La liste des passagers du « Lolita Express » – c’est le surnom de l’avion du pédophile Jeffrey Epstein « suicidé » dans sa cellule – a été publiée par les avocats de sa complice, Ghislaine Maxwell. Beaucoup, beaucoup de bleu (Démocrate).
Ce serait gênant si les médias en parlaient. Ils ne le feront pas : ils ne sont pas là pour vous informer. Ce serait un scandale si c’était des Républicains. Je ne suis pas en train de vous dire que les rouges sont blanc-bleu, néanmoins, le phénomène des grands criminels en col blanc et également donateurs politiques majeurs aux semble être beaucoup plus fréquemment associé aux démocrates qu’aux républicains.
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Mais il y a mieux que ça : l’écroulement de FTX, et les médias, là aussi, sont extrêmement discrets.
La bourse Crypto FTX a maintenant implosé, et il s’avère qu’elle n’était rien de plus qu’un schéma de Ponzi classique – essentiellement sans aucune activité sous-jacente.
L’effondrement est survenu après qu’il a été révélé que les dons du leader et visage de l’entreprise, Sam Bankman-Fried (SBF), ont fait de lui le deuxième plus gros donateur du parti démocrate aux élections de mi-mandat. Les dons de SBF s’élevaient à environ 70 millions de dollars et étaient apparemment constitués presque entièrement d’argent volé à des clients peu méfiants, dans le contexte d’une administration Démocrate peu regardante. Comme les portes tournantes des grands hôtels.
Ajoutons quelques noms de la noblesse du parti démocrate à la liste de voyous :
- Elizabeth Holmes. La fondatrice et PDG de Theranos a été condamnée à 11 ans de prison fédérale suite un scandale de plusieurs milliards de dollars pour avoir falsifié des informations sur la technologie d’analyse sanguine de l’entreprise.
Mais en 2016 – alors que les informations négatives sur Theranos commençaient tout juste à sortir dans les reportages du Wall Street Journal – Holmes était occupée à collecter des fonds pour la campagne d’Hillary Clinton.
Et un juge (demandez de quel parti), vient de suggérer qu’il serait bien qu’elle accomplisse ses 11 ans de prison « sans murs ni porte ni contrôle ». - John Conyers. Le 21 novembre 2017, la commission d’éthique de la Chambre des représentants a enquêté sur de multiples allégations de harcèlement sexuel contre John Conyers. Nancy Pelosi a appelé à sa démission, et Conyers a finalement démissionné le 5 décembre.
- Norman Hsu. En 2007, Norman Hsu a plaidé coupable de fraude dans le cadre d’une chaîne de Ponzi qui, selon Reuters, aurait permis de dérober quelque 60 millions de dollars.
Il a ensuite été rapidement mis en examen pour collecte illégale de fonds de campagne au nom d’Hillary Clinton et d’autres personnes, et a été reconnu coupable en 2009. - Hassan Nemazee. Nemazee était le président des finances, rien de moins, de la course à la présidence d’Hillary Clinton en 2008, jusqu’à ce qu’elle se retire des primaires en faveur de Barack Obama.
En 2010, Nemazee a plaidé coupable d’avoir escroqué des banques pour un montant de 292 millions de dollars. - Le 16 novembre 2017, Al Franken a été accusé d’agression sexuelle par la personnalité médiatique Leeann Tweeden. Sur son blog, Tweeden écrit que Franken l’a embrassée de force sans son consentement lors d’une répétition d’un sketch USO en 2006. Une photo montre également que Franken semble lui tripoter les seins pendant qu’elle dormait.
