
Pendant sept ans, les experts des deux côtés de l’échiquier politique ont prédit la fin de Donald Trump.
De l’annonce de sa candidature en 2015 à son élection en 2016, en passant par sa victoire aux élections primaires républicaines, les Républicains de l’Establishment anti-Trump comme les Démocrates et leurs valets dans les médias ont prédit qu’il ferait long feu. Puis c’était la série des tentatives de destitution, les accusations mensongères, jusqu’à la Commission du 6 janvier qui s’acharne encore sur lui. Maintenant avec la performance moins bonne que prévu du GOP lors des Midterms, les anti-Trump recommencent à demander qu’il cède la place.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Rajan Laad, paru sur le site d’American Thinker, le 10 novembre.
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À la défense du Président Trump, après la déception des Midterms
- Quelques instants après que Donald Trump a annoncé qu’il se présentait à la présidence depuis la Trump Tower à New York en juin 2015, les experts l’ont sommairement écarté, affirmant qu’il avait prononcé le pire discours de lancement de campagne de l’histoire politique et que c’était la fin de Donald Trump avant même qu’il ne commence.
- Puis il a triomphé lors des débats des primaires républicaines et a tenu des rassemblements qui ont rempli des stades. Les experts ont affirmé que les gens étaient là pour voir un spectacle comique et que la plupart des électeurs ordinaires seraient rebutés par sa rhétorique, et donc que c’était fini pour lui.
- Lorsqu’il est arrivé en tête des sondages, les experts ont affirmé que c’était dû à la surabondance des candidats aux primaires républicaines et que la réalité n’apparaîtrait qu’une fois le champ réduit. Ils ont également insisté sur le fait que les sondages n’avaient aucune signification et que les électeurs éliraient Jeb Bush comme candidat du GOP, ce qui entraînerait la fin de Donald Trump.- Lorsqu’il a perdu le caucus de l’Iowa face à Ted Cruz, la toute première compétition des primaires, les experts ont affirmé que c’était fini pour lui.
- Il a ensuite remporté le New Hampshire, la Caroline du Sud et le Nevada, mais une fois encore, les experts affirmaient que le Super Tuesday marquerait sa fin.
- Il a triomphé lors du Super Tuesday et de la plupart des primaires suivantes pour devenir le candidat présumé avec le plus de voix dans l’histoire des primaires du GOP. Pourtant, les experts ont insisté sur le fait que la majorité des délégués à la convention nommeraient un candidat traditionnel tel que Mitt Romney et que ce serait la fin de M. Trump.
- Lorsque Trump a obtenu l’investiture, ils ont déclaré qu’il était une figure tellement polarisante qu’il rebuterait les femmes, les Hispaniques, les LGBT+ et les musulmans. Ils ont prédit que sa défaite serait si écrasante qu’elle marquerait non seulement sa fin, mais aussi celle du GOP.
- Lorsque Trump a remporté l’élection en 2016, une foule de célébrités ont présenté un message d’intérêt public exhortant les membres du Collège électoral à ne pas voter pour le président élu Trump, bien qu’il ait obtenu les voix requises. Les experts ont encore affirmé que cela pourrait être fini pour lui.
- Les experts ont commencé à parler de la fin de Donald Trump lors de la tentative de destitution via le 25e amendement avant même qu’il ne soit assermenté.
- Tout au long de sa présidence, leurs prédictions sur sa fin étaient fréquentes.
- Ils ont dit qu’il serait obligé de démissionner pendant l’enquête politisée portant sur le canular de la collusion russe.
- Ils ont dit qu’il serait forcé de démissionner, engageant une deuxième tentative de destitution basée sur un appel avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
- Avec la troisième tentative d’Impeachment pour une prétendue « incitation à l’insurrection », ils ont affirmé avec certitude que c’était la fin de Donald Trump en tant que force politique.
La plupart des affirmations ci-dessus ont été faites par des Démocrates, des Républicains « Never-Trump » et occasionnellement des conservateurs.
