Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 janvier 2023

L’université de Creighton interdit aux défenseurs des droits des armes à feu de montrer des images d’armes à feu sur le campus.

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L’université Creighton a dit aux étudiants qu’ils ne pouvaient plus utiliser d’affiches ou de documents présentant des armes à feu. Dans un email, Sarah Giacomini, directrice adjointe de la programmation et des organisations étudiantes, a écrit “nous n’autoriserons pas l’utilisation d’images d’armes à feu” dans une attaque dirigée contre les étudiants qui veulent défendre ce droit, protégé par le Second Amendement de la Constitution, à qui la gauche, lorsque cela lui convient, déclare son adoration.

Creighton insiste sur le fait que vous pouvez défendre les droits des armes à feu tant que vous ne montrez pas réellement une image d’une arme à feu. Des sites conservateurs tels que College Fix ont poussé l’école à s’expliquer, sans succès évidemment : ne demandez pas à un gauchiste de débattre, il sait qu’il ne peut pas, et remplace cela par l’insulte et la mise en cause intuitu personae.

L’université Creighton dit suivre les principes ignaciens, les préceptes moraux du saint espagnol du XVIe siècle Ignace de Loyola, fondateur de l’ordre des jésuites. Elle déclare même – sans aucune intention de l’appliquer lorsque ça la gratte :

“C’est en raison de ces engagements que nous embrassons la liberté de pensée et d’expression. Les éléments essentiels de la tradition ignacienne mettent l’accent sur le dialogue actif et la dignité innée de chaque membre de notre communauté.

L’activisme étudiant contemporain crée à la fois des défis et des opportunités sur les campus universitaires. Les questions qui stimulent l’activisme étudiant varient considérablement, les organisateurs ciblant les interdictions d’immigration, les agressions sexuelles, l’augmentation des frais de scolarité, la discrimination, les investissements dans les combustibles fossiles, le conflit israélo-palestinien et une foule d’autres préoccupations. Les protestations peuvent être grandes ou petites, mondiales ou locales, en personne ou en ligne, à enjeu unique ou multiple.”

Bien que la liste n’inclue pas des causes plus conservatrices comme les droits des armes à feu, elle assure de manière affirmative aux étudiants qu’ils pourront s’exprimer librement sur le campus. A condition, bien entendu, de ne pas dépasser les limites fixées par les progressistes – dans le total respect de la liberté d’expression.

Jusqu’à présent, ce genre d’interdiction ne concernait que les dessins de Mahomet. L’Université de Yale avait dit à un auteur qu’il pouvait écrire un livre sur la controverse concernant la présentation de caricatures de Mahomet – mais à condition de ne pas montrer de caricatures de Mahomet.

Désormais, vous pouvez défendre les droits des armes à feu (qui sont protégés par la Constitution), vous ne pouvez pas montrer d’arme à feu.

Et pour montrer leur folie, voici quelques effets de cette nouvelle censure :

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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