Lors d’un interview qu’il a accordée vendredi à Breitbart, l’ex-Président Trump a donné son appui à la candidature de Kevin McCarthy pour la présidence de la Chambre des représentants. Tandis qu’avec les Midterms, les Républicains ont obtenu la majorité à la Chambre des représentants, ils doivent, le 3 janvier prochain, élire un nouveau président de la Chambre (House Speaker) en remplacement de la Démocrate Nancy Pelosi. Donald Trump a demandé aux conservateurs qui s’opposent à la candidature de M. McCarthy de renoncer à leur opposition. « Je pense qu’il mérite d’avoir sa chance» a-t-il dit.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Matthew Boyle, paru sur le site de Breibart, le 16 décembre.
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Trump appuie la candidature de McCarthy à la présidence de la Chambre des représentants
L’ex-Président Donald Trump, dans une interview exclusive accordée à Breitbart News vendredi, a dit aux conservateurs qui refusent actuellement d’appuyer le leader du GOP à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, dans sa candidature à la présidence de la Chambre, de mettre fin à leur opposition. « Je l’aime bien », a déclaré M. Trump à propos de M.McCarthy, avant de s’en prendre à ceux qui s’opposent à lui, comme les Représentants républicains Matt Gaetz (de la Floride), Andy Biggs (de l’Arizona), Matt Rosendale (du Montana), Bob Good (de la Virginie) et Ralph Norman (de la Caroline du Sud).
Bien qu’il n’ait pas nommé ceux qui essaient d’empêcher Kevin McCarthy de prendre le marteau de Président le 3 janvier, il a dit sans ambiguïté qu’il n’était pas d’accord avec leurs efforts – et a averti qu’il pourrait y avoir de graves conséquences si M. McCarthy n’obtient pas la présidence de la Chambre et que cela pourrait empirer la situation des conservateurs à Washington.
L’interview que M. Trump a accordée à Breibart a eu lieu vendredi matin (le 16 décembre) depuis son club de golf de Doral, à Miami, et a couvert un large éventail de sujets, dont l’élection à la présidence et bien plus encore.
M. Trump a prévenu que lorsque les conservateurs se sont défait de l’ancien président de la Chambre des représentants, John Boehner, en 2015, ils se sont retrouvés avec l’ex-président de la Chambre des représentants, Paul Ryan, qui était bien pire.
Je pense que c’est un jeu très dangereux qui est en train de se jouer. De mauvaises choses pourraient se produire. Voyez-vous, nous avons eu M. Boehner et il était une personne étrange, mais nous avons fini avec Paul Ryan qui était dix fois pire. Paul Ryan était un président de la Chambre incompétent. Je pense qu’il sera considéré comme le pire président de la Chambre de l’histoire. Nous avons éliminé Boehner ainsi qu’un groupe de personnes, dont certaines sont les mêmes, et ce sont de très bons amis.
Trump n’est guère le premier grand dirigeant conservateur à soulever ces préoccupations. L’animateur de radio Mark Levin, les a aussi soulevé, tout comme des personnes telles que les Représentants Jim Jordan (de l’Ohio) et James Comer (du Kentucky) – les futurs présidents respectivement des Commissions judiciaire et de surveillance de la Chambre des représentants.
La Représentante nouvellement élue, Harriet Hageman du Wyoming, qui vient de battre la Représentante sortante anti-Trump, Liz Cheney, a également émis les mêmes mises en garde.
M. Trump a aussi souligné à quel point M. Ryan était mauvais pour le parti, affirmant que M. Boehner était un leader mondial historique en comparaison, et que maintenant les Républicains doivent « vivre avec ce maniaque », M. Ryan, qui, selon lui, nuit à Fox News et au New York Post depuis son poste au conseil d’administration de la Fox Corporation.
Pensez-y – nous nous sommes retrouvés avec Paul Ryan. M. Boehner était comme Winston Churchill en comparaison
a déclaré Donald Trump.
« Boehner n’était pas parfait – personne n’est parfait – mais (la présidence de la Chambre de) Paul Ryan a été un désastre pour le Parti Républicain. Maintenant, nous devons vivre avec lui. Il est en train de détruire Fox et il est en train de détruire le New York Post. On doit vivre avec ce maniaque. Ce type n’aurait pas pu se faire élire dans sa propre région du Wisconsin. Je suis allé avec lui après avoir gagné l’élection et nous avions une foule énorme de gens et ils l’ont hué hors de la scène. Vous vous en souvenez ? Ils l’ont hué hors de la scène. Ce type dit maintenant aux gens de Fox ce qu’il doivent faire.»
À la question de savoir si tout cela signifie qu’il donne son appui à Kevin McCarthy, M. Trump a répondu :
Oui, j’appuie McCarthy. Tout le monde veut mon appui. J’étais à 99% sur les appuis que j’ai donnés [lors des les primaires]. Je ne connais pas le pourcentage mais j’étais à 233 contre 22 pour l’élection générale. Tout le monde dirait que « ouais pour la nomination il est incroyable mais pour l’élection générale… » Mais quel est ce pourcentage ? 233 et 22 – c’est incroyable. Ils veulent toujours mon appui.
Puis il a expliqué davantage pourquoi il pense que Kevin McCarthy mérite d’occuper la présidence de la Chambre.
Écoutez, je pense ceci : Kevin a travaillé très dur. (…) C’est épuisant. Si vous pensez, il a été partout. Je pense qu’il mérite cette chance. J’espère qu’il sera très fort et qu’il sera très bon et qu’il fera ce que tout le monde veut.
M. Trump a également noté, toujours sans les nommer spécifiquement, qu’il est « ami » avec de nombreuses personnes qui travaillent contre M. McCarthy – mais il les a averti de cesser leurs activités ou elles pourraient aggraver la situation.
Il a même fait référence à des inquiétudes, comme l’a rapporté un récent article de Breitbart News, en mettant en garde contre un « scénario catastrophe » selon lequel les Démocrates pourraient s’associer à un Républicain de l’Establishment, si M. McCarthy n’est pas élu, afin de donner à quelqu’un de l’Establishment la présidence de la Chambre.
En échange des votes des Démocrates, il est à craindre qu’un tel Républicain accepte de modifier le règlement de la Chambre, en affaiblissant ou en supprimant complètement le pouvoir d’assignation.
Je suis ami avec un grand nombre de ces personnes qui sont contre Kevin. Je pense que la quasi-totalité d’entre eux penchent fortement de mon côté, et moi du leur. Mais je dois leur dire, et je leur ai dit, qu’Ils jouent un jeu très dangereux. Vous pourriez vous retrouver avec la pire des situations. Je ne veux même pas dire ce que c’est, mais je pourrais vous dire que c’est une situation pire. J’utilise l’exemple du passage de Boehner à Paul Ryan. Vous comprenez ce que je dis ? Ça pourrait être un scénario apocalyptique. C’est possible. Vous pourriez vous retrouver avec quelqu’un qui serait un désastre comme l’a été Paul Ryan.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Breitbart
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