La ministre autrichienne de l’Education a ordonné une enquête sur une mosquée de Vienne, considérée comme un foyer d’incitation à l’antisémitisme et à l’islamisme pur et dur, celui qui incite à tuer les mécréants.
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La ministre de l’Éducation Susanne Raab a déclaré vendredi que l’enquête sur la mosquée Al-Hidaya dans le quartier Leopoldstadt de la capitale du pays était lancée en réponse à un rapport détaillé sur les activités de la mosquée.
Le rapport de 143 pages – compilé par le Centre de documentation sur l’islam politique, un groupe de réflexion basé à Vienne – décrit en détail la promotion de l’idéologie suprémaciste des Frères musulmans par l’imam et président de la mosquée, Ibrahim al-Dermedash. En examinant les sermons prononcés à la mosquée, ses publications sur les médias sociaux et les offres contenues dans sa bibliothèque, le rapport a conclu :
« Ces trois sources montrent un soutien à l’idéologie des Frères musulmans et de l’organisation terroriste palestinienne Hamas. »
Le Hamas, qui dirige Gaza, a été désigné organisation terroriste par les États-Unis, l’Australie, le Canada, l’Union européenne, le Japon, le Royaume-Uni, Israël et de nombreux autres pays. Il n’y a plus guère que les médias, les islamo-gauchistes et les islamistes qui le désignent comme groupe militant. Ils sont la branche armée des Frères musulmans, qui cherche à établir la charia islamique comme base du pouvoir politique et exterminer les juifs d’Israël.
Un sermon prononcé par al-Demerdash prédisait que les années 2020 seraient une décennie de « renaissance » islamique annoncée par la destruction de l’État d’Israël, qu’il décrivait comme les « sionistes maudits ».
« En 2027, Israël sera rayé de la surface de la Terre par les mains d’hommes dévoués à Allah, une génération de jeunes dont le cœur ne peut être pénétré par la peur », a-t-il déclaré.
Les sermons prononcés par al-Demerdash contenaient également des attaques viscérales contre les musulmans jugés comme faisant preuve d’un manque de piété.
« Il y a parmi nous ceux dont la tête est confuse et dont la foi est défectueuse », a-t-il affirmé, selon le média autrichien Der Standard vendredi. « Ils ne comprennent pas pleinement la question parce qu’ils partent d’hypothèses de base erronées et parce qu’ils sont infectés par le mode de pensée séculaire et libéral. »
L’imam a également justifié les agressions sexuelles et le viol commis par des musulmans sur les femmes non consentantes :
« Le refus sexuel de la femme envers l’homme n’est autorisé que s’il y a une raison médicale ou religieuse », aurait-il dit.
Dans sa déclaration annonçant l’enquête sur la mosquée, Mme Raab a déclaré :
« J’ai été informée lundi de ces nouvelles conclusions du centre de documentation. J’ai donc immédiatement demandé au ministère de l’Education d’ouvrir une enquête. Le bureau du procureur général enquête également. »
D’autres politiciens se sont fait l’écho de l’inquiétude de Raab.
« Nous ne devons pas et nous ne permettrons pas à des prédicateurs radicaux dans l’esprit de l’islam politique d’empoisonner notre jeunesse avec des idées homophobes, misogynes, menaçantes pour les enfants et antisémites », a déclaré Ewa Ernst-Dziedzic, porte-parole des droits de l’homme pour le parti des Verts, à Der Standard.
M. Raab a en outre appelé l’IGGO, le principal organisme islamique autrichien, à « assumer ses responsabilités ». Dans une déclaration à Der Standard, l’organisation a indiqué qu’elle prendrait des « mesures appropriées » si les allégations du rapport étaient vérifiées.
Les autorités autrichiennes s’intéressent à al-Demerdash depuis novembre 2020, date à laquelle les autorités chargées de la sécurité ont lancé « l’opération Louxor » visant les mosquées pro-Hamas, à la suite d’une attaque perpétrée à Vienne par un tireur djihadiste le même mois, qui a coûté la vie à quatre personnes. Deux mosquées de Vienne ont été fermées à la suite de cette opération.
Sauf erreur de ma part, aucun temple protestant, aucune synagogue, aucun temple hindouiste, aucune église catholique même qualifiée de « fondamentaliste » ou « d’extrémiste » par notre belle presse, honnête, indépendante et neutre, n’a jamais fait l’objet de tels soupçons. C’est pourtant contre les catholiques que s’acharnent les journalistes et la gauche.
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