L’Iran a déclaré la guerre aux États-Unis, aux Européens et à Israël depuis 1979, date du début de la révolution islamique, installée grâce au cadeau offert par la France : l’ayatollah Khomeini.
Ce pays a lancé des attaques terroristes, à travers le Moyen-Orient et l’Occident et il aide matériellement et financièrement l’État Islamique et les talibans.
Ne vient-il pas d’attaquer les Kurdes en Syrie, en parallèle avec les bombardements turcs contre ces mêmes Kurdes, qui nous ont bien aidés pour tenter d’éradiquer l’Etat Islamique.
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Le but affirmé de l’Iran est de rayer définitivement l’État juif de la planète. Il a financé et dirigé des attaques contre Israël et a transformé le sud Liban en un vaste complexe militaire de missiles et de roquettes pointées sur Israël.
Faisant fi de toutes les menaces verbales des autres nations de la planète, l’Iran poursuit sa recherche de l’arme nucléaire. Il manipule actuellement l’uranium à 60% et n’est donc plus très loin de réaliser son objectif principal.
Au Yemen, l’Iran mène une guerre par procuration contre l’Arabie saoudite et, en même temps, sont visées ses installations pétrolières.
« L’Iran n’abandonnera jamais ce qu’il considère être son droit absolu à l’arme nucléaire, ni sous ce régime, ni sous aucun autre régime à l’avenir ».
Les Iraniens ne manquent pas d’exposer en détail la manière dont ils ont manipulé les inspecteurs de l’AIEA.
Jamais les accords passés avec l’Iran n’ont réellement eu pour but d’empêcher ce pays d’accéder à l’arme nucléaire. Le seul objectif recherché a toujours été de retarder le plus longtemps possible son accès au nucléaire.
Il est plus que probable que tous ces atermoiements se termineront dans des effusions de sang, des violences, des souffrances, sans aucun doute bien plus graves que celles que connaissent les pays du Moyen-Orient depuis plus de dix années.
La révolution qui agite ce pays depuis plusieurs semaines, réprimée sauvagement par des centaines de morts et sans ingérence ni intervention « physique » des autres nations, n’a aucune chance d’aboutir et se terminera dans un bain de sang.
L’arrivée de Joe Biden a été considérée comme bénéfiques pour le régime iranien. N’est-ce pas le Président Barak Obama qui avait permis la progression de ce développement nucléaire, sachant parfaitement que ce développement déclencherait au Moyen-Orient une course aux armements nucléaires, qui est d’ailleurs en cours actuellement et principalement en Arabie saoudite, Turquie et Égypte, alors qu’il avait reconnu, lui-même, lors de son accession au pouvoir « qu’une bombe nucléaire iranienne représentait une menace pour le monde » et, en 2012, Obama ne s’était-il pas engagé à enrayer ce processus « même par la force si besoin était ».
Les frappes aériennes israéliennes avaient mis fin au projet nucléaire irakien en 1981, puis, en 2007, au projet nucléaire syrien.
Ces frappes avaient été, à l’époque, condamnées (on ferait bien de s’en souvenir !) par les États-Unis et l’Europe, mais il est non moins certain que des frappes identiques, contre le programme nucléaire iranien, seraient bien plus difficiles et sanglantes, bien qu’elles ne soient pas exclues. Et cela explique les nombreuses actions militaires clandestines, notamment celle qui avait éliminé Mohsen Fakhrizadeh, physicien nucléaire iranien mais également général de brigade dans le corps des Gardiens de la Révolution islamique et recherché pour terrorisme international.
Fakhrizadeh était bien plus dangereux, en tant que fondateur et directeur du programme illégal d’arme nucléaire contrôlé par le CGRI, alors qu’il avait auparavant supervisé l’AMAD, dans l’objectif de développer ces armes nucléaires, sous couvert de projets d’énergie civile. AMAD remplacée en 2003 par le SPDN, qu’il a dirigé également jusqu’à sa mort, et que la lecture des « archives nucléaires iraniennes », volées par le « Mossad » en 2018, prouvait l’exactitude de la poursuite secrète de ce projet nucléaire par les Iraniens.
Aux États-Unis, les « Démocrates » qui ont dénoncé l’élimination de Moshen Fakhrizadeh, comme une violation flagrante du droit international, sont les mêmes qui, à l’époque récente d’Obama, avaient ciblé l’élimination d’Oussama ben Laden, sur le territoire du Pakistan, sans pourtant supposer violer ce même droit international.
La légitimité des éliminations ciblées de terroristes a toujours été justifiée par tous les pays en guerre, ce fut le cas notamment contre des dirigeants de groupes comme Al-Qaïda et l’État Islamique.
Elle n’a jamais été interdite par ce même droit international.
C’est surtout la crainte de représailles meurtrières qui oblige les dirigeants occidentaux à se montrer « si compatissants » !
En dépit de tous les traités, de toutes les négociations, l’Iran n’abandonnera jamais son objectif de posséder l’arme nucléaire.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
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Je n’ai jamais compris pourquoi Giscard avait abrité Khomeiny et facilité son retour en Iran alors que le Shah était un vrai ami de la France !!!
Il me semble que Giscard obéissait aux vues du président US, Pourtant faiblard du cervelet, Carter.
Il est aussi raconté que Giscard avait une dent contre le Shah, au motif qu’il l’aurait fait attendre lors d’un entretien.
Quoi qu’il en soit il est permis de se demander pourquoi la réunion de 4 chefs d’états à la Guadeloupe (1 US + 3européens) s’est soldée sans aucune voix discordante. Politique de la facilité sans imagination et sans calcul prévisible des conséquences de cette folie.
Oui, Giscard était d’un orgueil démesuré !
Une calamité, ce Carter, et si c’est bien lui qui est l’instigateur du retour de Khomeiny, on peut dire qu’il a été bien récompensé par la prise d’otages de l’ambassade US!
Merci Monsieur Gomez pour toutes ces précisions !
La fibre de l’enquêteur journalistique est toujours bien présente chez vous…