Quelques jours plus tard, d’autres femmes ont accusé Franken de les avoir tripotées alors qu’elles posaient ensemble pour des photos lors d’événements politiques. Franken a finalement démissionné du Sénat le 7 décembre 2017. - Bernie Madoff, le tristement célèbre architecte de la chaîne de Ponzi, a donné des centaines de milliers de dollars aux candidats Démocrates pendant des décennies. Madoff a été arrêté en décembre 2008 pour avoir escroqué les bailleurs de fonds de son entreprise de gestion de 50 milliards de dollars, qui impliquait d’autres investisseurs de Wall Street, des fonds spéculatifs et des organisations caritatives.
- Ed Buck, un donateur Démocrate de Californie, a été arrêté le 17 septembre 2019 pour avoir injecté à deux jeunes hommes des doses mortelles de méthamphétamines dans son appartement de West Hollywood lors d’une activité sexuelle.
- Jeffrey Epstein, pas besoin de le présenter, mais rappelons ses relations de haut niveau au sein du parti démocrate (voir la liste des passagers du Lolita Express ci-dessus)
- Harvey Weinstein était un titan d’Hollywood ayant le pouvoir de faire ou de défaire des carrières – jusqu’à ce que plusieurs femmes l’accusent d’agression sexuelle au plus fort du mouvement #MeToo. Il était également une figure de premier plan parmi les donateurs du parti démocrate, lié à Hillary Clinton, et il a donné près de 600 000 dollars à des candidats ou comités alignés sur le parti démocrate.
Weinstein purge actuellement une peine de 23 ans de prison après avoir été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une femme en 2006 et violé une autre femme en 2013. - Kwame Kilpatrick. Pris dans un scandale sexuel par SMS
- John Edwards a eu une liaison avec une employée de campagne alors qu’il était candidat à la présidence. Il a également admis avoir eu un enfant illégitime avec la même femme, une vidéographe de campagne.
- Bill Clinton, des liaisons avec plusieurs femmes, y compris le viol, et bien sûr, la bien connue Monica Lewinsky.
- Rod Blagojevich, condamné à 14 ans de prison fédérale à la suite d’une affaire de corruption, notamment la sollicitation de pots-de-vin pour des nominations politiques, dont le siège vacant au Sénat américain de Barack Obama, alors président élu, en 2008.
- Bertram Podell, Conspiration et conflit d’intérêt. A purgé 4 mois.
- Charles Diggs – Fraude postale et dépôt de faux formulaires de paie. Condamné à 3 ans
- Cornelius Gallagher, reconnu coupable d’évasion fiscale. A purgé 2 ans.
- James Traficant (quel nom !) reconnu coupable de corruption, racket et fraude fiscale. Condamné à 8 ans.
- Mario Biaggi a été condamné dans deux procès distincts pour corruption, et il a démissionné du Congrès en 1988.
- Ted Kennedy a quitté la scène d’un accident mortel. Condamnation avec sursis de deux mois.
Et il y en a bien d’autres.
Le ministère de la Justice en 2001, a énuméré des dizaines de condamnations pour financement de campagnes électorales dans les années 1990, presque toutes impliquant des Démocrates (c’est-à-dire les Clinton).
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
S’afficher de « gauche » ou, en général, cocher ostensiblement les critères à la mode qui vous classent sans conteste possible dans le camp du Bien (ou du « Cool » pour les jeunes rebelles parfaitement alignés sur les moralistes dans le vent) comporte un avantage inattaquable pour lesdits snobs sans-gênes donneurs de leçons, menteurs manifestes sans rougir le moins du monde.
Puisque ce ralliement tape à l’œil aux « bonnes causes » allergiques à la plus infime critique, équivaut à une assurance tout risque en béton armé (au minimum à l’échelle des médias). Voilà pour sûr un paravent efficace, au pire des cas une circonstance atténuante, immunité des plus pratique contre la vertueuse mise à l’index, l’attribution d’un immense bonnet d’âne ou la cible clouée dans le dos au nom, par exemple, d’une planète qui étouffe. Autant de charitables sentences dévolues à notre époque sans-dessus-dessous à des grenouilles de bénitier qui, quoiqu’il advienne, ne manquent jamais d’air !