Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 décembre 2022
Jack Dorsey a voulu faire la leçon à Elon Musk, qui accuse Twitter d’avoir laissé agir les pédophiles. C’est Dorsey qui a pris une leçon…

On en parle peu, mais depuis qu’il a pris le contrôle de Twitter, Elon Musk s’est fixé comme priorité absolue de faire disparaître la pédopornographie du site.

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Après la démission de trois membres du « Trust & Safety Council »* de Twitter cette semaine, Musk a tweeté : « C’est un crime qu’ils aient refusé de prendre des mesures contre l’exploitation des enfants pendant des années ! …/… Ce sera éternellement notre priorité absolue », a tweeté Elon Musk.

La remarque de Musk a piqué Dorsey au vif, et il s’est senti le besoin de prendre la défense de Twitter et de nier.

Il a apporté un « fact-checking » façon progressistes, c’est-à-dire sans apporter la moindre preuve de ce qu’il avance, avec ces deux mots : « c’est faux », a-t-il dit.

Grand mal lui pris !

« Presque personne ne travaillait sur la sécurité des enfants »

Musk lui a rétorqué du tac au tac « non ce n’est pas faux ».

« Lorsqu’Ella Irwin, qui dirige maintenant Trust & Safety, a rejoint Twitter au début de l’année, presque personne ne travaillait sur la sécurité des enfants. Elle en a parlé à Ned & Parag, mais ils ont rejeté sa demande de recrutement. J’en ai fait immédiatement une priorité absolue. »

Jack Dorsey est ensuite devenu totalement silencieux. Donc Dorsey laisse entendre qu’il n’était pas du tout au courant de ce qui se passait chez lui, mais il n’a perdu un instant pour dire que l’accusation de cette déchéance morale qui consiste à fermer les yeux sur les pédophiles, « était fausse ».

La gauche dans toute sa splendeur. Et Dorsey n’était pas le pire. Le pire, c’était Yoel Roth, le Directeur de « la confiance et de la sécurité* », à qui je dois consacrer un article entier.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

* Ce titre ronflant « conseil de confiance et de sécurité« , est de la pure novlangue, car ce conseil n’était ni digne de confiance, ni il ne cherchait à s’attirer la confiance, quant à la sécurité, personne n’était en sécurité contre la censure).

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