrate, meme si le candidat est mediocre ou corrompu.
Cependant, je suis tres decu par le comportement de D. Trump: il attaque les meilleurs vainqueurs R comme de Santis et Youngkin de facon gratuite et stupide au lieu de les feliciter chaleureusement. Il seme le trouble dans son parti et sans doute ses electeurs au moment ou ils n ‘en ont vraiment pas le luxe. Il annonce sa prochaine candidature mardi, pour ne pas laisser de Santis lui ravir la vedette ? Que c’est « unfair », mediocre et contre productif…Ou est passe le genial joueur d’echecs qui anticipait tout et avait toujours un coup d’avance? Quelle tristesse, on a l’impression que ces deux annees de frustation apres son election volee, ont fini par le detruire
Ce que je constate souvent autour de moi, en France mais aussi chez des amis américains, c’est qu’on vote assez rarement pour approuver ou sanctionner une politique. Le vote est plutôt identitaire. On « est » socialiste ou pas, et peu importent les résultats. S’ils sont décevants, on l’attribue à la conjoncture et on continue à voter pour la même étiquette.
Si vous saviez le nombre de personnes qu’on croise en France qui vous disent que le gouvernement est nul, qu’il y en a marre de la violence, de l’immigration, des transports défaillants, de l’impunité judiciaire et de la médiocrité scolaire. Et qui votent Macron ou ne votent pas.
Bref, je laisse de côté les sondages. Soit, les Américains raisonnent de même et choisissent de rester fidèles à leur maison de pensée même si elle défaille (comme l’explique Freddie), soit il y a encore fraude aux points stratégiques.
Dans les deux cas, Trump ne devrait pas se précipiter. Il y a un vrai problème de fond.