Les Républicains ont l’intention d’utiliser leur majorité à la Chambre des représentants – lorsque les nouveaux élus seront assermentés début janvier – afin de lancer des enquêtes concernant les finances du clan Biden, le fiasco de l’immigration illégale à la frontière sud et la politisation du DOJ/FBI – entre autres choses. Mais s’ils croient que leurs collègues démocrates vont se laisser faire en restant les bras croisés, ils ont tort. Les Démocrates ont déjà préparé la contre-attaque.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’articlce de Robert Merz, paru sur le site d’American Thinker, le 13 décembre.

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Les nouveaux élus républicains vont bientôt faire face à la Realpolitik des Démocrates

Les Républicains ont annoncé qu’ils vont enquêter sur Joe Biden dès qu’ils prendront le contrôle de la Chambre des représentants. Les Démocrates ne resteront pas inactifs et se préparent déjà à attaquer toute investigation et tout Républicain qui s’en mêle.

Les Républicains n’ont pas caché qu’avec le nouveau Congrès, ils prévoient d’utiliser leurs pouvoirs de contrôle pour lancer des enquêtes concernant les finances du clan Biden, le fiasco de l’immigration illégale à la frontière sud et la politisation du DOJ/FBI – entre autres choses.

Ils pensent probablement que leurs collègues démocrates resteront les bras croisés, comme l’ont fait leurs prédécesseurs lorsqu’ils ont été attaqués et diabolisés au cours des six dernières années.

Et comme d’habitude, ils ont tort.

Les Démocrates n’ont pas l’intention de rester assis tranquillement tandis que la vérité sur les Biden et leurs liens avec la Chine éclate au grand jour.

Ils ont l’intention non seulement de se défendre, mais aussi de tirer les premiers.

Comme l’a dit l’amiral David Farragut pendant la guerre de Sécession : «La meilleure défense est un tir bien dirigé venant de vos propres fusils ».

Ils voient cela comme une guerre et ont l’intention de se battre pour gagner.

Les Républicains n’ont pas encore appris cette leçon. Le fait de passer à l’attaque dès le début n’est pas nouveau pour les Démocrates.

En 2008, un groupe de journalistes politiques activistes de gauche/progressistes, de blogueurs, d’universitaires, d’auteurs de magazines et d’experts en politique, dirigé par Ezra Klein, a formé un mouvement appelé « Journolist ». Entre autres choses, ils auraient coordonné les points de discussion utilisés dans les médias pour unifier les messages de gauche attaquant les conservateurs.

Un article du Daily Caller (paru en juillet 2010) était intitulé « 2008 – L’année où le journalisme est vraiment mort ».

Dans cet article, Myra Adams expliquait comment le groupe de M. Klein s’efforçait de faire disparaître tout reportage liant Barack Obama aux sermons racistes de Jeremiah Wright lorsque la famille Obama fréquentait son église.

Leur principale tactique consistait à traiter de racistes tous ceux qui se disaient d’accord avec ces reportages.

Les membres de Journolist ont ensuite nié être des propagandistes partisans, mais en dehors de la couverture de Fox News, les reportages concernant Obama/Wright ont disparu de la presse grand public.

Par coïncidence, le fait que les Démocrates traitent leurs adversaires politiques de racistes pour quelque raison que ce soit est une tactique qu’ils utilisent encore aujourd’hui.Plus récemment, l’Administration Biden a tenté de mettre en place un « ministère de la Vérité » orwellien qu’elle a appelé le Disinformation Governance Board (DGB) [La Commission de gérance de la désinformation].

Selon des fuites, le Secrétaire du Département de la Sécurité Intérieure (DHS), M. Mayorkas, aurait commencé à travailler avec la DGB dès septembre 2021.

Au début, le Secrétaire Mayorkas a déclaré que la DGB se concentrerait sur la désinformation provenant d’adversaires étrangers et de cartels de la drogue. Plus tard, il a déclaré que la Commission se concentrerait sur les organisations criminelles internationales et les trafiquants d’êtres humains. Mais des documents ayant fait l’objet d’une fuite indiquent que, dès le départ, la DGB a été conçue pour surveiller (et intimider ?) la liberté d’expression des citoyens américains sur des sujets politiquement controversés tels que :

• La sécurité et la validité des élections ;
• L’efficacité des vaccins contre le coronavirus ;
• L’utilité des mandats de masquage ;
• Les origines du coronavirus.

Il est probable que tout ce qui était défavorable aux Démocrates – aurait été qualifié de « Désinformation » par la DGB. (Cousine germaine du KGB ?)

Heureusement pour les Américains, la DGB a été abandonnée en raison d’une forte réaction, mais il y a encore des problèmes.

Le Sénateur Josh Hawley s’est plaint que M. Mayorkas lui avait menti en disant que la DGB ne se réunissait pas, alors que son comité directeur se réunissait toutes les semaines.

Puisque M. Mayorkas a déclaré à plusieurs reprises que la DGB ne s’occuperait que d’entités étrangères, a-t-il menti sous serment au Congrès lorsqu’elle a également ciblé des Américains ?