Maintenant que le GOP a sous-performé pendant les Midterms, ils affirment à nouveau que c’est la fin de Donald Trump et le début de l’ère de Ron DeSantis.
De nombreux conservateurs se sont joints à eux : La polémiste conservatrice Ann Coulter a écrit sur Breitbart que : «La nation se réjouit ! (C’est) Une défaite humiliante pour Trump».
- David Frum (ex-auteur des discours du président George W. Bush) a écrit, «Trump a perdu les Midterms. Ron DeSantis a gagné.»
Les médias valets des Démocrates ont également participé :
- Chuck Todd de la chaîne NBC a parlé d’une «Mauvaise nuit pour Trump ; bonne nuit pour DeSantis».
- Le Washington Post a écrit : «Après les élections de mi-mandat, Ron DeSantis éclipse Trump sur Fox News.»
- CNN a affirmé que «l’empire médiatique de Murdoch célèbre DeSantis comme étant l’avenir du GOP après les élections de mi-mandat».
- Maggie Haberman (la correspondante à la Maison-Blanche du New York Times) a affirmé que le « paysage » médiatique conservateur s’est « détourné » de Trump.
Alors, comment l' »étoile montante » Ron DeSantis s’est-elle comportée pendant les élections de mi-mandat ? M. DeSantis a été réélu en Floride par près de 20 points ; c’était une victoire éclatante.
Les experts l’ont comparé à la victoire de Donald Trump en 2020 par 3,4 points, l’implication étant que M. DeSantis a gagné par une marge 6 -7 fois plus large que M. Trump.
Ron DeSantis s’est incontestablement bien comporté lors de crises telles que la pandémie du coronavirus et l’ouragan Ian. Il est le premier candidat Républicain au poste de gouverneur depuis Jeb Bush à remporter la circonscription de Miami-Dade, un comté hispanique considéré comme un bastion Démocrate.
M. Trump avait perdu ce comté en 2020.
Certains affirment que Ron DeSantis attire plus d’électeurs et qu’il est plus discipliné et concentré que Donald Trump. Donc cette victoire en Floride fait de lui un candidat présidentiel plus viable que M. Trump.
Vraiment ?
Regardons le décompte des voix en Floride
- En 2020, M. Trump y a récolté 5,6 millions de voix et Joe Biden 5,2 millions, tandis que
- M. DeSantis a reçu 4,6 millions de voix, soit presque un million de moins que MM. Trump et Biden.
- On pourrait dire de M. DeSantis qu’il est tellement impopulaire ou polarisant qu’en dépit de sa bonne gouvernance, de son absence de « casseroles », de sa messagerie disciplinée, de la migration Républicaine massive vers la Floride, de sa victoire dans un bastion Démocrate et du fait qu’il était opposé à un gauchiste très faible, Charlie Crist, il a reçu 1 million de voix de moins que M. Trump et 0,6 million de moins que M. Biden.
Que s’est-il passé pour les candidats que Donald Trump a appuyés ?
Certains ont perdu et certains Républicains auxquels il s’est violemment opposé ont gagné. Il faut se rappeler qu’il n’a pas choisi ces candidats dans la population générale, il a simplement endossé ceux qui lui ont été présentés par le GOP.
Cependant, les résultats cités ci-dessous révèlent que les appuis de M. Trump ont porté leurs fruits. Ces victoires pourraient permettre au GOP de contrôler le Sénat et la Chambre des Représentants, même si la marge est faible.
- J.D. Vance a été élu en Ohio.
- La course au Sénat du Nevada penche vers le GOP.
- Kris Kobach a été élu au Kansas.
- Joe Kent va gagner dans l’État de Washington.
- Anna Paulina Luna a été élue, gagnant un siège démocrate en Floride.
- Le GOP a remporté quatre sièges à New York et un dans le New Jersey.
- Lee Zeldin a failli gagner la course au poste de gouverneur de l’État de New York.
- Kari Lake pourrait encore gagner en Arizona et Herschel Walker en Géorgie au second tour.
Pourtant, certains conservateurs affirment que le moment est venu pour Ron DeSantis et que Donald Trump doit s’effacer.
