Selon David Zukerman, collaborateur d’American Thinker, le président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy, devrait nommer un arbitre qui serait chargé de régler les différends entre partis et de recommander des mesures politiques. Ainsi les Représentants du GOP à la Chambre seraient tenus de promouvoir le patriotisme MAGA.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de David Zukerman, paru sur le site d’American Thinker, le 14 janvier.

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Le Congrès a besoin qu’un médiateur soit nommé afin de garder l’esprit MAGA vivant

Le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, serait bien avisé de nommer un arbitre dont les responsabilités comprendraient le règlement des différends entre partis et la recommandation de mesures politiques.

La prémisse de la création d’un bureau chargé de résoudre les différends et de recommander des mesures est tirée du passage suivant du chapitre 6 du livre Le Prince de Machiavel :

Il faut se rappeler qu’il n’y a rien de plus difficile à prendre en main, de plus périlleux à conduire, de plus incertain dans son succès, que d’entreprendre l’introduction d’un nouvel ordre de choses. Car l’innovateur a pour ennemis tous ceux qui ont bien réussi dans les anciennes conditions, et de tièdes défenseurs dans ceux qui pourraient bien réussir dans les nouvelles. Cette tiédeur provient en partie de la crainte des adversaires, qui ont les lois de leur côté, et en partie de l’incrédulité des hommes, qui ne croient pas facilement aux choses nouvelles avant d’en avoir fait une longue expérience.

Franchement, Donald Trump aurait dû être conseillé sur la nécessité d’un médiateur pour l’aider à introduire les principes du « Make America Great Again » dans le pays.

Avec MAGA, le Président Trump introduisait « un nouvel ordre des choses » et, en tant qu' »innovateur », il avait d’innombrables ennemis, tout en étant soutenu par des « défenseurs tièdes » qui n’étaient pas convaincus qu’il réussirait à drainer le Marécage.

La pertinence de ce passage du Prince par rapport aux difficultés de M. Trump face à la résistance de l’État profond est facile à démontrer : un réformateur qui a réussi ferait-il face à une enquête d’un conseiller spécial malgré l’opposition d’un Congrès composé d’une majorité de membres du parti du réformateur ?

Paul Ryan était le président de la Chambre des représentants lorsque le Président Trump a pris ses fonctions. Il ne s’est même pas élevé au rang de partisan « tiède ». Conséquemment, l’enquête de M. Mueller a été créée dans le but de paralyser, voire d’évincer, M. Trump.

Un médiateur chargé de résoudre les différends et de recommander des mesures s’appuierait sur le texte des Federalist Papers, qui propose des solutions aux arguments soulevés par les détracteurs de MAGA au sein du Parti Républicain.

Par exemple, Madison, dans la section n° 58, a souligné ceci :

[le] pouvoir de contrôler les cordons de la bourse peut, en fait, être considéré comme l’arme la plus complète et la plus efficace avec laquelle toute constitution peut armer les représentants immédiats du peuple, pour obtenir une réparation de tout grief, et pour mettre en œuvre toute mesure juste et salutaire

(c’est nous qui soulignons).

Ce passage, cité par l’arbitre, réduirait au silence les Républicains « modérés » qui tenteraient de faire pression sur leurs collègues du GOP afin qu’ils acceptent les mesures de folles dépenses de la gauche.

(Actuellement, la gauche, soutenue par des MAGA-phobes comme Joe Biden et Mitch McConnell, recule avec horreur, comme un vampire face à la lumière de l’aube, devant les mots « pouvoir de contrôler les cordons de la bourse ». Pour les habitants du Marécage, le porte-monnaie est plus profond qu’une fosse de l’océan Pacifique).

Cette règle empirique indiquerait la fidélité de l’arbitre à notre fondation de liberté : plus les médias hurleront en protestant contre une gouvernance MAGA, plus le peuple comprendra le succès des principes MAGA pour la sauvegarde de notre liberté.

Quant aux mesures à prendre, l’arbitre serait autorisé à encourager les Républicains de la Chambre des représentants à suivre des politiques qui, sans cet encouragement, sembleraient démoralisantes.

Considérez, s’il vous plaît, le silence, jusqu’à présent, de la majorité de la Chambre sur les moyens de faire face aux effets continus de la Commission spéciale du 6 janvier 2021 [NdT: cette Commission a été dissoute le 3 janvier 2023].

La gauche, soutenue par ses alliés médiatiques et judiciaires, a fait la promotion des actions de cette Commission scélérate comme des exemples de redressement positif d’une conduite anti-gouvernementale.

La vérité, c’est que cette «Commission très spéciale» a foulé au pied les règlements de la Chambre concernant la procédure et l’équité fondamentale, menaçant, si ce terrible précédent était institutionnalisé, de mettre fin à la liberté et de ramener le pays à une époque où les accusations d’hérésie étaient à l’ordre du jour.

Chaque jour où cette Commission scélérate a siégé, elle a violé les termes de sa résolution d’organisation : House Resolution (Résolution de la Chambre) Nº 503.

Par conséquent, c’est une offense à l’esprit de la liberté américaine, exaltée par Madison dans le Federalist, Section Nº57, que toute action prise par cette honte à la Constitution, au gouvernement représentatif, à la démocratie elle-même, puisse perdurer avec un effet malodorant.

L’arbitre recommanderait à la majorité de la Chambre la promulgation immédiate d’une résolution déclarant que toutes les actions prises par la Commission Très Spéciale sont en violation des termes de la House Reslution Nº 503 et, par conséquent, sont nulles et non avenues.

L’arbitre pourrait également être chargé de rédiger des réponses rapides aux mensonges et aux insultes haineuses régulièrement lancés depuis les créneaux de la gauche, étant donné le silence actuel observé concernant les attaques contre les partisans MAGA.

Avec cette recommandation en main, comment le président de la Chambre, M. McCarthy, ne pourrait-il pas faire ce qui est juste, et encourager la Chambre à rejeter l’action de cette Commission anti-américaine sur le tas de cendres de la tyrannie ?

Monsieur le président de la Chambre, nommez un arbitre pour l’encourager à promouvoir le patriotisme MAGA et la fidélité à la liberté le jour même où les Américains célèbrent le Jour du Président* (le 20 février 2023).

Réjouissez les cœurs de nos fondateurs.

* L’anniversaire de George Washington est un jour férié fédéral américain célébré le troisième lundi de février en l’honneur de George Washington, le premier président des États-Unis. Ce jour férié est devenu l’occasion de célébrer en même temps l’anniversaire du président Abraham Lincoln.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

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