Publié par Jean-Patrick Grumberg le 12 novembre 2022
Donald Trump répond au New York Post qui l’accuse d’être responsable de l’absence de la « vague rouge »

L’ancien président Trump a répondu à une tribune du New York Post qui le rend responsable de l’absence de la « vague rouge » que le GOP espérait pour les élections de mi-mandat de 2022.

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La première page du New York Post de mercredi comportait une photo de l’ancien président représentée sous les traits de Humpty Dumpty et faisait référence à lui en tant que « Trumpty Dumpty » assis sur un mur. « Don (qui n’a pas pu construire un mur) a eu une belle chute », titrait le Post. « Les hommes du GOP peuvent-ils remettre le parti sur pied ? ».

A les entendre, ces experts de mes deux semblent soudainement découvrir que Donald Trump était partout présent, faisant campagne dans les Etats clés et soutenant les candidats qu’il ne considérait pas comme des RINOs.

Et quelque chose ne cadre pas dans leur raisonnement : si ces grands génies des sondages avaient bien fait leur métier, ce n’est pas après, mais avant les élections, qu’ils auraient dû annoncer que la vague rouge ne se produirait pas. Et là, subitement, c’est à cause de Trump que leurs prédictions sont fausses ?

Qu’a fait Donald Trump entre le 8 novembre au matin, où tous les sondages d’opinion réalisés avant les élections indiquaient que les gens étaient préoccupés par l’économie, l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie ; qu’ils étaient mécontents de la hausse de la criminalité, du nombre de sans-abri et de la sécurité déficiente aux frontières, que dans un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote, 73 % des électeurs ont déclaré être en colère contre la façon dont les choses se passent dans le pays, et que la cote de popularité du président Biden s’est également effondrée, oscillant autour de 40 %, et le 8 novembre au soir où la vague rouge ne s’est pas produite ?

Il y avait de bonnes raisons pour que les électeurs en colère, frustrés et revanchards envoient un message clair de désapprobation à l’establishment au pouvoir. Mais les signaux ont été, au mieux, doux et mitigés, plusieurs Démocrates ayant été réélus. Il est donc temps d’évaluer ce qui a poussé l’Américain moyen à voter comme il l’a fait lors de cette élection au lieu de blâmer le suspect idéal : Donald Trump.

Donald Trump a répondu sur TRUTH Social à la critique du New York Post concernant le mur de séparation.

« Le New York Post publie aujourd’hui un article sur le mur, mais mes progrès sur le mur ont été ralentis par Paul Ryan, membre du conseil d’administration de News Corp, qui, avec le vieux corbeau Mitch McConnell, n’ont pas été en mesure de m’obtenir les fonds. J’ai fini par les obtenir quand même, après deux ans et demi de procès, par le biais d’une autre source, et j’ai terminé le mur ainsi que certains ajouts. Cela aurait pu être fait en trois semaines, mais non, l’administration Biden veut stupidement des frontières ouvertes ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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