Ils oublient peut-être que seuls les monarques ont des tours. Lorsque la reine Elizabeth II est décédée, c’était au tour du prince Charles d’être roi.
Qu’en est-il du Président Trump qui menace de révéler des informations peu flatteuses concernant Ron DeSantis ? M. DeSantis est un adulte et s’il a l’intention de se présenter à la présidence, il doit être préparé au pire.
Voyons comment DeSantis va réagir aux attaques. Va-t-il les ignorer et contrer Trump ou va-t-il rentrer dans sa coquille comme une tortue effrayée ?
C’est humain de vouloir blâmer quelqu’un après une aussi grande déception. Mais il est surprenant que peu d’experts blâment les responsables du GOP tels que Kevin McCarthy, Mitch McConnell et Ronna McDaniel.
Au lieu de cela, ils s’en prennent à Donald Trump qui n’occupe aucun poste officiel au sein du parti mais qui a fait campagne sans relâche tout au long des Midterms. La situation aurait été bien pire si Trump était resté coi.
La fin de Trump va faire la une des médias pendant des mois.
Il faut se demander pourquoi les commentateurs anti-MAGA se font soudainement et de manière assez agressive les champions de Ron DeSantis.
Sommes-nous vraiment à la fin de l’ère Trump ?
Pendant sept longues années, les experts des deux côtés de l’échiquier politique ont prédit sa fin politique, et à chaque fois, ils disent «c’est différent cette fois-ci».
La seule façon de savoir si Donald Trump demeure une force dont il faut tenir compte dans le parti est de laisser les électeurs décider. Si je devais parier, je placerais mon argent sur M. Trump.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : americanthinker.com
Bonjour Madame, en vous lisant je me suis dit que nous étions dans la même tactique qu’avec Zemmour en France. Il a été critiqué pendant la présidentielle à tout va et madame Le Pen soudainement était devenue fréquentable. Mais ceci n’était que de la communication pour faire perdre Éric Zemmour, car il faisait peur.
Les gens qui encensent De Santis ne l’aiment pas, comme ils n’aiment pas Trump. Le but est de les opposer, afin de déstabiliser Trump. Trump a prouvé, qu’il était très solide et qu’il ne se laissait pas impressionner.
Par contre De Santis, devrait jouer avec Trump. Car si ce dernier était « éliminé » la gauche, les médias, etc cracheraient sur lui autant qu’ils ont craché sur Trump. Pas sûr qu’il ait les épaules aussi larges.
Je ne comprends pas comment le GOP pourrait avoir le Sénat. Ils sont à 49. Il en manque deux : Géorgie et…. ? AZ et Nevada posent problème.
Sur le fond, cet article oublie qu’un raz-de-marée avait été prédit. Si on regarde objectivement, les résultats ne sont pas mauvais avec au moins une probable majorité absolue à la Chambre. Mais vu la situation économique, énergétique, migratoire et internationale abominable, il était normal d’espérer une victoire plus massive. Mais, encore une fois, les suspicions de fraude, au même endroit, là où on peut faire basculer le national, sont toujours là. Compliqué à analyser …
Merci Magali pour cet article !
Ce n’est pas la vague rouge que l’on espérait mais tout est encore possible pour que le GOP soit majoritaire !
J’admets être un peu perdu, depuis quand il y a une guerre entre Trump et Desantis ? J’espérais tellement ce duo pour 2024 !
Est-ce une mise en scène ? Que s’est il passé pour que ça devienne ainsi ?
Pourquoi pas un un ticket TRUMP – DE SANTIS en 2024 , une vice présidence De Santis lui ouvrirait les portes en 2028 ! Ce duo me parait gagnant en ce qui me concerne .
C’est un ticket impossible d’après ce que j’ai compris. Trump habite maintenant en Floride et le vice-président ne peut venir du même État que le président.
A mon avis, les Républicains ont commis une erreur avec leur discours autoritaire sur le droit à l’avortement. Non qu’ils n’aient raison sur le fond, mais imposer un comportement moral par le droit avant d’en avoir convaincu les consciences est une erreur. Les lois contre l’avortement ne font en rien baisser le nombre d’IVG (ce qui est pourtant le but) mais font prospérer les cliniques qui le pratiquent dans les états démocrates frontaliers.
