
Source : Aleteia
Les persécutions envers les chrétiens ont progressé dans 75% des 24 pays étudiés par l’Aide à l’Église en détresse (AED) dans son dernier rapport publié fin novembre. Parmi eux, la situation dans cinq pays apparait particulièrement inquiétante et menaçante pour la survie des chrétiens.
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C’est l’histoire de Farah, fillette pakistanaise violée, convertie et mariée de force dans le Pendjab. C’est la fin tragique de Samaru, un indien de 14 ans sauvagement assassiné dans l’État d’Odisha. C’est aussi l’attaque meurtrière d’une église d’Owo, au Nigeria, lors de la messe de Pentecôte et qui a coûté la vie à une quarantaine de personnes dont de nombreux enfants. Des faits glaçants, certains ayant retenu l’attention de l’opinion publique quelques minutes, d’autres étant retombés dans l’oubli le plus total. Pourtant ces attaques, atrocités, persécutions et brimades sont subies par des centaines de milliers de chrétiens à travers le monde en raison de leur foi. Et elles ont progressé dans 75% des 24 pays étudiés par l’Aide à l’Église en détresse (AED) dans son dernier rapport publié fin novembre. Parmi eux, cinq pays pourraient bien voir les chrétiens disparaître de leur population.
Plus de 7.600 chrétiens auraient été tués et 5.200 autres enlevés entre janvier 2021 et juin 2022, rapporte l’AED. L’année 2021 a également été marquée par des attaques contre plus de 400 églises ou institutions chrétiennes. Boko Haram, qui a fait allégeance à l’État islamique en 2015, a attaqué des villages, enlevant de nombreuses personnes, principalement des filles et des jeunes femmes, les forçant souvent à épouser leurs ravisseurs. Jusqu’à 95% des femmes enlevées et forcées de se marier sont chrétiennes. « Les persécutions perpétrées au Nigeria sont d’ordre systémique et endémique », détaille Mgr Matthew Man-Oso Ndagoso, évêque de Kaduna. « Elles sont systémiques car basées sur des lois non-écrites et endémiques car les personnes subissant ce type de persécution sont facilement oubliées jusqu’à ce qu’un événement “spectaculaire” se produise ».
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Ce n’est malheureusement qu’un début.
L’AED est la seule association caritative que je soutiens financièrement, depuis que l’Abbé Arbez en avait fait mention ici sur ce site, il y a quelques années. Je soutenais avant Amnesty, Médecins sans Frontières, OXFAM, … avant de me rendre compte qu’ils appliquaient le « Deux poids, deux mesures ». Un « mur » est dénoncé s’il existe en Israël ou aux frontières de l’Europe, pas s’il existe entre deux pays arabes… J’en avais parlé au Président d’Amnesty d’Europe un soir qui était désolé et qui m’avait assuré qu’en fait, c’est la presse qui ne retient que ce qu’elle veut retenir, ne met en évidence que ce qu’elle veut: le massacre des Ouighours mais pas des Chrétiens de Syrie ou du Liban par ex. Et je pense qu’il n’a pas tort!