Trois (deux selon les sources) personnes sont décédées après avoir été touchées par des tirs, vendredi peu avant midi, dans le Xe arrondissent de Paris, et un homme a été interpellé et placé en garde à vue, a indiqué le parquet.
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L’attaque s’est produite rue d’Enghien, à la hauteur d’un centre culturel kurde, dans un quartier commerçant fréquenté par la communauté kurde de Paris. Une enquête a été ouverte des chefs d’assassinat, homicides volontaires et violences aggravées. Les investigations ont été pour l’heure confiées à la brigade criminelle avec le 2e DPJ. Le bilan provisoire fait état de deux personnes décédées, et quatre blessés dont deux en urgence absolue, selon le parquet de Paris. On ne parle pas pour l’instant de terrorisme, mais la piste n’a pas été exclue.
Selon des témoins oculaires, l’assaillant surveillait dans un voiture la rue où se trouve l’association. Il a également surveillé le restaurant kurde situé en face de l’association, et un salon de coiffure de la même rue.
Selon les informations citées par les médias français de source policière, deux personnes ont été martyrisées et quatre personnes ont été blessées, dont deux dans un état critique.
Un témoin oculaire a déclaré à Medya Haber TV :
« Une personne s’est rendue à l’association et a ouvert le feu sur ceux qui se trouvaient devant l’association ».
Un homme âgé d’entre 60 et 70 ans a été interpellé et placé en garde à vue. « Son identité est en cours de vérification », selon la même source. L’homme interpellé « serait âgé d’une soixantaine d’années », selon une source policière, précisant que le bilan des victimes n’est pas définitif.
« L’auteur est interpellé avec son arme, le danger est écarté, ses motivations sont pour l’instant inconnues », a-t-elle poursuivi.
« Sept à huit coups de feu dans la rue, c’est la panique totale, on est restés enfermés à l’intérieur », a témoigné une commerçante d’un immeuble voisin souhaitant garder l’anonymat.
« On a vu un vieux monsieur entrer et tirer dans le centre culturel kurde, puis il est allé dans le salon de coiffure à côté. On est réfugiés dans le restaurant avec les salariés », a témoigné le directeur adjoint du restaurant Pouliche Paris, dans la rue, joint par téléphone.
Selon un autre témoin, un habitant du quartier qui passait dans la rue, « il y avait des gens en panique qui criaient à des policiers : ‘il est là, il est là, avancez’ en désignant un salon de coiffure ». « J’ai vu des policiers rentrer dans le salon où j’ai vu deux personnes à terre, blessées aux jambes, j’ai vu le sang », a-t-il ajouté décrivant des « gens sous le choc et en panique ».
Selon plusieurs médias kurdes, l’attaque coïncide avec le 10e anniversaire du massacre de trois femmes révolutionnaires kurdes le 9 janvier 2013. Le suspect serait connu de la police et aurait été coupable de deux précédentes tentatives de meurtre.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
On est en droit de se demander pourquoi il était en liberté. Je me souviens d’un papy qui avait tiré contre une mosquée, sans faire aucun blessé. quoique de casier judiciaire vierge il avait été condamné à de la prison fermé sur le champ. Mort en prison, sans autre explication sur les causes de sa mort. De mauvaises langues insinuent que d’être incarcéré dans un milieu d’islamistes, compte tenu de ses antécédents équivalait à prendre de gros risques, mais les gens sont méchants, chacun le sait.
Je ne comprends pas ce « présumé assassin raciste ». Selon le rapport d’un quotidien, s’étant aperçu qu’il n’y avait pas assez de monde et que son « 11-43″ n’était pas suffisant, il est, je cite : Revenu chez ses parents où il demeure ». A 69 ans et après plusieurs interpellations pour tentative d’assassinat, libéré le 12 décembre de prison, personne n’a pensé à fouiller son appartement ?
Parce que c’est facile de dire je suis en déprim’, je suis raciste… quand on est Turc de naissance et d’assassiner des Kurdes, non ?