Et si tel est le cas, le DOJ de Biden fera-t-il quelque chose à ce sujet ?

Le véritable point de bascule de la nouvelle censure des conservateurs s’est produit en 2022, lorsque les Républicains ont remporté la Chambre des représentants lors des Midterms.

Les Démocrates ont alors dû prendre le contrôle du narratif afin de pouvoir défendre le programme mondialiste de l’Administration Biden. Leurs plans consistaient à mettre en œuvre des activités de guerre de l’information et de la perception – avec les électeurs américains comme cibles et les médias comme alliés.

Selon un reportage publié en novembre, les Démocrates ont mis en place ce qu’ils appellent un « projet d’intégrité du Congrès » – en fait, une salle de crise pour transformer les faits entourant la corruption de Joe Biden en simples récits politiques.

Ils estiment en effet qu’avec une presse complaisante, ils peuvent gagner plus facilement une bataille de perceptions qu’une bataille de faits.

Une chose qu’ils feront est de dire que tout ce qui est imprimé par les Républicains provient du guide stratégique de Donald Trump, à savoir les attaques personnelles (et le racisme).

Cela, bien sûr, vient de personnes qui, au cours des six dernières années, se sont spécialisées dans rien d’autre que les attaques personnelles contre Trump et tous les non-démocrates – les qualifiant de traîtres, d’extrémistes et de racistes.

Un article de Politico (16 novembre), disait que le « Congressional Integrity Project » était simplement une manière d’« Enquêter sur les enquêteurs : Les stratèges démocrates vont lancer une contre-attaque contre le GOP de la Chambre.»

Ils ont dit qu’il s’agissait d’un centre de plusieurs millions de dollars pour contrer toute attaque faisant la lumière sur les Bidens, les dirigeants démocrates et les Chinois communistes.

Ils ont dit : « enquêtez sur les enquêteurs, exposez leurs motivations politiques et les intérêts particuliers qui financent leur travail, et tenez-les responsables d’avoir ignoré les priorités urgentes de tous les Américains afin de salir Joe Biden et de faire monter les enchères politiques de Donald Trump et des Républicains MAGA. »

Autrement dit: oublier la vérité et se concentrer sur la façon dont nous présentons nos faux points de discussion + (nos attaques contre) le Méchant Homme Orange. (c’est une plateforme qui dispose de plusieurs millions de dollars car ils semblent toujours être extrêmement bien financés).

Dans le même ordre d’idées, la Maison Blanche de Joe Biden a récemment rejeté les histoires d’ordinateurs portables de Hunter en les qualifiant de «vieilles nouvelles».

Vieilles nouvelles, alors qu’en même temps, les Démocrates continuent de remonter des siècles en arrière pour trouver des saletés sur n’importe qui, y compris George Washington, Abraham Lincoln et Thomas Jefferson – si cela peut servir leurs objectifs de propagande socialiste moderne.

À ce stade, il est bon de se rappeler ce que Paul A. Goble, un ancien fonctionnaire du Département d’État, a dit dans son article : «Comment les propagandes russe et soviétique diffèrent ». Les Russes, a-t-il dit, avaient appris qu’à l’ère de l’information, ils pouvaient compter sur le fait de ne tromper que ceux qui voulaient être trompés.

Heureusement pour eux, a-t-il poursuivi, ces individus crédules sont extrêmement nombreux.

Il faut ajouter à cela que vous pouvez compter sur la presse américaine pour qu’ils restent crédules et acceptent les messages socialistes.

Il y a deux choses à prendre en considération.

Tout d’abord, la plupart de ces informations ont été publiées avant qu’Elon Musk ne dévoile les e-mails de Twitter qui ont révélé la collusion entre les médias sociaux, le DNC, la campagne de Biden et les agences gouvernementales.

Mais cela correspond bien à leur façon d’agir habituelle.

Deuxièmement, l’empire est déjà en train de riposter.

La presse grand public travaille déjà avec/pour les Démocrates en essayant de minimiser le scandale des ordinateurs portables infernaux de Hunter Biden.

En outre, Wikipedia envisagerait de supprimer de son site les entrées concernant les fichiers Twitter de collusion publiés par Elon Musk.

L’une des raisons invoquées est qu’ils ne sont pas nouveaux et qu’ils ont été ignorés par les médias.

Ignorés par les médias! Vous avez là le guide de la stratégie des médias gauchistes et leur outil le plus dangereux.

D’abord, ils ignorent un reportage qui les dérange – puis ils disent que cela n’a jamais eu lieu parce qu’ils ne l’ont pas rapporté. Et si vous argumentez sur ce point, ils (et tous leurs amis) vous traiteront d’extrémistes et de racistes.

Comme on dit en publicité, si vous expliquez, vous perdez.

Les Démocrates attaquent.

Les Républicains pleurnichent et se défendent et n’attaquent jamais.

C’est pourquoi personne ne prête attention à leurs arguments.

Cela doit changer si nous voulons un chance d’améliorer la situation.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

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