
La grande majorité de l’antisémitisme en ligne provient de la gauche progressiste, selon un nouveau rapport publié par le ministère israélien des Affaires de la diaspora.
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Le rapport, qui a été présenté par le ministre des Affaires de la diaspora, Amichai Chikli, lors de la réunion du cabinet de dimanche 29 janvier, a révélé que 68 % des discours antisémites sur les médias sociaux « proviennent de cercles progressistes pro-palestiniens », et non de l’extrême droite.
Chikli explique que « l’antisémitisme change de mode de manifestation et se concentre de plus en plus sur la haine envers l’État juif et le déni de son droit à l’existence. »
Le discours antisémite en ligne a augmenté en 2022 par rapport aux cinq années précédentes.
Trois villes des États-Unis – New York, Lost Angeles et Washington – ont été classées parmi les cinq premières villes pour l’antisémitisme en ligne, suivies de Paris et Berlin.
« L’État d’Israël a le devoir de mener la lutte contre l’antisémitisme et d’agir afin d’étendre l’adoption de la définition de l’IHRA [pour l’antisémitisme], dans autant de pays et d’institutions que possible », a déclaré Chikli.
Selon une autre étude publiée fin janvier, les géants des médias sociaux ne parviennent pas à surveiller correctement la haine des Juifs et le négationnisme, et ne suppriment que 20 % des contenus antisémites de leurs sites.
BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël) a été classé comme organisation antisémite en Allemagne. L’Union juive française pour la paix (en photo), une organisation d’extrême gauche ne fait jamais campagne pour la paix, mais pour la haine d’Israël (et beaucoup doutent que la majorité de ses membres soient juifs)…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Je constate trop souvent autour de moi qu’on peut être juif et/ou foncièrement de bonne foi et se laisser aller à croire sans esprit critique ce que déversent les Medias subventionnés français. Le bon sens est il vraiment la chose du monde la mieux partagée?
Ce qui me semble caractériser l’extrême-gauche et la néo-gauche, c’est d’affubler chaque chose et chaque action d’une étiquette qui dit plus ou moins et quelque fois exactement le contraire de ce que c’est. Triste que bien des circuits d’instruction, d’information et de pouvoir soient de plus en plus pollués par les étonnants prestidigitateurs de sens décrits dans le roman d’Orwell.