La même erreur a été commise en Pologne: avec les lois restrictives, on espérait 30 000 naissance supplémentaires. On a eu finalement une nouvelle baisse de la natalité et une augmentation de l’émigration des jeunes.
Avant le droit, il faut convaincre. C’est plus long, j’en conviens, mais tout autre chemin est illusoire.
De fait, les femmes et les jeunes se sont mobilisés pour des Démocrates durant ces midterms, ce qui a causé ces résultats décevants.
Je suis d’accord avec vous, les Républicains ont été plus que maladroits sur l’avortement et les gauchistes ont bien joué leur coup.
Déjà, après l’annulation de Roe/Wade, la tentative par Lindsey Graham d’introduire une interdiction fédérale de l’avortement à 15 SA était contre-productive.
La cour suprême dit que l’avortement est du ressort des États et lui se dépêche de vouloir une loi fédérale, dont il sait qu’elle ne passera pas. C’est du n’importe quoi ! À part de faire passer les Républicains pour des hypocrites par rapport à l’indépendance des États, je ne vois pas qu’elle était l’intérêt.
Ensuite, j’ai suivi des sites de gauche (salon, mother jones, huffington post, slate…).
Il y avait le classique « les Républicains veulent contrôler le corps des femmes, ils ne veulent pas qu’elles soient libres ».
Mais aussi des articles sur les morts qu’allaient occasionner cette interdiction de l’avortement. Des gynécos disaient qu’ils ne savaient pas à partir de quand ils pourraient mettre fin à une grossesse extra-utérine sans être accusés d’avortement. Fallait-il attendre qu’elle se rompe et que la vie de la femme soit en danger ? Ou à partir de quand ils pourraient faire un curetage utérin après une fausse couche. Fallait-il attendre les complications là aussi ?
Je ne sais pas comment ça fonctionne aux USA, mais ça pue la désinformation à plein nez. Or je n’ai vu qu’un seul article sur les sites conservateurs qui parle de cette manipulation. Un article peu explicatif et détaillé par ailleurs.
Justement, les gauchistes colportent un mensonge : l’abrogation de Roe v Wade signifierait l’interdiction de l’IVG. Hors, c’est faux.
L’abrogation de Roe v Wade veut dire que l’IVG est du ressort des états, qui sont dirigés par des élus, donc les électeurs ont leur mot à dire. Voir l’article de JPG à ce sujet.
Je continue mes aventures sur les sites de gauche. De clic en clic, je suis un jour arrivée sur Twitter où une jeune femme faisait l’éloge de sa gynécologue.
Dès qu’on entrait dans son cabinet, il y avait une pancarte qui expliquait le désastre qu’était l’annulation de Roe/Wade et pourquoi il fallait voter aux mistrals contre les Républicains. Mais ce n’était pas tout. La gynécologue avait aussi des bulletins d’inscription sur les listes électorales qu’on pouvait remplir sur place et qu’elle se chargeait d’envoyer à ses frais. 😳
Je ne sais pas si c’est possible, mais si ensuite elle fait cela avec un bulletin de vote ? Vous entrez dans le cabinet, vous avez droit à une tirade sur « les Républicains veulent contrôler et laisser mourir les femmes », on vous fait remplir un bulletin et on l’envoie pour vous.
J’ose espérer que ce n’est pas possible, il me semble qu’on doit avoir un bulletin à son nom, donc si on ne l’apporte pas, impossible.
N’empêche qu’on voit la manipulation, du moins pour l’inscription sur les listes électorales. Pas étonnant qu’il y ait eu une fuite au niveau de la cour suprême, cela a donné plus de temps aux Démocrates.
Dernière chose, plus personnelle, à propos de l’avortement.
Je suis ce débat depuis des années sur les sites américains et certains éditorialistes pro-Life me choquent et je comprends qu’ils puissent rebuter les femmes, hors très religieuses.
