Publié par Magali Marc le 11 décembre 2022

Si un Mitch McConnell légèrement réengagé, combiné à un McCarthy enthousiaste, à un Hakeem Jeffries très nouveau et à un Schumer enlisé, se retrouvent à la table des négociations l’an prochain au sein de la direction du Congrès, les choses pourraient changer radicalement. Mais ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que si les Républicains se défendent réellement, ils pourront certainement obtenir quelques victoires, comme ils viennent de le faire en exigeant et obtenant des changements au National Defense Authorization Act (NDAA) . (Matthew Boyle, Breitbart le 9 décembre)

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Mitch McConnell est-il en train de perdre sa poigne de fer sur les sénateurs républicains ?

Malgré la défaite, lors des élections de mi-mandat, de quatre candidats républicains convaincants au Sénat, une poignée de sénateurs persévérants et enhardis se sont avancés afin de rétablir leur autorité, créant ainsi le début d’un changement de paradigme dans l’équilibre du pouvoir au Sénat.

En outre, le 3 janvier 2023, quatre nouveaux sénateurs, tous orientés dans le sens de America First (l’Amérique d’abord), prendront leur siège.

Depuis la remise en question, le 16 novembre, du règne de trente ans du Sénateur du Kentucky, Mitch McConnell, dix sénateurs républicains ont voté pour s’opposer à sa reconduction en 2022. Malgré un contrôle inflexible du processus législatif par les Démocrates et leurs diktats répétés envers un caucus républicain soumis, sans la moindre résistance, ces dix sénateurs ont tenu bon et n’ont pas cédé lorsque leur opposition a échoué (37-10).

Leur résistance a ouvert la voie à une nouvelle énergie entre des sénateurs dûment élus et une “direction” autoritaire et dominatrice. Dans la foulée, treize membres républicains du Sénat, dans un acte de défi législatif, ont informé Mitch McConnell dans une lettre du 30 novembre qu’ils s’opposeront au National Defense Authorization Act (NDAA) FY 2023 comprenant 4 000 pages et 858 milliards de dollars, et empêcheront l’adoption d’un amendement permettant le licenciement de militaires qui refusent le vaccin contre le coronavirus.

En outre, les militaires qui ont été licenciés pourraient être réintégrés et recevoir des arriérés de salaire.

Plus récemment, reconnaissant tacitement que le coronavirus est une arme biologique ayant un impact important sur la santé, vingt sénateurs se sont unis pour demander un vote en séance plénière concernant l’amendement visant à éliminer le mandat de vaccination obligatoire.

Tout cela soulève la question suivante : si le personnel militaire est exempté des vaccinations obligatoires, pourquoi les autres Américains et leurs enfants sont-ils soumis à ce mandat ?

Alors que la baisse de l’enrôlement est considérée comme un risque pour la sécurité nationale, puisqu’elle a entraîné une diminution de l’armée «woke», le Secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, s’oppose à l’abrogation du mandat, tout comme le président Biden, qui croit toujours que « tous les Américains devraient être vaccinés et recevoir des doses de rappel contre le coronavirus », selon le conseiller à la Sécurité nationale John Kirby.

Cette position est contraire aux récents commentaires de M. Biden lors de l’émission Sixty Minutes du réseau CBS, selon lesquels « la pandémie est terminée. … Personne ne porte de masque. Tout le monde semble être en assez bonne forme…. [L]a pandémie est terminée. »

Sur une question différente mais tout aussi essentielle, le Sénateur de l’Utah, Mike Lee a adressé une autre lettre à Mitch McConnell le 30 novembre. Dans cette lettre, il donne son appui à un projet de loi omnibus de dépenses à court terme pendant la session interrègne qui se termine le 16 décembre.

Comme le souligne la lettre du Sénateur Lee, plutôt que de permettre à l’Administration Biden de poursuivre ses “politiques irréfléchies” jusqu’à la fin de l’année fiscale en septembre 2023, la décision concernant les priorités de dépenses devrait incomber au nouveau Congrès.

Approuver un projet de loi de dépenses qui finance dix mois supplémentaires de l’Administration Biden, qui a conduit à une “augmentation de 4,8 trillions de dollars du déficit national”, sans contrôle du Congrès, reviendrait à refuser aux Républicains leur responsabilité constitutionnelle de s’engager pleinement dans l’établissement de ces priorités.

En outre, une résolution de continuité à court terme permettrait aux nouveaux collègues du Sénat de participer pleinement au processus budgétaire de 2023.

La lettre de M. Lee a été signée par les Sénateurs Ted Cruz (du Texas), Rick Scott (de la Floride) et Mike Braun (de l’Indiana).

Alors que les sénateurs républicains réfléchissent à leurs options fiscales avec une dette de 31 trillions de dollars, résultat de dépenses discrétionnaires illimitées par un État fédéral administratif hors de contrôle, les paiements d’intérêts sur la dette ont grimpé à 1 trillion de dollars par an.