Ils s’opposent à tout avortement, sauf si la vie de la femme est en danger (et encore, on a l’impression qu’il faut la leur arracher cette concession). Tout en proclamant que c’est très rare, moins de 5 cas par an dans les pays où c’est la seule exception.
La femme n’a pas droit de choisir entre grossesse et santé. Un exemple : 45 ans, hypertendue et/ou diabétique. Elle pense ne plus pouvoir tomber enceinte, mais cela lui arrive. Malgré les risques pour sa santé elle n’aurait pas le droit d’avorter si elle le souhaite ? Une exception pour problème de santé me semble un minimum. La femme doit pouvoir choisir dans ces conditions.
L’exaspération des pro life est à la mesure du mépris des pro ivg pour la vie humaine. Je veux dire que l’avortement prend de telles proportions abominables que vous ne pouvez avoir, en face, qu’une crispation de plus en plus radicale. Regardez déjà chez nous le grand écart entre la loi Veil et ce qu’il en est aujourd’hui : on est loin du cas de détresse non remboursé par la sécurité sociale. Aux USA, on laisse mourir des fœtus viables dont l’avortement a échoué et on avorte à 9 mois dans 3 États. Ajoutez à cela la criminalisation des opinions qui veulent inciter les femmes à conserver leur enfant et vous obtenez ce contexte explosif. J’ajoute que lorsqu’on voit le combat mené contre la famille, l’impunité pour des criminels dont la vie est, là, subitement sacrée, et l’incitation à l’immigration massive, on comprend que l’avortement soit devenu un sujet civilisationnel majeur.
On devrait effectivement n’autoriser l’avortement qu’en cas de danger pour la mère (et j’inclus le viol ou l’inceste car la femme est forcément vulnérable) mais surtout (et je rejoins Marlowe) on devrait éduquer et responsabiliser : mais comment s’y prendre quand on vous rabâche qu’un fœtus n’est pas une vie humaine et qu’avorter n’est pas un crime (au sens moral, et non plus pénal puisque légal) ?
Il y a un culte à gauche du « No limit », et du non respect du bon sens, des repères, de la décence et cela n’a rien d’étonnant que, d’après un sondage que j’ai lu, 68% des femmes américaines non mariées votent Dem. Elles s’inscrivent, comme votre exemple de gynécologue, dans un refus absolu de toute contrainte.
Entièrement d’accord avec vous, Fleur de Lys. J’admire la pondération et la justesse de votre contribution. Avorter à 9 mois est une horreur, et rapproché de tout le tableau que vous évoquez, en y ajoutant le wokisme, on peut même parler de suicide civilisationnel.
Merci Siloë. Contente de vous lire.
Totalement d’accord avec vous
Merci. La percée du GOP chez les latinos et les Noirs est une bonne nouvelle. Laissons de côté ces femmes blanches bobo Dem et « avortionnistes », elles sont pathétiques dans leur nihilisme.
Fleur de Lys,
Il ne s’agit pas de dire qu’un foetus est une vie humaine, il faut en convaincre les gens et ce n’est pas facile car votre point de vue est purement moral. En effet, scientifiquement, un foetus n’est qu’un paquet de cellules, un être humain en puissance mais non en acte.
Il nous faut donc nous adresser aux consciences pour convaincre que même un être humain en devenir doit avoir sa chance mais ce discours est peu audible dans un contexte où la venue de l’enfant ne se conçoit plus que si les parents ont assis leur carrière, obtenu le prêt pour accéder à la propriété et résolu à l’avance les problèmes de garde.
Donner la vie n’est plus un acte naturel évident pour un couple mais un élément parmi d’autres d’un style de vie. C’est ainsi.
Petite précision: c’est l’embryon qui est considéré comme un paquet de cellules, le foetus également mais jusqu’à la 14ème semaine en France.
« On devrait effectivement n’autoriser l’avortement qu’en cas de […] viol, car la femme est forcément vulnérable »
Oui, mais juste une remarque. Dans les zones où le viol est considéré comme arme de guerre, les femmes qui s’en sortent le mieux psychologiquement sont celles qui ont gardé l’enfant.