Le Center for Renewing America a soumis à l’examen du Sénat une proposition de budget équilibré sur dix ans, sans coupes dans la sécurité sociale ou l’assurance-maladie, y compris la suppression de dépenses «wokes» frivoles. Le 6 décembre, Mitch McConnell, qui a travaillé avec les Démocrates pour trouver un accord sur le budget, a répondu à l’opposition des Républicains en évoquant la possibilité qu’un mécanisme de financement «stopgap» (“bouche-trou”) soit nécessaire pour financer le gouvernement jusqu’en janvier.

Historiquement, un stopgap maintiendrait le financement aux niveaux actuels, ce qui est un anathème pour le programme social “woke” des Démocrates, qui prévoit des dépenses supplémentaires liées au coronavirus et au climat.

Si McConnell approuve une Continuing Resolution (Résolution de Continuation) de dix mois, ces sénateurs seront non seulement empêchés de fonctionner à leur pleine capacité, mais perdront toute capacité d’influencer les questions budgétaires de 2023 et seront enfermés dans l’itinéraire social fiscalement gonflé des Démocrates.

Le 7 décembre, six sénateurs républicains ont envoyé une nouvelle lettre à M. McConnell pour réitérer leurs objections à un projet de loi omnibus sur les dépenses, qui approuverait le financement de l’ensemble du programme Pelosi-Schumer jusqu’à la fin de l’année fiscale, en septembre 2023.

Les signataires sont les Sénateurs Rand Paul (du Kentucky.), Mike Lee (de l’Utah), Ted Cruz (du Texas), Mike Braun (de l’Indiana.), Rick Scott (de la Floride.) et Ron Johnson (du Wisconsin).

Pendant ce temps, les Démocrates du Sénat, peu habitués à voir un groupe républicain récalcitrant défendre sa propre position, ont fait monter les enchères en augmentant les dépenses intérieures discrétionnaires proposées de 1,65 à 1,67 trillion de dollars.

Habitués à obtenir ce qu’ils veulent de Mitch McConnell, les Démocrates menacent de dévoiler leur propre projet de loi sur les dépenses intérieures, lié à la NDAA, qui irait jusqu’à la fin de l’année fiscale de septembre, éliminant ainsi l’influence des Républicains sur les postes budgétaires de 2023.

Le président du Comité politique républicain du Sénat, Roy Blunt (du Missouri).), et le sénateur Richard Shelby (de l’Arkansas), qui prendront tous deux leur retraite en janvier, plaident en faveur d’une adoption de l’omnibus et du NDAA en décembre afin de continuer à financer l’Ukraine et de partager leur dernière prise dans le sac de bonbons.

La manœuvre législative des Démocrates nécessiterait dix voix républicaines pour atteindre les cinquante voix requises pour l’adoption finale.

Comme on pouvait s’y attendre, une question en suspens est de savoir si une coalition de douze sénateurs RINO, qui votent fréquemment en faveur de l’Administration Biden – y compris les Sénateurs Mitt Romney (de l’Utah), Lisa Murkowski (de l’Alaska) et Susan Collins (du Maine) – appuiera le caucus républicain. Il a récemment atteint son seuil de soixante voix pour le filibuster (61-36), les Républicains ayant fourni les dix voix nécessaires à l’adoption de La loi sur l’égalité du mariage.

En résumé, l’essentiel est de savoir si l’approbation de la Résolution de Continuation contiendra un budget à court terme pour le reste de l’année 2022 à approuver d’ici le 16 décembre ou si les Démocrates (avec quelques votes RINO) seront capables de glisser un budget 2023 complet d’ici le 16 décembre, coupant ainsi les Républicains du processus législatif – et si le leader McConnell sera sur la même longueur d’onde que son propre caucus.

Dans un défi sans précédent à la routine établie de la façon dont les priorités législatives sont traitées, Mitch McConnell semble être sur le point de perdre le contrôle indéfectible de son caucus.

L’approbation du National Defense Authorization Act (NDAA ) et le différend sur la résolution permanente ont été politiquement épineux, révélant publiquement comment les sénateurs républicains avaient été relégués à un rôle secondaire dans le passé, permettant à M. McConnell de diriger le spectacle avec une participation minimale des Républicains du Sénat en dehors de son cercle restreint.

Avec un nouveau focus sur les extravagances fiscales du gouvernement fédéral parrainé par les Démocrates et la domination de sa politique intérieure, on peut raisonnablement s’attendre à ce que, lors de la prochaine 118e session du Congrès, une alliance de sénateurs républicains, même s’ils sont minoritaires au Sénat, ne soit plus disposée à accorder la déférence dont dépend le leader Mitch McConnell tandis qu’ils revendiquent avec confiance leur autorité constitutionnelle.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

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