Par ailleurs, je ne pense pas qu’il s’agisse d’éduquer ou de convaincre, car je pense que c’est déjà inscrit dans les consciences. C’est comme le genre, leur conscience leur parle.
Le problème, c’est que nous sommes face à un déni. Il s’agit alors de ne pas se laisser impressionner par les choix, les alibis ou les circonstances atténuantes, et de continuer à affirmer inexorablement, ce qui ne relève ni de la morale ni de la science.
À quel moment l’âme descend-elle dans le corps ? À quelle étape de son développement faut-il considérer le fœtus comme Homme, à la naissance ? Mais l’Homme n’est pas terminé à la naissance : les fontanelles ne sont pas encore soudées, l’une se ferme vers l’âge de 2 mois, et la seconde, petit à petit entre l’âge de 9 mois et 2 ans (L’Homme est le seul être vivant qui naisse incomplet).
J’imagine la plaidoirie d’un avocat tordu…
Voilà un beau projet de loi : définir l’âge à partir de la conception, comme les Coréens…
Vous ne pouvez renoncer à convaincre et éduquer ! Je pense contrairement à vous que les consciences ne sont pas convaincues du mal que représente l’avortement. Les chiffres parlent: 70% des femmes célibataires ont voté démocrates. Les femmes qui votent GOP sont très majoritairement mariées et âgées. Est-ce à dire que l’on est d’autant plus hostile à l’avortement que l’on a peu ou pas de chance d’y avoir recours ? Qu’en est-il dès lors des consciences si celles-ci ne dépendent que de la condition matérielle (âge, situation familiale) individuelle de chacun ?
Enfin, la Corée vient de dépénaliser l’avortement et prépare une loi vers une extension de sa légalisation. Le moment où l’on définit l’âge, pure convention administrative, n’est rien sans la conscience.
Le prosélytisme en la matière est vain tant que l’individu trouvera refuge dans la meute médiatique. Le « on » ne pense pas.
L’individu fait toujours face à sa conscience, car elle remonte à la surface tôt ou tard.
Je souscris à ce que vous écrivez. Le déni est d’autant plus fort qu’il est encouragé et permet de se déculpabiliser de faire passer son bien-être avant tout. De plus en plus, je vois passer des articles de magazine du genre » elle est devenue mère, mais si c’etait à refaire, elle n’aurait pas donné la vie ».
Oui, c’est juste. A remettre aussi en prespective avec la déchristianisation.
La question de l’avortement dépasse le christianisme. Voyez la Corée dont je parle où le christianisme est très présent et dynamique: l’avortement y est désormais dépénalisé et on prépare sa légalisation prochaine.
Il faut analyser l’évolution du christianisme sur ce point, notamment le décalage entre la doctrine et l’opinion: en France 63% des catholiques pratiquants se prononcent pour l’IVG (97% de la population). Il faut être conscient que le lien de l’âme et du corps dès la conception ne convainc plus la majorité des croyants.
Tout dépend aussi ce qu’on met derrière le terme IVG.
Dès qu’on introduit de la nuance on met en doute la doctrine qui dit que si Dieu a décidé la naissance d’une vie il ne convient pas de l’interrompre. La question est de savoir si c’est Dieu qui décide d’une naissance ou l’homme que Dieu a rendu capable et libre de donner la vie.
97% de la population sont catholiques pratiquants Pas vraiment, non.
Données Ifop pour 2021 : 6,6 % des Français se disent catholiques pratiquants.
Vous m’avez mal compris: 63% des Français catholiques pratiquants sont favorables à l’IVG.
97% de l’ensemble de la population française est favorable à l’IVG (sondage Le Parisien/Ifop)
Je pense quand meme que D. Trump a tord de s’attaquer a de Santis et qu’il se fait du mal tout seul. Les Dems et les MSM doivent etre ravis.
Il serait plus utile pour lui de reflechir sur ces midterms, comprendre ce qui n’a pas marche et rassembler le Gop, car en face les Dems sont redoutables